Montréal

Au petit matin, nous nous réveillons sous une chape de brouillard. Il pleut et la baie des chaleurs à quelques dizaines de mètres se dérobe à nos yeux une partie de la matinée. La route 132, l’unique, serpente le long de la rivière Matapédia et nous ramène vers Montréal, quelques pêcheurs escortés de guides tentent en vain de capturer un saumon.

rivière Matapédia

Avant d’y arriver nous effectuons une halte à Trois Rivières. La vieille ville fondée par Monsieur de la Violette résonne des bruits provenant des bars et restaurants bondés. De l’époque il ne reste rien ou presque. Tout a été détruit par un incendie.

Montréal, venant de Québec et du Québec rural, c’est un peu comme si nous nous réveillions dans le métro parisien après avoir quitté notre village corrézien. Toutes les races et langages s’y côtoient.
La ville ne nous avait pas accrochés lors de notre premier passage et nous resterons sur cette première impression. Les larges avenues bordées de hauts immeubles vitrés tendent plus vers la nouvelle Amérique que vers la vieille Europe.
Nous nous baladons sur le vieux port et dans les rues de la vieille ville. Les rues trop larges manquent de chaleur. La couleur même de la pierre confère aux maisons un aspect béton désagréable. Nous ne nous attardons pas et roulons vers l’Ontario voisin.

MontréalMontréal

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