Les Rilas sous la Pluie

06 août 2004

Les choses difficiles commencent vraiment !! Nous nous doutions que les 6h de marche qui nous attendaient n’allaient pas être évidentes… mais à ce point !!! Récit.

A.

Sourires...au départ!! Les 3 premières heures de marche furent rudes . a peine 1/5ème de la distance parcourue et 700m de dénivelé. Dur dur !! La récompense a quand même été de taille puisque la vue depuis le Mont Maliovitsa était superbe.

Myriades de lacs nichés dans les vallons, nombreuses falaises, rivières, forêts et au fond d'une vallée, le monastère de Rila qui se laisse entr'apercevoir.

La marche reprends. On nous annonce 4 à 5h de marche. mais un dénivelé faible. Malgré tout, la succession de descentes puis de pics n'est pas très aisée.

jolie vue sur les Rilas

Les sacs sont vraiment trop lourds et les épaules commencent à souffrir. Heureusement, la vue sur ces monts, tous plus beaux les uns que les autres nous réconforte.

La pluie fait son entrée en scène. Il fait du vent maintenant, nous pressons le pas. Des éclairs retentissent alors que nous sommes sur un plateau en altitude, sans arbres ni rochers. Stress. Le chemin redescend. Ouf.

Petit veau

Des vaches paissent, nous croisons des moutons, des brebis et des chevaux dans un paysage digne d'un film.

Plateau herbeux

Plateau herbeux où l'horizon se perd dans les nuages.

Chevaux

La pluie à créé une multitude de petits ruisseaux qui transforment les prairies en un marécage. Le chalet se fait attendre mais un panache de fumée fini par trahir sa présence. Tant mieux car nos muscles sont raides, nos vêtements détrempés et nos mines fatiguées.

A.

Nous arrivons. Dortoir, tentative de nous réchauffer. Un bol de riz avec des légumes vient à point nommé remplir nos estomacs. Ambiance chaleureuse dans la pièce principale où tous les marcheurs se sont réunis autour du poêle pour parler ou jouer. Impression de vivre dans les histoires de grand-mère, quand toute la famille était réunie autour du poêle pendant les longues soirées d'hiver. Nous rencontrons un Bulgare d'un certain âge qui nous parle de Paris (et de la Commune.. . pas très habituel !!) dans un Français parfait. Il nous offre de sa soupe et de son fromage pour remplacer la notre que nous avions renversé. Morphée vient nous cueillir sans résistance aucune !!!