Village Abyaneh, Tombeau du Shah Abbas

Samedi 26 juin

Lever 6h30, petit déjeuner et en récupérant nos passeports, nous sommes rejoints par le type s'occupant des petits déjeuners qui nous réclame son "service".

Popol lui refile 5.000 Ri mais en précisant que ce n'est pas pour les chambres, très mal entretenues, les salles de bains sales et les essuies dégoûtants.

 

 

 

statue à esfahanTaxi jusqu'à la gare routière (6.000 Ri) et ensuite bus pour Esfahãn. Trajet sans encombres d'environ 3 h pour arriver à terminal Kaveh.

Nous nous attendions à une nuée de taximans mais étrangement, il n'y a personne. Nous prenons un des taxis via l'aubette pour la somme de 15000 Ri et il nous dépose devant l'Aria Hotel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

aria hotel

hotal aria   la chambre

les toilettes   l'evier

L'aspect extérieur n'est guère engageant mais nous montons quand même les quelques marches qui nous séparent de la réception. Koko se demande quel est le con qui a écrit dans le LP que l'Aria est l'un des meilleurs rapports qualité/prix de sa catégorie. La chambre ne paie pas de mine, la salle de bains n'est pas super engageante. Nous prenons une nuit après une longue réflexion (20 $ la nuit, petit déj compris). Juste à côté, le Saphir Hotel nous nargue du haut de ses 65 $.

Notre premier contact avec Esfahãn a été les bouchons et la course de char que le taxi avait entrepris. Rien avoir avec l'image qu'on se fait de la perse antique et de la quiétude de la civilisation persane. Tout fiche le camp, même nos rêves.

Soit, nous voilà dans notre chambre - certes bon marché - mais quelque peu spartiate, aux meubles poussiéreux, à la carpette ayant bien vécu (plusieurs vies même).

un jardin

Nous décidons d'aller faire un petit tour jusqu'à la place de l'Emam et de visiter au retour le palais Hasht Behest (8 paradis). En chemin, nous dégustons 2 bonnes pizzas et 2 coca chez Bam Pizza pour 50.000 Ri. Très bon, propre, sympa et pas cher.

esfahanNous pénétrons ensuite sur la place : ce n'est pas la meilleure période du jour mais qu'est-ce qu'elle est belle !!! Et les dômes, tant de la Mosquée de l'Emam que celle de Lotfollah sont superbes. Nous faisons le tour de la place en nous réfugiant dans les allées couvertes du bazar, tantôt occupées par des magasins de miniatures (très beaux) ou de l'artisanat (nappes, sacs.) tantôt pas des forgerons fabricant des ressorts ou autres pièces mécaniques, sans réel rapport avec les productions destinées aux magasins touristiques situées en façade.

 

esfahan 

 

Nous revenons ensuite à la chambre en achetant quelques provisions dans une épicerie située au fond de la ruelle entre le Saphir et l'Aria : 4 eaux, 2 bières, 1 coca, 4 dough, 1 boite d'ananas = 49 000 RI.

esfahan la nuit 

 

 

 

 

 

Retour à la chambre: asticotage de la lunette des wc et des 2 meubles qui n'auront jamais été aussi propres. Sieste.

 

  • Beaucoup d'iraniennes portent des gants blancs, c'est assez étrange car la t° dépasse 40
    • Le petit doigt du plaisir.

esfahan  esfahan

Le soir, nous revenons sur la place de l'Emam. Autant la place est déserte aux heures chaudes, autant elle s'anime à partir de 18 h lorsque le soleil commence à décliner. Aujourd'hui, il fait un peu couvert. Popol en profite pour prendre des photos en gros plan des faïences de la Mosquée Lotfollah. Tous ces motifs géométriques et floraux sont réellement très jolis et le dôme, de couleur crème, tranche harmonieusement avec les couleurs du porche d'entrée. Il mitraille ensuite le portail d'entrée de la Mosquée de l'Emam et ses deux minarets. Ici encore, l'ensemble offre un spectacle impressionnant.

La place, interdite à la circulation, s'illumine et s'anime. Les gens viennent seuls ou en famille discuter, boire du thé ou manger en s'installant sur la pelouse. Les enfants jouent dans les bassins. Il fait frais et un joyeux tumulte règne sur cette place aux monuments joliment éclairés.

esfahan  esfahan

Alors que nous prenons les photos, nous sommes abordés par toutes sortes de personnes : étudiants, familles, curieux qui viennent rapidement nous saluer en nous demandant d'où nous venons, ce que nous avons déjà visité, combien de temps nous restons en Iran, ce que nous avons préféré jusqu'à présent etc.. Nous faisons connaissance de 2 étudiants : Farid étudie les maths (et a une tête de matheu), l'autre "Zo" est un littéraire et nous impressionne par sa connaissance des langues étrangères.

Et il s'esclaffe lorsque Popol lui dit que les japonais font du bon matériel photo.. C'est tard en soirée que nous rentrons à l'hôtel et nous étonnons du nombre de plus en plus élevé de personnes qui viennent spontanément nous parler.