Fin du bivouac et retour sur Cayenne

Le 18 octobre

aymaraNous partons relever les lignes et filets. Nous récupérons un poisson entier (un aymara) et un autre déjà bien entamé, certainement par un caïman qui a trouvé là une proie facile. Nous observons un singe hurleur solitaire et dérangeons un nid de guêpes creusé dans le sol. Celles-ci nous attaquent et nous infligent quelques piqûres. Nous retournons au carbet, puis Louis nous initie à la vannerie à partir de lanières issues de tiges d'une plante de la forêt. L'après-midi est consacrée à la pêche. Après le coucher du soleil, nous partons pour une petite promenade nocturne. Nous entendons quelques bruits mais ne voyons rien, à part un gros crapaud-buffle.

Le 19 octobre

Nous relevons lignes et filet, aujourd'hui 5 poissons viendrons agrémenter l'ordinaire constitué de farine de manioc et de conserves. Nous partons pour une balade en forêt et apercevons un singe atèle.

repas de poisson à bois tombé

Le 20 octobre

Nous retournons au carbet de Cariacou à pied. En route, nous observons des singes capucins.

Le 21 octobre

mygaleNous retournons vers Saül. Avant de partir, nous voyons des petits singes, des tamarins à main jaune. En route, nous observons des singes atèle. Mécontents de notre intrusion sur leur territoire, il nous lancent des morceaux de bois. Nous trouvons aussi une mygale morte. Louis nous explique qu'elle a été victime d'une espèce de guêpe qui a pondu son oeuf dans le corps de l'araignée. La larve se nourrit alors de son hôte et la tue. Nous retrouvons Saül et notre carbet 3 étoiles.

Le 22 octobre

Louis nous initie à l'orpaillage traditionnel. Nous prélevons du sable dans un petit cours d'eau et utilisons une batée, sorte de 'chapeau chinois' à l'envers dans lequel nous mettons le sable avec de l'eau. Par des mouvements circulaires, nous éliminons petit à petit le sable et les paillettes d'or, plus lourdes, restent au fond de la batée. Nous ne sommes pas devenus riches mais avons trouvé tout de même quelques paillettes. L'après-midi, nous quittons le village pour rentrer à Cayenne.

Le 23 octobre

Nous avons quartier libre toute la journée. J'en profite pour me promener sur le bord de mer pour y observer les oiseaux. Ceux-ci sont très nombreux en raison de la présence d'immenses vasières créées par les alluvions déposés par les fleuves de la région. J'observe des aigrettes, hérons, bécasseaux, gravelots, courlis et chevaliers. Je passe également en ville et sa célèbre place des palmistes. Le soir, nous prenons le vol retour pour Paris.