Journée de marche dans la vallée blanche

Mauritanie : Jour 2

Après un réveil un peu matinal, et un bon petit déjeuner, nous sortons de la vallée blanche. Depuis les collines, je profite de la vue sur la Vallée Blanche pour faire une succession de photos, montée par la suite en panorama.

Vallée blanche

Dans la matinée, nous faisons une halte dans un village en bordure d'une palmerai, les villageois nous invite chez eux à boire le thé.

Maison traditionnelle en feuille de palmier

La chaleur nous oblige à avoir le rythme de vie suivant: levé tôt le matin pour partir à la fraîche, grande pause le midi ( en fait entre 10h00-11h00 jusqu'en fin d'après-midi 17h00-18h00 ), et une heure de marche jusqu'au bivouac de la nuit. Donc, nous faisons notre grande pause déjeuner à l'ombre des palmiers.
La chaleur est quasi insupportable ( 42°C à l'ombre, et heureusement il y a de l'ombre ). En fait, c'est le dernier départ de trek de la saison ( fin avril-début mai ), il est donc tard dans la saison, il est préférable de partir en mars, bien que cette année, le mois de mars ait été aussi chaud.

Vers 17h00, nous repartons, la température n'a pas baissé, toujours 42°C à l'ombre, mais ce coup-ci nous marchons au soleil. Après trois quarts d'heure de marche, nous traversons un village, Véronique s'assoie, prise d'un coup de chaud. Les villageois nous aident à la transporter à l'ombre et nous donne de l'eau. En vérifiant, le niveau de ma gourde, je m'aperçois que j'ai bu un litre d'eau.
Les enfants du village rigolent en nous voyant chausser pour marcher dans le désert, alors qu'ils utilisent des tongs depuis leur plus tendre enfance. Nos tenues ( manches longues ), nos sacs à dos, notre façon de mettre le chèche, les font aussi beaucoup rigoler.
Nous repartons vers notre bivouac dans le creux d'une grande dune.

Grande dune

Dès que le soleil se couche, le vent se lève. Plus les minutes passent, et plus le vent est violent.
La tempête. Impossible de visiter un désert sans une tempête de sable, bravo à l'organisation. La nuit est très courte, impossible de dormir avec le sable qui gifle le visage ( je sais le chèche sert à ça, mais il est rangé dans mon sac ). Au petit matin, le vent s'est calmé, et séance archéologie.
A la recherche de nos sacs, enterrés sous le sable. Seul Nicola ne retrouve pas ses chaussures, nous allons lui prêter des sandales.