Rostov

Pour rejoindre notre prochaine étape Rostov, notre hôte nous trouve un grand taxi pour nous 6 et nos valises, 1000 roubles par pers, pour 150 km environ ce qui n’est pas si mal à défaut de bus et de train, on est content ; nous traversons d’immenses forêts de bouleaux, quelques fermes, kolkhozes abandonnés, quelques villages d’isbas en fort mauvais état (faute de finances) quelques vaches ou chèvres qui broutent l’herbe au bord de la route. Installation à l’hôtel, du 19e très bien restauré, confortable, l’accueil peu chaleureux, dommage !

Ville tranquille de 40000 habitants, tellement riche de son architecture variée avec son kremlin 1670 et ses 5 dômes, le beffroi et ses 15 cloches, chapelles, églises, monastères plus beaux les uns que les autres, qui en fait la perle de l’anneau d’or. A midi nous avons failli ne pas trouver à manger, dans ces villes pas de devanture pour nous indiquer ce que l’on y vend, il faut franchir la porte pour s’apercevoir que ce n’est pas ce que l’on cherche, ah voilà ! Non ce sont des chaussures ou des lunettes ! On a fini par acheter des concombres tomates, radis, fruits et une pizza à des petites dames qui vendent sur le trottoir le produit ou surplus de leur jardin, mais on a bien ri, c’était bien le défi que l’on s‘était donné au départ, sachant bien que nous pourrions avoir des surprises surtout avec la langue. Le ciel se gâte avec ses gros nuages, un orage éclate pendant que nous faisons une promenade en bateau sur le lac Néro, avec une jolie perspective sur la ville et du monastère St Jacob, que nous pourrons visiter le lendemain grâce à Hélène, (guide parlant français, rencontrée dans le bus dans lequel on s’est trompé de direction) qui, sous une pluie battante, nous a conduits à la station pour des billets du lendemain, vraiment il y a toujours un ange sur notre chemin ! On y trouve des bijoux en émaux, de l’hydromel : spécialités de Rostov.