Départ pour Dunhuang

Dimanche 30/09/2007.

Nous sommes dans le hall de l'hôtel à 5 heures du matin. Nous récupérons nos cautions sauf Jean qui se voit retenir 13 yuans pour utilisation de la bouilloire mise à disposition dans chaque chambre (à moins qu'il ne s'agisse d'un ou deux sachets de thé).
Le taxi nous emmène rapidement à l'aéroport (à cette heure, pas beaucoup de circulation).
Comme nous voyageons (une fois n'est pas coutume !) en première classe, nous passons les contrôles de police dans une filière spécialement aménagée, loin des autres passagers. Puis nous attendons, non dans la salle d'enregistrement, mais dans un lounge (salle d'allure tout à fait soviétique) réservée à la 1° classe, où nous pouvons déjeuner (café, thé Lipton, oufs, plats locaux.) et même utiliser Internet.
Vient l'heure de l'embarquement : nous sommes conduits directement à l'avion par un minibus à 4 passagers dont nous 3. Il n'y a que 8 places en première dans cet avion, comble par ailleurs : présence de groupes, comme le Chinese Culture Club, et d'américains portant fièrement le pins d'Harvard. Rien ne nous permet de déceler la présence de l'armée populaire chinoise (ou alors ce serait vraiment des anciens combattants.), comme le prétendait l'agence de voyage.

Arrivée sous une pluie légère. La ville est neuve et tirée au cordeau. Notre hôtel est majestueux mais tout à fait dans le style soviétique (en tout cas, pour ce qui concerne le hall d'accueil, immense et froid). La pluie, la pluie : c'est ce qui explique que les grottes (nous sommes venus de Beijing exprès pour les visiter) soient fermées au public. Reste à espérer une accalmie pour demain ! Donc, nous avons à tuer le temps (celui d'une après midi).
Déjeuner (très long, mais ce n'est pas grave, 52 yuans à 3), rencontre d'un couple de Français, 66 ans chacun, qui se balade en Chine depuis déjà quelques semaines et qui nous font part de leurs expériences.

Gardien du parkingRestaurant de rueEcolier chinois

Visite du musée, poussiéreux.Une seule salle en chinois/anglais, les autres exclusivement en chinois.

Visite du marché, bien pourvu en produits de toute sorte.

C'est l'heure de la sortie de l'école (nous sommes dimanche 17 heures.) et les gamins, cartable au dos, rentrent chez eux avec leur tabouret de plastique à la main.

Court retour à l'hôtel, la pluie a enfin cessé (qu'en sera-t-il demain ?). Jean se fait cirer les chaussures et bien sûr, contestation au moment de payer (nous avons eu le tort, et ce ne sera pas la dernière fois) de ne pas demander au préalable le coût du service.

Dîner dans le marché dans une petite boutique très propre où l'on mange à la vue des passants (certains nous font des petits signes amicaux de la main).

Balade dans la rue avant de rentrer à l'hôtel, Marie va se faire masser les pieds (pour 70 yuans), il est neuf heures quand elle y entre, et dix quand elle en sort, soit une ½ heure par pied !

Partie de dominosTransports scolaires !