26 janv. GHADAMES « LA PERLE DU DESERT » 350kms.
Matin glacial. Dés le départ, le spectacle est fidèle à nos attentes, canyons colorés, palmiers et vielles pierres. Déjà quelques formations de petites dunes au travers de la route. La circulation devient beaucoup plus fluide. Nous sommes ici dans une société saharienne avec ses codes et ses coutumes. Lorsque vous vous arrêtez dans le désert, les conducteurs ralentissent où s'arrêtent afin de vérifier si tout va bien (une voiture toute les vingt minutes, et encore). De plus, les libyens ne sont pas avares d'appels de phares ou de signes de la main en guise de bienvenue. C'est presque un autre monde qui commence. Voici Ghadamès ! Nous stationnons prés de la vieille ville sans pouvoir résister à faire une première visite dans un dédale de ruelles et de jardins, puis nous décidons d'aller faire quelques courses en ville nouvelle. Si les boutiques n'ont l'air de rien, elles regorgent de tout. C'est impressionnant, en quelques mètres carrés vous avez le contenu d'une superette ! Les prix extrêmement modiques sont pour nous, sans commune mesure avec ce que nous connaissons en France !
27 janv. GHADAMES « LA DECOUVERTE »
Vieille ville caravanière, les maisons à terrasses sont ornées à chaque coin de cornes, afin de chasser le mauvais sort. Les ruelles étroites et sombres forment des galeries et des passages qui cheminent sous les maisons. La clarté est apportée par des puits de lumière. Dans les parties couvertes de ces passages, des reposoirs en dur permettent de s'asseoir ou bien de faire la sieste lors des chaleurs de l'été. Le principe des puits de lumière est reprit à l'intérieur même des habitations combiné avec des miroirs afin de diffuser la clarté dans les pièces. Les murs sont blancs couverts de motifs ethniques rouges autour des portes et des fenêtres. Plats en cuivre, miroirs, couvercles à tajines bariolés servent à décorer les pièces. Les maisons d'architecture typiquement saharienne, sont ocres avec des bandeaux de peinture blanche soulignant les créneaux des murs. Quatre ethnies cohabitent dans Ghadamès ; berbères, touaregs, arabes et Nigériens.
Comme nous sommes à la jonction des frontières Algérienne, Libyenne et Tunisienne, un petit groupe choisi d'aller en 4x4 jusqu'aux dunes qui surplombent ce point de vue et surtout admirer le coucher de soleil sur le sable a l'infini. Rien de tout cela ! Le vent de sable s'étant levé la vue se limite à quelques dizaines de mètres ! Par contre le soir en passant dans Ghadamès, nous apercevons un mariage touareg au moment de la parade nuptiale avec les dromadaires. Plus loin, le cercle des femmes dans de belles robes colorées, chantent et dansent sur place collées les unes aux autres en se balançant sur les cotés. Moment authentique assez beau. Seule fausse note au tableau : il fait très froid ! En soirée nous assistons à un beau spectacle folklorique avec orchestre et danseurs.
