Kashãn

Mardi 22 juin 2004

L'

heure sonne à 6h45, nous préparons nos affaires et réglons la chambre (586.000 Ri). Un taxi collectif (3.000 Ri - prix touriste), nous emmène à la gare des bus (située à 500m-1km).

Nous patientons et bien évidemment, notre bus n'a pas d'air-co, mais fort heureusement, le temps est couvert et le trajet relativement rapide (4h). Le bus emprunte l'autoroute et non la route nationale encombrée de gros camions..

popol devan t le bus

Signalons qu'il faut se méfier du conseil du LP concernant la possibilité de se rendre à Soltanieh en empruntant n'importe quel bus se rendant à Téhéran, en descendant à hauteur du monument et en traversant les champs sur 3 ou 4 km.

C'est effectivement vrai si le bus emprunte la route Zanjãn - Téhéran. S'il prend l'autoroute, c'est vraiment beaucoup plus loin !!!!

Donc, il faut demander pour être certain ! Mais pour demander ça en Farsi, bonne chance !

 

 

le ciel orageux de teheran

Nous débarquons à Téhéran sous un ciel orageux, ce qui semble exciter au plus haut point les chauffeurs de taxis qui nous abordent à la Gare Ouest. Un énorme éclair traverse le ciel dans un terrible grondement de tonnerre et qui fait sursauter tout le monde.. Et permet à Popol de dealer le trajet jusqu'à la gare sud pour 30.000 Ri. pour les 30 à 40 minutes de trajet.

La gare sud, c'est un énorme bâtiment circulaire qui est proche de la gare ferroviaire et de la station de métro (Terminal e Jonub). Là, des badauds décident de nous aider à acheter un ticket de bus pour Kashãn (18.000 Ri/p) à 13 h.

Le grand principe au Terminal e Jonub : les bus prennent des passagers dans l'enclos de la gare, ensuite, si le bus n'est pas plein, ils tournent sur la rue principale (devant le terminal), les portes grandes ouvertes en hurlant la destination. Avec des bagages, il est préférable d'embraquer dans l'enceinte. Sinon à l'extérieur, le bus ralenti pour prendre les clients mais ne s'arrête pas. La technique s'avère payante puisque notre bus est entièrement plein lorsqu'il part. C'est un beau bus climatisé et récent : enfin !!!

Nous passons devant le mausolée de l'Emam Khomeni, toujours aussi impressionnant et nous arrêtons quelques instants à Qom, pour embarquer d'autres passagers. Koko regarde par la fenêtre et toutes les femmes qu'elle voit sont couvertes d'un chador.

Et nous continuons la route avec un film indien ou pakistanais débile dont le son nous casse les oreilles.

Depuis le départ de Téhéran (35°), nous longeons le désert de Dash e Kavir et la température extérieure grimpe allégrement jusqu'à 42 - 43 °. Nous sommes contents d'être dans un bus climatisé mais il suffit de toucher la vitre pour se rendre compte de la fournaise extérieure.

A Kashãn, le bus nous débarque en pleine rue, d'où un taxi nous emmène pour le prix exorbitant (mais non discuté car pressés de prendre une douche) de 10000 Ri à notre hôtel.

sayyah hotelplan d'acces

le sayyah hotel  la chambre  les toilettes

De l'extérieur, l'Hôtel Sayyah n'a pas l'air trop mal. L'intérieur est plutôt vieillot, avec de minuscules chambres doubles, une propreté loin d'être nickel (le mot crasseux serait plus approprié), un air-co ayant des difficultés. nous prenons cette chambre faute de mieux car les deux autres hôtels sont très excentrés (Kowsar et Amir Kabir).

Vers 17h30, nous partons à la recherche d'un resto (qui pullulent dans notre rue, dixit le LP). Cela devait être vrai à une autre époque. Nous devons aller sur Sahid Mohamad pour déguster une bonne pizza généreusement garnie de sosis de poulet et de ketchup ! Nous buvons également 4 boissons oranges, le tout pour 38.000 Ri.

Malgré l'heure, il fait encore très chaud et Koko transpire comme une bête sous sa tunique noire, très jolie au demeurant. Nous poursuivons notre route en faisant le tour du pâté de maisons, apercevons quelques très belles mosquées et revenons à notre hôtel en suivant le bazar. Celui-ci n'a rien de particulier sauf qu'il y fait très chaud !

etiquette de biere          emballage de fromage fondu

etiquette d'eau

 

etiquette de fromage fonduEmplettes : 4 eaux, 2 bières, 1 formage fondu, 1 l de jus d'orange, 1 cola local pour 39.000 Ri.

Claqués, nous nous effondrons sur nos vieux matelas fatigués.
Vers 11h, coup de fil dans la chambre. Popol décroche et à l'autre bout du fil, une jeune étudiante iranienne se propose de nous rencontrer pour qu'elle puisse parler / améliorer son anglais avec nous. Dans un mi-sommeil, Popol lui fixe un rendez-vous le lendemain entre 7h et 7h30, pendant notre petit déjeuner.

Koko a du mal à trouver le sommeil dans cette chambre. Elle lui trouve beaucoup de défauts, principalement son air-co défaillant. Elle ouvre la fenêtre, coince les rideaux avec des pinces à linge : imaginez l'horreur qu'éprouverait l'âme prude d'un iranien s'il apercevait - ne serais-ce qu'une once- du petit gras d'un Koko vautré sur son lit.

Elle pique le lit de Popol, ouvre la porte du frigo pour avoir un maximum de fraîcheur, se met des boules quies dans les oreilles (car en plus, l'air-co est très bruyant).