D'Ikh Uul au monastère d'Amarbayasgalant

Dimanche 10 août : D'Ikh Uul à Baybalys, nuit près du volcan Uran Togoo Uul

Nous passons à proximité des restes d'une forteresse Mandchoue, aux murs de terre, plantée là, dans une immense cuvette. La campagne est tout à fait différente de ce que nous avons pu voir par ailleurs : elle est cultivée ! 50.000 hectares parait-il dans cette province appelée Bulgan. Des plantations de pommes de terre, de blé, de légumes.Visiblement on a à faire au grenier de la Mongolie. L'habitat, lui aussi, est différent : les yourtes laissent la place à des maisonnettes en bois. Bref, la culture sous entend la sédentarisation. Nous allons nous arrêter pour pique niquer au bord d'une rivière et là, nous allons rencontrer un couple de Français qui, lui aussi, rentre au pays.Leur guide est francophone (ce qui est très rare en Mongolie), professionnellement, il est réalisateur à la télévision Mongole.

Rivière MongolieVolcan Uran Togoo UulReste Fortesse Mandchoue

Nous laissons passer un taureau apparemment furibard qui traverse la rivière pour aller retrouver le troupeau. Nous arrivons à proximité du volcan Uran Togoo Uul où nous montons nos tentes, près d'une ger. Puis un peu de grimpette sur le volcan (éteint !).Ça ne fait pas de mal de se dérouiller les jambes ! Marchant sur le bord du cratère, je croise une famille Mongole qui va aussitôt m'offrir de l'airak (le lait de jument fermenté) qu'un petit garçon balade dans une bouteille plastique. Nous sommes invités à manger le plat national (ou peut s'en faut !) une marmotte ! C'est affreusement gras mais nos trois compères Bagui, Béjine et Mougui se régalent !

Lundi 11 août : Des volcans à Bulgan, Orhon, Erdenet et monastère d'Amarbayasgalant

Avant de reprendre la piste (beau coup plus confortable !), nous faisons à pied le tour de deux autres volcans : les paysages, alors que le jour se lève sont magnifiques !Arrivés à Bulgan, nous demandons à voir les stèles à cervidés de Seeriin Adag : elles dateraient de la fin du néolithique. Là, Bagui va perdre une de ses tongs Adidas, mais elle ne s'en apercevra qu'une fois arrivée à Erdenet et pensera que ses coéquipiers la lui ont cachée! Reprise de la piste : nous arrivons à Erdenet où nous cherchons un restaurant ouvert, ce qui est difficile : il fait une chaleur épouvantable ! Erdenet est une grande ville (74.000 habitants, la troisième par importance de Mongolie) dont la relative prospérité est due à l'exploitation d'une mine de cuivre. C'est aussi une ville neuve (1974 !) construite avec l'aide appuyée de l'URSS.D'ailleurs, il y a toujours une importante minorité russe dans la ville. C'est à partir de cette ville que nous allons retrouver une route alsphatée et donc des moyennes horaires dignes de notre van. Bagui va contacter par téléphone une de ses parentes, jeune femme avec un jeune enfant et nous allons déjeuner tous ensemble dans un restaurant coréen. Nous reprenons la route et longeons la fameuse mine dont la visite n'est plus autorisée, pour arriver à notre destination, le monastère d' Amarbayasgalan, ou, en français, le monastère de la Félicité Tranquille. Nous plantons nos tentes près d'un ruisseau et Béjine avec Mougui prennent le van pour se rendre à la petite ville qui jouxte le monastère : nous avons un lot de pneus crevés à faire réparer ! Ils sont longs à revenir, la nuit tombe, et Bagui est très inquiète.

Seeriin AdagSeeriin AdagMonastère Amarbayasgalan