Mosquée Méhémet Ali, musée Militaire

Lundi 4 juillet 2005

Après une nuit que Koko a passé entre le lit et la toilette, Popol part prendre son eau chaude tout seul. Nous partons ensuite pour la Citadelle (6 LE) et payons notre humble obole (entrée 35 LE/p et royalement 2 LE/p pour les locaux).

Il fait particulièrement chaud, étouffant même, et une chape de brouillard semble s'être abattue sur la Caire. Nous visitons les différents musées ouverts au public et qui sont accessibles avec le ticket d'entrée.

mosquée Méhémet Ali  mosquée Méhémet Ali

La mosquée Méhémet Ali trône sur la ville. La cour intérieure et le sabil sont dorénavant librement accessibles. La fameuse horloge qui n'a jamais fonctionné est en restauration et qui sait elle fonctionnera peut-être un jour. L'intérieur de la mosquée nous semble plus petit que le souvenir que nous en avions gardé. Il faut dire que c’était à l'époque la première fois que nous rentrions dans une mosquée. La plupart des visiteurs sont des étrangers, japonais et cela flashe un maximum.

mosquée Méhémet Ali  mosquée Méhémet Ali  mosquée Méhémet Ali

Nous visitons le musée de la Police qui présente quelques armes, des portraits et quelques cas d'enquêtes policières du début du siècle, des photos de personnes dont les membres sont malformées. Assez éclectique.

musée de la Police  musée de la Police

Nous visitons également le musée Militaire qui vaut franchement la peine d'être vu. Les photos sont payantes au prix « prohibitif » de 1 LE. Les sacs doivent être laissés à la consigne, gardée par des militaires. L'énorme bâtiment, aux hauts plafonds et stucages est déjà en soi joli à voir. Pour le reste, c'est l'histoire militaire du pays exposée sur trois étages, la « victoire » égyptienne sur les « ennemis envahisseurs », des statues, des armes, des peintures, des allégories et des tas d'anecdotes en anglais.

tableaux musée militaire  tableaux musée militaire

Toutes les salles ne sont pas accessibles et les visiteurs sont tenus de suivre un parcours fléché. C'est un musée très riche et qui met les pièces bien en valeur. Une fois le tour fini, nous abandonnons la partie car il fait fichtrement chaud.

Les taxi stationnés devant la Citadelle demandent de véritables fortunes pour nous ramener au centre mais il suffit de marcher 50 mètres et d'arrêter un taxi passant par là pour que les prix deviennent de suite plus sympathiques (7 LE).
Pendant la sieste, nous sommes souvent attirés sur le balcon pour assister à des rites entre les agents de la police touristique et les habitants du quartier qui se garent devant l'hôtel. Visiblement, ce n’est pas permis et c'est à chaque fois des engueulades et des haussements de ton.

 

tableaux musée militaire  tableaux musée militaire

Vers 19h, nous mettons notre plus beau t-shirt et nous pomponnons un peu pour aller réserver les quatre dernières nuits au Caire dans le cinq étoiles Pyramisa. Koko a vu des chambres de cet hôtel sur le web à 80$. Déception sur toute la ligne : le réceptionniste nous demande 150$/nuit sans les taxes et sans le petit déjeuner ! Popol signale que le Pyramisa est ainsi l’hôtel le plus cher du Caire. Le réceptionniste signale que juillet est un mois de haute saison mais il est près à revoir le prix à la baisse et propose 135$/nuit ! Et dire qu'en passant par un tour operator, l'hôtel revient royalement à 60€ par nuit, petit déjeuner compris.

musée militaire  musée militaire

Pour nous réconcilier avec l’Egypte, Koko propose d'aller manger un petit bout au Greek Club près du Groppi’s sur Midan Talaat Harb. Grave erreur - une de plus - le « restaurant » est une petite cour intérieure ceinturée par de hauts murs. Les cinq membres du personnel fument une cigarette au comptoir et n’inspirent pas la convivialité. Il n’y a pas de carte et il faut croire le serveur qui annonce tous les plats à 45 LE. Une brochette de poulet maigrichonne, quelques frites pas cuites et une rondelle de tomate, le tout perdu au milieu d’une assiette. Et c'est tout ! Pour deux cocas minuscules et ce superbe plat, ce fut 108 LE. Une honte ! Même au Hilton c'est moins cher. Nous ne comprenons toujours pas les innombrables éloges du Lonely Planet à propos de ce « restaurant ». Nous sommes à des années lumières du restaurant « bourré de charme » et idéal pour siroter une bière fraîche et « savourer » un repas « levantin ». Pour l’ambiance « levantine », seules les cigarettes fumées par le personnel sont d’origine méditerranéenne. De toute façon les prix ne sont pas compris entre 10 et 35 LE, comme annoncé par le Lonely Planet !

Nous terminons par un thé à « notre café » et retournons près de Midan Vini pour un super jus à la fraise et revenons à l’hôtel par une petite marche de cinq minutes bien agréable.