Dowlat Abad, Shish Badgir, Mosquée Chakhmaq

Dimanche 4 juillet

Lever vers 7h45, petit déjeuner buffet. Nous comprenons que la veille, nous avions avalé presque l'entièreté du buffet. En tout cas, nous sommes ravis de commencer par un bon repas.

Nous visitons ensuite la maison et les jardins de Dowlat Abad en prenant un taxi (4.000 Ri), la maison disposant du plus haut badgir de la ville (33m).

En chemin, nous voyons le 1er accident sérieux : une vieille dame est par terre, visiblement touchée par un des automobilistes fous (plus il fait chaud, plus ils roulent mal). Cela ne nous rassure guère quant à nos futures traversées de la route.

Le badgir est visible de la route bien que le complexe soit situé une ou deux rues en retrait de Shahid Rajai str.

Dowlat abadDowlat abadDowlat abad

Dowlat abadDowlat abad

Une autre maison, plus petite, est en restauration. Elle possède également un badgir, moins efficace que son voisin : question de taille certainement.

toursNous reprenons le taxi pour les Shish Badgir (6.000 Ri), taxi qui semble avoir de gros problèmes de direction (le chauffeur est obligé de tourner perpétuellement son volant pour arriver à garder la trajectoire). Il nous dépose juste devant, fort heureusement d'ailleurs, car ils ne sont pas visibles depuis la route principale. Ils ne se visitent pas non plus, sont visibles de la petite ruelle qui les contourne. Ils servent à rafraîchir la glacière dont les escaliers descendent à pic .

En bas des escaliers, il y un mur avec un robinet. C'est tout. Au fur et à mesure que nous descendons les marches, la température diminue de manière fulgurante. C'est assez spectaculaire comme différence sur simplement quelques marches. Pour le reste, ce n'est pas joli et ça sent l'humidité.
Au retour, Popol achète un pack de 10 cdroms pour 50.000 Ri dans un des nombreux magasins d'informatique qui fleurissent un peu partout.

Popol visite la Mosquée de Chakhmaq (1 500 Ri /p + petit supplément de 2.000 Ri pour aller sur le toit). Le prix affiché est de 15.000 Ri (comprenne qui pourra).

frere et soeurRetour à l'hôtel où nous sommes obligés d'essayer au moins 4 clefs avant de parvenir à retrouver la bonne.

Vers 18h, nous partons à travers la vieille ville à la recherche du Hosseina qui est fermé et nous n'admirerons pas le soleil se coucher de cet endroit.

D'autant qu'il y a un enterrement et que de très très nombreuses voitures décorées de drapeaux noirs passent et repassent dans les très étroites ruelles de la vieille ville. Et nous devons à chaque fois nous serrer contre le mur pour ne pas être écrabouillés. Nous revenons quelque peu déçus par la ballade. Il n'y a rien à voir dans la rue, tout se passe derrière les hauts murs.

Retour pour un dernier coup d'oil sur le Chakhmaq baignant dans la jolie lumière du soleil couchant. Ce serait parfait s'il n y'avait cette fichue circulation qui nous empêche de rêver au berceau de la civilisation.

feux de signalisation

Il y a un nombre incalculable de magasins de chaussures (très chouettes). Il faut croire que les Yazdis marchent énormément et en usent beaucoup de paires.

Excellent repas à notre hôtel (fesenjan, poulet à l'indienne, riz, pain, salade = 80.000 Ri) avant de prendre le thé avec des iraniens rencontrés le 1er jour. Ils sont ponctuels et restent avec nous en sirotant du thé jusqu'à 11h30. La petite cour est encore animée lorsque nous décidons d'aller nous coucher.

bonne ap' !