En route vers Syabru Bensi pour le départ du trek

Mercredi 19 avril 2000 (J1)

Nous dépensons cette journée pour nous rendre à Paris. Notre Vol est programmé pour la fin de la journée avec Royal Air Nepal depuis l'aéroport Paris-Orly. Nous ferons deux escales : Francfort (Allemagne) et Dubai (Arabie Saoudite). En tout, 15 heures de vol (avec les arrêts). Nous devrons décaler nos montres de 3 heures et 45 minutes (en plus de l'heure française)

Jeudi 20 avril 2000 (J2)

Arrivée à Kathmandu. Nous passerons la nuit au Moonlight Hotel (confort acceptable) difficile de faire une comparaison puisque l'hôtel a été réservé directement par notre guide organisateur Tej, avec qui nous faisons tout de suite connaissance autour d'un apéritif de bienvenue. Nous en profitons pour régler les sommes en dollars US que nous lui devons et pour faire un peu de change en roupies pour nos divers achats personnels.

On sent le sens de l'organisation de ceux qui font souvent équipe : nous allons très vite créer une caisse commune et désigner une trésorière, Régine, qui prendra soin de toute la "comptabilité" le long du trek pour nos achats communs.

En attendant, nous allons nous imprégner de l'ambiance des rues de Kathmandu, où règne une atmosphère très vive. Pendant que certains achètent les cartes postales qu'ils enverront plus tard, d'autres se rincent les yeux dans les rues bordées de boutiques multicolores. Nous constaterons également la misère et l'insalubrité de quelques rues où s'amoncellent des détritus de toute nature dans lesquels les enfants courent pieds nus.

Le soir, au retour à l'hôtel et après une douche très appréciée - nous n'en connaîtrons pas beaucoup d'autres comme celle-ci dans les jours à venir - nous goûterons aux premières spécialités népalaises autour d'un repas. L'ambiance est bonne et tout le monde est détendu.

Vendredi 21 avril 2000 (J3)

Aujourd'hui, nous devrons affronter 8 heures de bus. Le départ du Trek se situe bien au nord de Kathmandu, à Syabru Bensi. Il n'y a qu'une route pour y aller, et quand je dis route je suis gentil.Ce chemin suit le relief avec ses détours et ses dénivelés. Nous n'aurons pas d'autre choix mais le voyage en vaut la peine parce qu'il offre une diversité étonnante de paysages et de panoramas. On remarquera la présence de cultures en terrasses un peu partout.

 

Cultures en terrasse

Cultures en terrasse

 

Le trajet lui-même est pittoresque, le passage de certaines portions, à la limite de l'effondrement, relève de l'exploit mais le chauffeur semble serein. De temps en temps, les porteurs et cuisiniers embarqués à bord nous chantent une chanson populaire népalaise, alternativement on nous fait passer l'unique cassette de folklore local à disposition. Nous l'écouterons bien une dizaine de fois.

 

enfant népalais

Il y a des enfants partout le long de la route

 

Dès notre arrivée à Syabru Bensi, saints et saufs, le ciel nous gratifie d'un violent orage qui ne facilite pas le montage des tentes, mais il ne durera pas. Pendant cette manouvre, nous serons accueillis sous un abri pour un repas typique. Le voyage nous a épuisés, nous nous coucherons tôt (21h30) pour être frais et dispos le lendemain.