V
3 SEMAINES (hors terrain de camping), en SICILE.
Période du 05 Avril 2009 _ au 02 mai 2009
camping-car: fourgon Mercédès _ homologué camping-car _ avec douche et wc (mais sans chauffage, ni store extérieur, ni panneau solaire).
dimensions: Long: 5m70 _ larg: 2m00 _ haut:2m55 .
aucun moyen de locomotion supplémentaire.
Langue italienne: quelques notions avant de partir, + un gros et un petit dictionnaire.
Nous avons remarqués, dans les différents pays visités, que d'essayer de parler dans le langage des habitants conduit à de
merveilleux moments, de grandes gentillesses, et de surprenants résultats.
Préparation touristique: étude de 4 à 5 types de guides (bibliothèque municipale) .
internet (documents de différents séjours en c-cars)
plans des villes obligatoires, voir offices de tourismes locaux et plans sur guides
pas de GPS , mais une boussole et des cartes michelin très détaillées (1 :200 000 maxi)
Thèmes: découverte de la Sicile: l'historique, la gastronomie, le social, les traditions....
Repères: priorité d'assister aux fêtes pascales (du mercredi saint _ au dimanche de Pâques)
vivre ce que l'on ne voit pas dans toutes les publicités touristiques.
éviter le trop-plein touristique.
faire l'ascension de l'Etna avec de bonnes conditions météos.
matériel: caméra vidéo HD, trépieds, mono pieds, micro, enregistreur, sac à dos ....
pour faire un court-métrage vidéo sur la Sicile. (valeur de l'ensemble: 9000 €)
situation sociale: couple âgé de plus de 60 ans, peu sportif.
Intendance: aucun stock de produits français au départ de France. Achats sur place dans les petits commerces, le long des routes et en
particulier sur les marchés des villes et villages.
Gaz : 1 b. 13 Kg pour le frigo et la cuisson ; 2 b. 6 Kg pour l’eau chaude et pour remplacer la 13 kg si nécessaire.
Je signale l’impossibilité d’échanger une bouteille de 13kg ‘standard’ et une 6 kg ‘Total’ dans toute la communauté européenne,
sauf la marque ‘Camping gaz’ (27 pays en 2009…….sans commentaires) . J’ai avec moi un appareil pour remplir les 13kg en
GPL aux stations carburants ; maintenant en Italie c’est interdit.
Electricité : 1 batterie moteur _ 1 batterie cellule _ et 1 batterie moteur supplémentaire avec système indépendant de branchement.
Eau : 75 L en 2 réservoirs, et une 2° pompe à eau servant à remplir les réservoirs à eau (je peux me servir à n’importe quelle
fontaine potable, et sans robinet avec pas de vis).
Cultures locales et produits recherchés pour la consommation sur place ainsi que pour ramener en France: Tomates (type romaines)entières séchées, baignant dans l’huile (apéritif ou autre)_ aubergines préparées de différentes façons et conservées dans une solution vinaigrée pour l’apéritif ( l’aubergine est une spécialité sicilienne et calabraise) _ petits artichauts frais, si tendres que l’on mange entièrement le cœur, sans en enlever le touffu interne ; ils sont conservés en bocaux (pour l’apéritif).
Amandes d’Avola (on les trouvent dans les dragées de grandes qualités), petites saucisses de porc conservées dans l’huile, ou sèches _ fromages de VIZZINI _ aspàragi sauvage (petite asperge sauvage que l’on cueille en montagne) _ oranges siciliennes de RIBERA _ diverses sortes de citron __ origan en branche _ liqueur limoncello _ marsala _ et autres……
Produits de la mer : tout est frais et souvent encore vivant . On trouve de tout, du très très gros poisson à l’alevin.
Arrêts pour la nuit: pas de bivouac en pleine nature, seulement dans les villes, villages, et assez loin des campings et hôtels (politesse oblige).
Lorsque l'on en demande la permission, il n'y a jamais de refus, et même on nous propose de l'eau.
Stationnements de nuits gratuits, sauf spécifications
Circuit routier: éviter les autoroutes français à péages (beaucoup trop chers pour les c-cars).
prendre le plus souvent les départementales.
prendre en général le sens contraire des circuits donnés par les guides.
Liaisons: un téléphone portable à recharges (avec l’option CE), pour nous joindre en cas d'urgence. Les appels en France se font en utilisant des cartes internationales dans les cabines publiques. Une International phone card (à gratter) à 5 Euros représente en théorie 96 minutes de communications, à n'importe quelle heure de la journée.
Vie animale: aucun moustique, mouche à notre période ( un seul moustique dans l’air, il est pour moi …..) . Les seuls reptiles aperçus sont les lézards en grand nombre, et les salamandres noires ou marrons, inoffensives. Par contre, dans certaines villes (Palermo, Marsala ...... ) beaucoup de chiens errants, mais non dangereux. Vous faites semblant de prendre une pierre au sol et de leur la balancer, ils se sauvent.
Circulation: Circulation sans difficultés sur autoroutes italiennes. Pas de problèmes non plus en Sicile y compris sur les petites routes : le réseau est généralement en bon état. Par contre la fréquentation des agglomérations et villages requiert une bonne dose de sang-froid et de patience, des rétroviseurs bien réglés et un chef de bord en état d’alerte maximum : les interdictions sont ignorées (feux, priorités, stationnement), chacun pour soi, mais en définitive tout se passe bien même si ça… passe toujours très près ! Des scooters et des triporteurs, ceux-ci souvent à vocation utilitaire : vente de poissons, légumes, fruits. Pas d’agressivité de la part des usagers de la route. On est aimablement renseigné si besoin.
Psychose du radar: Alors là, chapeau.... Cela faisait longtemps que je n'ai pas conduit aussi décontracté. Pas de hantise d'une punition pour 51, 71, 91 Km/heure. Les radars, ils sont rares en Sicile. Les jumelles: nous avons croisé un seul endroit de contrôle; dans une ligne droite ils se distinguaient au moins à 200 m, et en plus, leur voiture avait le gyrophare éclairé.....Il faut conduire en Sicile pour comprendre. Je pense que divers endroits d' Italie sont semblables.
Stationnement dans les villes : appareils au sol, gérant un ensemble de stationnement.
Tickets à gratter aux dates, heures du stationnement, tickets de 30 ou 60 minutes vendus dans les épiceries ou tabacs.
Météo: un manque de soleil. Nous avons été un peu gêné par la pluie. On s'y habitue. Pas de baignade.
Les températures citées, sont des températures nocturnes mini (intérieur C-car).
Déplacement en Sicile: 2268 kms effectués _ Toutes les stations à carburants ferment longtemps l'après-midi; certaines délivrent du carburant avec des monnayeurs automatiques, qui ne parlent pas français.
Sécurité: sur les autoroutes italiens, arrêts seulement dans les stations à carburants, et non sur les aires de services. Mon matériel de valeur, je le porte toujours dans le dos, et souvent, la caméra en main ou en bandoulière. Ma femme a son sac à main. Nous n'avons jamais ressenti, même dans les villes de Palermo et Catania, un moment d' insécurité. Ce qui nous dispensait pas de certaines précautions.
Notbook: un petit carnet 'clairefontaine' , tenu à jour par mon épouse.
Cela permet d’y retrouver des choses intéressantes lors d’autres voyages.
* " la pénible " appellation trouvée par mon épouse, pour définir une personne féminine (qui doit se prénommer Lucie) .Nous avons apprécié le travail qu'elle a fait en publiant sur internet, son " carnet de voyage en Sicile " et avons vécu nos vacances avec un suivi de celui-ci. Lorsque nous arrivions dans une ville, village, ou site touristique, nous nous posions la question: que dit " la pénible " sur cet endroit ? alors mon épouse me lisait le paragraphe concerné. Ensuite nous commentions notre situation par rapport à la sienne.
Divers : _ très bonne viande en Sicile, au prix de 10 à 14 €le kg de rumsteck _ entrecôte chez le boucher.
_ produits frais de la mer beaucoup moins chers que chez les bons poissonniers français.
_ limoncello : liqueur faîte avec la pelure de citron macérée dans l’alcool. Le meilleur est celui de SORRENTO ((soi-disant)
Goûtez celui de Sicile ; choisissez le avec un pourcentage non inférieur à 28° _ boisson qui plaît à la gente féminine.
Vous laissez votre bouteille dans le congélateur. Si vous avez des petits verres digestifs sans pieds, vous les passez sous l’eau et
Mettez-les dans le congélateur. Tout est à votre disposition lorsque vous voudrez, par une chaude soirée, une délicieuse liqueur
Glacée dans des verres givrés . Cela se boit comme du petit lait….. ( attention à l’abus d’alcool……..)
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DEPART SAINT-ETIENNE (Loire) _dimanche 05 avril 2009, à 11h00 .
Passage par le tunnel de Fréjus: tous les cols des Hautes-Alpes sont fermés, suite à de récentes chutes de neige. autoroutes italiens par Alessandria . Ne pas passer par Gênes, comme l'indiquent les logiciels routiers; sur Gênes il y a trop de virages, de ponts, de tunnels, et de bouchons.
Les autoroutes italiens sont de quelques centimes d'€uros plus chers pour la catégorie C.cars par rapport à la catégorie voiture. (catégorie 6 pour les C. cars). Sauf le passage du tunnel de Fréjus + quelques kms à la suite, qui sont beaucoup plus chers.
Un conseil: roulez sans vous arrêter pendant le temps où les routiers et les italiens s'arrêtent pour manger. Quelle tranquillité sur le goudron, car les stations et aires d'autoroute sont pleines.
Ensuite quand ce petit monde est reparti, les stations sont presque vides, aucune queue pour les toilettes, et vous pouvez prendre une douche librement (les douches sont gratuites dans les stations d'autoroute italiennes).
Dans les stations du nord et du centre de l'Italie, vous êtes accostés souvent par des personnages qui veulent vous faire faire une bonne affaire (caméras, ordinateurs, appareils photos.....) si vous aimez les prestidigitateurs, regardez plutôt l'émission de Patrick Sébastien, certains samedi soir à la TV. Par contre si vous voulez le vivre, pas de problème car ils sont très fort.
Coucher dans une station d'autoroute en dessous de FIRENZE sud, au milieu des routiers.
Lundi 06 avril 2009. 16°
Continuité du trajet, arrêt dans une station pour le gasoil. On s'installe pour le petit déjeuner, et achat de panini fresco (petits pains frais).
Nous remarquons un convoi de "vigile del fuòco" (pompiers) qui se ravitaillent.
En dessous de Rome, sur notre gauche la chaîne de montagne est enneigée.....
Après Salerno, l'autoroute est gratuit. Pour l' élargissement de cet autoroute à 2 voies, nous avons des travaux sur plus de 300 kms jusqu'à Reggio Calabria. Mais la circulation est correcte, à 80/100km/h, malgré des panneaux demandant des vitesses moindres. Aucun bouchon. Nous sortons à BAGNARA CALABRIA et découvrons la route clairsemée d'éboulis de terrains.
Nous couchons sur une petite place, au bord de la mer; plus loin sont stationnés 2 C-cars allemands. Sur cette place se trouve un robinet d'eau potable.
* Mardi 07 avril 2009. 18°
Petit déjeuner sur place, ensuite nous reprenons l'autoroute pour VILLA SAN GIOVANNI.
L'embarquement se fait sans problème ( voir plus haut notre petite histoire avec "la pénible").
Le véhicule stationné à l'intérieur du ferry, nous entamons la conversation avec une dame âgée en Land Rover 4x4, très dynamique, qui fait la traversée à Messina pour mener son chien chez un vétérinaire sicilien. La discussion (le mot est très aléatoire) est abrégée par l'ouverture de l'arrière du bateau: nous n'avons pas remarqué la traversée su MESSINA.
Arrivée à MESSINA: 10h30 _ 1785 Kms parcourus depuis la France.
Nous prenons l'autoroute à Messina, en direction PALERMO. De la difficulté pour trouver l'accès à cette bretelle. Cet autoroute A20 est à péage jusqu'à la sortie BUONFORNELLO. Une autre section d'autoroute est à péage, de CATANIA à MESSINA. Le restant est gratuit. Nous sortons de l'autoroute quelques plus loin de MESSINA, sortie VILLAFRANCA, strada 113 avec quelques achats alimentaires à SAPONARA; ensuite: BARCELLONA _ TINDARI _ PATTI _ SAN GIORGIO. (Nous téléphonons en FRANCE, suite à plusieurs SMS de nos enfants. Il se font du souci pour nous, car il y a eu un terremòto (tremblement de terre) à AQUILA dans la nuit de dimanche à lundi, et notre itinéraire était proche de ce lieu.
Au moment de ce drame, nous dormions en dessous de FIRENZA, éloigné de 200 Kms. Nous n'avons rien senti. Voilà pourquoi les "vigile del fuoco" et l'armée se déplaçaient sur l'autoroute de Rome.
Nous continuons par CAPO CAVALA, _PIRAINO (source d’eau potable au bord de la route), BROLO.
Coucher sur le petit port de SAN GREGORIO.
Mercredi 08 avril 2009. 15°
Départ ensoleillé sur la route S113. Petit déjeuner à Marina di CARONIA. Arrivée à CEFALU. Visite de la cathédrale, rues piétonnes, lavoir médiéval…il fait 32° dans le fourgon.
Continuité par l’ A19 gratuit, sur ENNA. Visite du château de Lombardie, vue sur la plaine et sur l’ETNA très enneigé et ensuite, direction CALTANISSETTA. Une des cibles de notre voyage, cette ville nous a été citée pour ses festivités pascales par l’italienne au 4x4, que nous avons côtoyé dans le ferry de MESSINA. Cette personne nous a donné rendez-vous à PIETRAPERZIA, ce vendredi saint, car ce lieu vit une fête religieuse réputée. De France, notre étude de parcours nous avait conseillé la ville de SAN CATALDO.
CALTANISSETTA : Nous sommes arrivés dans cette ville au milieu de groupes de fanfares en procession. La police assurait la circulation entre rassemblements. Direction plein-centre, ou nous avons pris la place d’un véhicule qui partait : stationnement plat en plein centre sur le parking à côté du marché. Nous allons y passer la nuit.
La nuit a été au niveau de ce que l’on attendait : 16 groupes de fanfares accompagnaient respectivement leurs personnages religieux trônant des ensembles roulants plus que décorés, que des hommes poussaient au rythme des cortèges. Chaque groupe représentait une ville ou village de Sicile. Au milieu d’une foule nombreuse et d’une nuit à peu près douce, les animations ont continué tard dans la nuit ; les italiens sont un peuple nocturne.
Jeudi 09 avril 2009.
Marché à CALTANISSETTA ; il pleuvine. Nous achetons beaucoup de très bons produits locaux, ensuite direction PIETRAPERZIA , par une petite route qui se trouvera barrée à cause d’éboulis ; donc demi tour par la S164 vers Torreta. Nous déjeunons et remontons sur CALTANISSETTA et prenons la P103. Une route où nous circulons dans la boue pendant 5 kms. Aucune voiture, nous croisons seulement des gardes forestiers en 4x4, qui doivent se demander ce que des français font ici. Arrivé à Pietraperzia, nous tournons en ville, pour ensuite visiter plus loin la VILLA ROMANA DEL CASALE. Peu de cars de tourisme, nous admirons et filmons tranquillement les mosaïques, le soleil étant au rendez-vous. Ensuite PIAZZA ARMERINA, que nous traversons seulement ; et revenons sur PIETRAPERZIA.
Coucher dans une large rue de PIETRAPERZIA.
Vendredi 10 avril 2009. 16°
Ciel couvert. Nous allons nous renseigner pour le déroulement des festivités.
Venerdi’ Santo a PIETRAPERZIA :
14h30_ la vierge noire , le visage caché sous un voile noir, est sortie de son piédestal par la confrérie locale, et emmenée vers son fils, le Christ, situé dans une autre église.
17h00_ Jésus crucifié est transporté dans la chapelle de sa mère. La foule de croyants, un ruban rouge à la main, défilent devant le christ , pour passer ce ruban sur son corps.
20h00_Sous l’action de toute une foule, une croix illuminée fixée à un mât de plus de 10m de long est dressée à la verticale.
Cet ensemble pesant 1 tonne déambule dans les ruelles de la ville, sur les épaules de 40 porteurs. Le charme de cette procession réside dans la stabilité de cette croix. Autour de celle-ci, environ 200 personnes tiennent chacune un hauban blanc (sorte de ruban épais et solide) accroché autour du pieds de la croix, à 10 mètres de haut. Ce sont ces 200 rubans blancs, en forme de corolle renversée, qui stabilisent le mât surmonté par la croix. Derrière, la fanfare de la ville anime musicalement cette fête catholique. Un peu plus loin suit la vierge noire, à visage découvert. Viennent divers groupes habillés de costumes spécifiques, et un sépulcre.
Confrérie en tête, cette cérémonie emprunte un circuit bien défini, grandes et petites ruelles, s’arrêtant à la demande des habitants entassés sur leurs balcons. A chaque arrêt, chants bizarres formés de plaintes et cris effectués par les hommes de la confrérie ; des litanies sont récitées par la foule constituant les stabilisateurs du mât et le cortège. Des instruments émettent quelques notes de musique, et la manifestation se déplace pour de nouveau s’arrêter quelques numéros de rue plus loin. Imaginez 200 personnes tenant leur ruban tendu, entourant les 40 porteurs de ce mât, passant dans des ruelles étroites (certaines font pas plus de 5 mètres) . Suivant la largeur des ruelles, ils enroulent ou déroulent leurs rubans. Il faut que le mât reste bien vertical. Intéressant aussi lorsque cette corolle de rubans doit passer dans une ruelle à 90° .
Ce cortège religieux se termine sur la place principale de la ville, vers 1h00 du matin.
Coucher au même endroit, dans PIETRAPERZIA.
* Samedi 11 avril 2009. 15°
Petit déjeuné sur place, ensuite nous prenons la direction de Palazzo Adriano par la S 626. Je m’arrête pour filmer les paysages sur un terre-plein ; un véhicule italien est en stationnement. Quelques minutes plus tard, 2 hommes arrivent avec des paniers contenant des herbes.
Je m’approche et leur demande ce qu’ils ont ramassé. Ils me montrent des pousses de plantes qui se nomment ‘ aspàragi ‘ (asperges) .
La sauvage, que l’on trouve dans les collines est meilleure que celle qui est cultivée. Je lui fais comprendre que je ne connaissait pas cette plante, et lui demande si c’est bon. Son coffre de voiture étant ouvert, il déplie un papier contenant le panini que sa femme lui a préparé. Il m’ouvre ce petit pain et me montre le fromage frais qu’il contient, assaisonné de la plante ‘aspàrago’ (aspàragi au pluriel) ; ensuite il en coupe une tranche et me l’offre. C’est très bon, avec un petit goût inconnu. Tout en mangeant, il se lance dans la préparation culinaire de cette petite asperge. Là, je lâche pieds, car je comprends peu l’italien dans une suite de phrases construites, et avec une rapidité de langage. Il débouche une bouteille contenant du vin de pays qu’il a lui-même fait, spécifiant qu’il est naturel. Très bon vin. Ensuite il me montre les champignons qu’il a cueilli, m’en donne en me disant leur nom, et m’expliquant comment les préparer. (pas évidant l’italien….)
Nous reprenons notre route_ plein d’eau à l’entrée du village de MARIANOPOLI _ route P 112 _ Nous visitons PALAZZO ADRIANO (se souvenir du film ‘nouveau cinéma paradisio’ )
Face à l’église catholique se dresse une église orthodoxe intéressante. On y entre sur le coté, par une petite porte, en haut d’escaliers.
Nous reprenons la route en direction de PALERMO, en passant par CORLEONE (se souvenir du film ‘le parrain ) où nous faisons quelques achats. Nous arrivons à MONREALE vers 20h00. la conduite de nuit dans CATANIA a été difficile à cette heure-ci, un samedi soir. Il faut garder la tête froide, avoir des notions de scouts pour se repérer, conduire comme les italiens, et avoir une bonne co-pilote……..
Nous stationnons dans la rue principale, à 300 m après la cathédrale. Nous avons : boucherie, épicerie, boulangerie, pâtisserie, vins et liqueurs à portée de main. Ils sont encore ouverts. Je discute un moment avec le boulanger, ensuite je rejoins le fourgon et pose le pain. Ma femme me demande combien j’ai payé ce pain ! Surprise, je m’aperçois que je suis parti sans payer. J’y retourne illico ; le boulanger est derrière son comptoir le sourire aux lèvres………
Passeggiata ( promenade) dans les rues de MONREALE ; petite incursion dans la cathédrale, ouverte pour le déroulement d’une messe nocturne.
Mobylettes pétaradant vers le début de la nuit, éboueurs travaillant tôt, = repos nocturne court.
Dimanche 12 avril 2009. jour de Pâques
Le ciel est couvert. Nous visitons le cloître _ le jardin . Dans la cathédrale il y a encore une messe célébrée par un évêque, et chantée par des chœurs. 14h30_ la cathédrale ouvre aux visiteurs. L’intérieur est impressionnant. Nous montons vers la madone des cloches pour une vue générale de MONREALE ; et retour sur PALERMO par la même route que la veille. Reconnaissance de la ville en véhicule, ensuite
Stationnement et coucher dans la rue longeant la façade du palais normand, côté jardins Bonnano. 4 chiens abandonnés passent la nuit dans le jardin à 10 m de notre véhicule.
Lundi 13 avril 2009.
Bien dormi. Il pleut . Visite du palais normand. L’entrée se fait à l’arrière du bâtiment, ou stationnent les cars. Peu d’attente aux guichets, sous une pluie battante. Nous prenons des billets d’entrées pour la partie palais (visite par groupe, guide ne parlant pas le français) et pour la chapelle Palatine, où l’importance de visiteurs gênent les prises de vues (visite non régulée).
A la sortie, nous trouvons le soleil. Ce qui nous permet de visiter la cathédrale, découvrir le carrefour des 4 fontaines, ainsi que de vérifier si les nus de la Fontana delle Vergogne (fontaine de la honte) n’ont toujours pas de nez.
Découverte du marché de Vucciria. Achat de vin sicilien à la tirette, et de produits alimentaires.
Nous reprenons la route en direction de SEGESTE. 10mn d’arrêt sur le parking du temple et sans visiter, nous continuons sur CASTELLAMARE DEL GOLFO et puis SCOPELLO.
Arrêt et coucher sur un petit parking de plage où stationne 1 c-car suisse. Achat de pizzas et d’une carafe de vin blanc frais de la région, à la buvette de la plage. Le vin blanc est très bon et aussi très apprécié par nos voisins suisses. 2 autres c-cars arrivent pour la nuit.
* Mardi 14 avril 2009.
Départ pour visiter la réserve de ZINGARO, soleil magnifique. Nous faisons la moitié du parcours de la réserve, et revenons par le même chemin.
Petit déjeuner tardif à MACARI, en bord de mer. Un français vient nous converser presque 1h00. Quand il a vu un véhicule 42 il est venu, car il a vécu à Saint-Etienne.
Depuis plus d’un an, il sillonne (hors camping) la Sicile avec sa femme. Vous le reconnaîtrez facilement : c-car blanc, immatriculé ‘département 68’ et tractant une remorque fermée. Si vous le rencontrez, donnez-lui le bonjour de ma part.
Plein d’eau au village de MACARI. Nous prenons la route pour ERICE ; visite du château et du village dans le brouillard. Nous redescendons avec une visibilité réduite à 20m. Nous traversons TRAPANI , longeons la route côtière par les marais salants et arrivons à MARSALA.
Coucher sur le terrain jouxtant le petit port de pêche de MARSALA, en bord de mer ; 2 c-cars allemands sont stationnés. De l’autre côté de la route, il y a plusieurs immeubles en construction.
Mercredi 15 avril 2009.
Il fait très beau. Nous allons au marché central de Marsala. Une femme nous accoste : elle est française, mariée à un Italien de Strasbourg. Il sont venus participer à un mariage familial. Le marché est agréable, nous achetons du poisson frais à un pêcheur. Ensuite, il nous le vide et l’écaille.
Le tout au frigo, nous visitons la ville et le port. Nous rejoignons l’épicerie qui nous a vendu les tickets de stationnement. Le propriétaire parle un peu le français. Il a aménagé un coin dégustation sur un gros tonneau vide, en bois. 5 différentes bouteilles de Marsala sont entamées ; je suis venu pour acheter de la Marsala aux œufs. Il en a 2 sortes en rayon : il les ouvre et nous en sert. Ce produit que je connais depuis plus de 50 ans ne s’appelle plus Marsala. Il continue à être fabriqué localement en petite production sous l’appellation : vin liquoreux à l’œuf, élaboré avec de la Marsala (16 ou 18°). Après avoir rangé quelques caisses de Marsala dans le véhicule, nous longeons les marais salants et les moulins. Rencontre avec le ‘poète des salines’ qui me donne une interview, et me chante une chanson typiquement sicilienne.
Nous prenons la direction de SELINUNTE. Coucher dans la marina de SELINUNTE, à côté d’un couple de vénitiens très sympathiques.
Jeudi 16 avril 2009.
Temps magnifique. Visite du temple à SELINUNTE, à ne pas manquer. Beaucoup de lézards verts et de salamandres noires, donc pas de serpent. Un gardien du site du bord de mer nous permet de monter notre véhicule sur le parking du haut, ce qui nous évite une marche sous le soleil. Ensuite nous nous arrêtons à SCIACCA avec ses maisons posées en étages, autour du port.
Sur la place principale, les glaces sont vraiment délicieuses, j’en reprends une deuxième. Nous descendons au port par des escaliers et des passages entre chaque maison (certains très étroits), c’est assez drôle. L’arrivée de chaque bateau de pêche amène diverses criées (à la mode italienne). A découvrir.
Montée dans la vallée de RIBERA : le long de la route, achat d’une caisse d’oranges siciliennes (à très grosse peau) ; à cette époque, ce sont les dernières. Ces producteurs n’ont pas de balance, donc c’est au volume.
Direction ROSSELO _ PORTO EMPEDOCLE _ SAN LEONE, port d’Agrigento, ou nous passons la nuit sur la place du port touristique
Vendredi 17 avril 2009.
Temps beau mais brumeux. Visite incontournable de la vallée des temples (beaucoup de temples encore debout), et du musée.
Ensuite nous allons voir le château MONTECHIARO : belles vues et promenade en bord de mer. Plus loin LICATA _ GELA _et CALTAGIRONE où nous passons la nuit sur le parking San Giovanni, aire c.cars, + eau potable.
* Samedi 18 avril 2009.
Beau temps, couvert de temps en temps. Visite de CALTAGIRONE, avec ses escaliers en céramiques, palais municipal, etc.…..
Nous rejoignons parking San Giovanni, aire C.C. Là, 3 gros C.C romains attendent pour faire le plein d’eau, et regardent notre petit véhicule avec dédain…Les romains se croient tous sortis de la cuisse de Jupiter. S’ils savaient ce que je les emm…..
Nous prenons la route pour VIZZINI (toutes les années, se déroule en mars la fête du fromage). Pluies, brouillard nous accompagnent. Achat de fromages de chèvres délicieux, surtout un gros avec des boules de poivre à l’intérieur. J’ai voulu en ramener un morceau en France, il était toujours aussi bon. Nous descendons sur RAGUSA _ et à Marina RAGUSA, nous couchons sur un terre-plein en bord de mer (il n’y en a qu’un, le reste est interdit).Le vent est fort et la mer mauvaise, avant de dormir, je déplace le véhicule pour moins entendre le bruit des vagues.
Dimanche 19 avril 2009.
Vent et ciel couvert. Par DONNALUCATA, nous montons à SCICLI (marché, monastère et belles maisons importantes).
Ensuite la route nous mène à CAVA d’ALIGA _ POZZALLO _ ISPICA _ PACINO où nous tombons sur une concentration d’anciennes fiat 500 (appelée ‘topolino’ ) des années ‘ 50 ‘ . Il y en a au moins 60, toutes aussi belles, de la plus vieille à la plus récente Abarth.
Ensuite PORTOPALO di CAPO PASSERO et MARZAMEMI ou nous passons la nuit sur le port de plaisance.
Lundi 20 avril 2009.
Le ciel est gris. Visite de NOTO sous la pluie. Belle ville reconstruite après le tremblement de terre de 1693. Un autre récent a détruit le dôme de la cathédrale. Nombreux palais. Ville intéressante.
Passage par AVOLA. Dans une épicerie, près du port nous achetons, avec dégustation des produits confectionnés par l’épicière : artichauts en bocaux, aubergines au vinaigre, tomates séchées dans l’huile, beignets, amandes d’Avola…..
Dans la même rue se trouve un poissonnier et une cave où l’on déguste et achetons un vin rouge d’Avola fruité (13°) en vrac, + un cubitainer pour la France. Coucher à OGNINA, en bord de mer.
Mardi 21 avril 2009.
Réveil avec le soleil et arrivée à SIRACUSA, ville pleine de policiers _ carabiniers _ garde civile _ armée. Stationnement sur le parking du belvedere S. Giacomo, sur isola di ORTIGIA. Visite partielle de cette île car le président italien (Berlusconi) assiste à un congrès, d’où ce déploiement de maréchaussée.
Pour le centre de SIRACUSA, visite du musée gratuitement : c’est la semaine de gratuité. Découverte d’une fabrique artisanale de papyrus. Rendez-vous pris pour le lendemain, d’une visite filmée + interview avec le propriétaire qui parle un peu le français. SIRACUSA est l’un des rares endroits dans le monde où l’on cultive et fabrique le papyrus.
Coucher au centre de SIRACUSA, parcheggio von Platen (incontournable). 1 c.car + 2 personnes + électricité + douches chaudes : 15 €. pour 24H .
Mercredi 22 avril 2009.
Temps couvert, quelques rayons de soleil. Visite de l’Angolo del papiro. Le propriétaire nous commente (moitié français et italien), l’histoire, son utilisation historique et actuelle, et nous montre comment fabriquer une feuille de papyrus. Un plant de papyrus nous accompagnera tout le restant du voyage. Intéressante découverte, cela change des vieilles pierres.
Visite heureusement gratuite de Néapolis, sous une averse de pluie. Sans intérêt, car beaucoup trop d’échafaudages, de camions et ouvriers. Le site est aménagé pour de prochains spectacles, gradins en bois montés, barrières d’interdiction pour chantiers.
Nous partons en direction de CATANIA sous une pluie battante, à la rencontre de bouchons routiers, rues inondées, torrents d’eau dévalant les rues et routes. Coucher sur le parking du port touristique à ACI TREZZA (après être passé par ACI CASTELLO).
* Jeudi 23 avril 2009.
Il fait beau, ma femme range le c.car, je vais filmer les gros bateaux de pêche ancrés sur le port. Les pêcheurs préparent hameçons et filins ; l’un d’eux m’apporte un café (et toujours cette gentillesse sicilienne). Ensuite nous partons pour CATANIA.
Je trouve une place de parking à 300 m. du centre et du marché aux poissons. Impressionnant ; beaucoup de pêcheurs criant dans tous les sens ; je n’ai jamais autant vu de produits de la mer encore vivants, sur un marché ; toutes sortes de poulpes qui vous regardent : tendez-leur la main, ils vous avancent une tentacule. Beaucoup de choses à visiter à CATANIA.
Près du centre un petit musée s’implante dans la maison où est né le compositeur Vincenzo BELLINI (1801-1835). Le personnel est très agréable, et, un rappel de l’air de ‘ la NORMA ‘ fait plaisir.
Nous partons sur PATERNO _ BIANCAVILLA _ ADRANO _ BRONTE ( source d’eau )_ MALETTO _ et coucher à RANDAZZO, derrière l’église.
Ma chère épouse me prépare les petits anchois à la poêle ainsi que les crevettes cuites dans la marsala que nous avons achetés frais à CATANIA. Surprenante gastronomie pour des produits moyens trouvés rarement frais dans nos villes.
Vendredi 24 avril 2009. ( 11 ° )
Beau temps. Nous roulons vers PASSOPISCIERO _ LINGUAGLOSA _ VENA .
à ZAFFERANA ETNEA, il pleut, l’Etna est couvert. Nous redescendons sur la côte vers PAZILLO _ STAZZO _ ACI REALE et revenons sur le port d’ ACI TREZZA . Il y a beaucoup de Siciliens dans les rues ce soir. 2 ° nuit sur le port.
Samedi 25 avril 2009.
Beau temps très tôt ce matin ; nous décidons de monter sur l’ Etna. Petit déjeuner pris sur le refuge de SAPIENZA avec un soleil magnifique, de la neige par ci par là et peu de touristes.
Le téléphérique nous monte à la station (très enneigée) où nous prenons ensuite les bus 4 x 4 . Ceux-ci nous transportent à 3000 m. d’altitude par un défilé creusé dans la neige avec des hauteurs de plus de 8 m. à certains passages. En haut, un vent violent, glacial et un soleil plus que lumineux, nous obligent à porter : lunettes de soleil, anoraks, coiffures, gants ; heureusement que l’on a tout prévu. Plus haut la montée ne peut se faire qu’avec des équipements aux pieds, mais cela vaut le déplacement . Quelques centaines de mètres à pieds nous permettent d’admirer ces paysages sublimes ; à certains endroits le rocher chaud a fait fondre la neige et des fumeroles s’échappent du sol.
Nous redescendons au refuge, vers 14h ; de nombreux touristes commencent à affluer, entre autre beaucoup de touristes asiatiques, gros appareils photos (dernier cri) en bandoulière, chaussures de ville….. et certains en costumes.
Nous reprenons la route vers la mer. ZAFFERANA ETNEA est entièrement dans le brouillard. A GIERRA, les monuments, églises et palaces ont été restaurés ; ils sont clairs ce qui change de la vétusté de la Sicile. Sur la route menant à TAORMINA, nous passons la nuit à FIUMEFREDO di SICILIA, sur un terre-plein, à côté de 2 c.cars français.
Dimanche 26 avril 2009.
Nous circulons dans TAORMINA sous un ciel couvert et nous montons à CASTELMOLA . Impossible de stationner au château ; c’est un cul sac. Nous redescendons de 2 kms pour le petit déjeuner, en dominant la vallée et une mer brumeuse. Pas de visite pédestre d’une TAORMINA brumeuse. Nous longeons la mer jusqu’à MESSINA en ayant retrouvé le soleil.
Embarquement sans problème à 15H , très peu de monde. Voir * " la pénible " Nous avons fait 2268 kms en Sicile.
Débarquement à VILLA SAN GIOVANNI, puis nous allons à REGGIO CALABRIA. Ce détour nous permet d’aller manger une glace délicieuse dans la pâtisserie très réputée qui se trouve en face de la gare centrale ferroviaire. 1,50 € le cornet de 2 parfums. Un deuxième ne me fait pas peur.
Nous reprenons l’autoroute gratuit vers VILLA SAN GIOVANNI _ PIZZO ou nous passons la nuit sur son bord de mer. Beaucoup d’Italiens ce soir.
Lundi 27 avril 2009.
Reprise de l’autoroute jusqu’à LAMEZIA TERME . petits virons en CALABRIA et nous passons la nuit dans le village de CAMPORA SAN GIOVANNI (2 années de suite nous avons loué ici une villa au bord de mer) . La nuit est très pluvieuse.
Mardi 28 avril 2009.
Nous allons au marché pour acheter des aubergines en bocaux et des tomates séchées à l’huile. Nous retrouvons une marchande qui nous reconnaît et nous emmène dans son appartement pour nous fournir ce que l’on recherche (ses bocaux personnels) avec en plus des olives noires délicieuses qu’elle fait sécher. Nous rencontrons ‘Salvator x….’ qui vient d’acheter un appartement de 80 m2 + terrasse à CAMPORA S.G. Il nous offre caffè et cappuccino au bar, nous invite à dîner pour le lendemain. Malheureusement nous ne pouvons rester.
Nous prenons la route et au-dessus de Salerne, à BARONISSI nous achetons dans un magasin spécialisé: babas au limoncello, bonbons aux réglisses et autres parfums pour la route (les bonbons sont délicieux).
Nous reprenons l’autoroute pour sortir à SAN VITTORE del LAZIO et aller à ROCCA d’EVANDRO
* Mercredi à Jeudi .
Grosses bouffes dans les produits locaux. A signaler la mozzarèlla di bùfalo (fromage blanc de buffle). Certains grands restaurants parisiens se font livrer le jour même, en voiture, des mozzarelles de buffles pour des clients qui ont du goût. Ce produit est fabriqué artisanalement dans cette région. Il a la forme d’une boule blanchâtre d’un diamètre d’environ 8 à 10 cms et se vends au poids ; dans l’assiette on coupe cette boule, le fromage est spongieux et délivre un petit lait. Il faut le déguster simplement. 1 jour après sa fabrication, il est délicieux ; 2 jours un peu moins et 4 jours c’est du gâchis. La mode actuelle est de manger de la ‘mozzarelle’(de vache) à toutes les sauces et dans touts les plats ; on ne peut pas commander une pizza sans que l’on vous mette de la soi-disant ‘mozzarelle’ (de vache). Ce n’est pas de la vraie mozzarèlla. De l’autoroute, sortez à SAN VITTORE del LAZIO, vous trouverez de suite 2 magasins de produits typiques, l’un à gauche, l’autre à droite ; Dans de grands récipients en inox baignent ces boules blanchâtres, fraîchement apportées. Prise d’eau à la fontaine de ROCCA d’EVANDRO
Vendredi 01 mai 2009.
Nous reprenons l’autoroute, direction : la France. Nuit à la station de ASTI- Est.
Samedi 02 mai 2009.
Passage des Alpes par le tunnel de Fréjus, le col étant fermé. Arrivée à Saint Etienne, avec un kilométrage de 6100 kms effectués.
NOTA : _Je signale que mon parcours est jalonné de passages difficiles pour un camping-car, type ‘gros ventre’ et grand porte-à-faux arrière.
C’est pour cela que j’ai donné les dimensions de mon véhicule.
_Certains renseignements et adresses m’ont été donnés par des personnes locales.
_Côté règlementations des camping-cars, nous avons rarement été gênés par des interdictions ou des barres, et les différentes polices
nous ont été plutôt favorables (sauf pour la présence du président italien, cela se comprend).
_nuits ‘hors camping’ : se mettre à la place des personnes qui ont une maison, une propriété, des cultures et arbres fruitiers, des
animaux…. Et qui s’aperçoivent de la présence d’un véhicule à l’arrêt, rideaux tirés…….Les idées et la peur traversent vite les têtes.
_Tenir compte des milliers de camping-cars italiens qui se jettent sur les bords de mers lors des vacances, en particulier août.
Yvette et Antoine
Période du 05 Avril 2009 _ au 02 mai 2009
camping-car: fourgon Mercédès _ homologué camping-car _ avec douche et wc (mais sans chauffage, ni store extérieur, ni panneau solaire).
dimensions: Long: 5m70 _ larg: 2m00 _ haut:2m55 .
aucun moyen de locomotion supplémentaire.
Langue italienne: quelques notions avant de partir, + un gros et un petit dictionnaire.
Nous avons remarqués, dans les différents pays visités, que d'essayer de parler dans le langage des habitants conduit à de
merveilleux moments, de grandes gentillesses, et de surprenants résultats.
Préparation touristique: étude de 4 à 5 types de guides (bibliothèque municipale) .
internet (documents de différents séjours en c-cars)
plans des villes obligatoires, voir offices de tourismes locaux et plans sur guides
pas de GPS , mais une boussole et des cartes michelin très détaillées (1 :200 000 maxi)
Thèmes: découverte de la Sicile: l'historique, la gastronomie, le social, les traditions....
Repères: priorité d'assister aux fêtes pascales (du mercredi saint _ au dimanche de Pâques)
vivre ce que l'on ne voit pas dans toutes les publicités touristiques.
éviter le trop-plein touristique.
faire l'ascension de l'Etna avec de bonnes conditions météos.
matériel: caméra vidéo HD, trépieds, mono pieds, micro, enregistreur, sac à dos ....
pour faire un court-métrage vidéo sur la Sicile. (valeur de l'ensemble: 9000 €)
situation sociale: couple âgé de plus de 60 ans, peu sportif.
Intendance: aucun stock de produits français au départ de France. Achats sur place dans les petits commerces, le long des routes et en
particulier sur les marchés des villes et villages.
Gaz : 1 b. 13 Kg pour le frigo et la cuisson ; 2 b. 6 Kg pour l’eau chaude et pour remplacer la 13 kg si nécessaire.
Je signale l’impossibilité d’échanger une bouteille de 13kg ‘standard’ et une 6 kg ‘Total’ dans toute la communauté européenne,
sauf la marque ‘Camping gaz’ (27 pays en 2009…….sans commentaires) . J’ai avec moi un appareil pour remplir les 13kg en
GPL aux stations carburants ; maintenant en Italie c’est interdit.
Electricité : 1 batterie moteur _ 1 batterie cellule _ et 1 batterie moteur supplémentaire avec système indépendant de branchement.
Eau : 75 L en 2 réservoirs, et une 2° pompe à eau servant à remplir les réservoirs à eau (je peux me servir à n’importe quelle
fontaine potable, et sans robinet avec pas de vis).
Cultures locales et produits recherchés pour la consommation sur place ainsi que pour ramener en France: Tomates (type romaines)entières séchées, baignant dans l’huile (apéritif ou autre)_ aubergines préparées de différentes façons et conservées dans une solution vinaigrée pour l’apéritif ( l’aubergine est une spécialité sicilienne et calabraise) _ petits artichauts frais, si tendres que l’on mange entièrement le cœur, sans en enlever le touffu interne ; ils sont conservés en bocaux (pour l’apéritif).
Amandes d’Avola (on les trouvent dans les dragées de grandes qualités), petites saucisses de porc conservées dans l’huile, ou sèches _ fromages de VIZZINI _ aspàragi sauvage (petite asperge sauvage que l’on cueille en montagne) _ oranges siciliennes de RIBERA _ diverses sortes de citron __ origan en branche _ liqueur limoncello _ marsala _ et autres……
Produits de la mer : tout est frais et souvent encore vivant . On trouve de tout, du très très gros poisson à l’alevin.
Arrêts pour la nuit: pas de bivouac en pleine nature, seulement dans les villes, villages, et assez loin des campings et hôtels (politesse oblige).
Lorsque l'on en demande la permission, il n'y a jamais de refus, et même on nous propose de l'eau.
Stationnements de nuits gratuits, sauf spécifications
Circuit routier: éviter les autoroutes français à péages (beaucoup trop chers pour les c-cars).
prendre le plus souvent les départementales.
prendre en général le sens contraire des circuits donnés par les guides.
Liaisons: un téléphone portable à recharges (avec l’option CE), pour nous joindre en cas d'urgence. Les appels en France se font en utilisant des cartes internationales dans les cabines publiques. Une International phone card (à gratter) à 5 Euros représente en théorie 96 minutes de communications, à n'importe quelle heure de la journée.
Vie animale: aucun moustique, mouche à notre période ( un seul moustique dans l’air, il est pour moi …..) . Les seuls reptiles aperçus sont les lézards en grand nombre, et les salamandres noires ou marrons, inoffensives. Par contre, dans certaines villes (Palermo, Marsala ...... ) beaucoup de chiens errants, mais non dangereux. Vous faites semblant de prendre une pierre au sol et de leur la balancer, ils se sauvent.
Circulation: Circulation sans difficultés sur autoroutes italiennes. Pas de problèmes non plus en Sicile y compris sur les petites routes : le réseau est généralement en bon état. Par contre la fréquentation des agglomérations et villages requiert une bonne dose de sang-froid et de patience, des rétroviseurs bien réglés et un chef de bord en état d’alerte maximum : les interdictions sont ignorées (feux, priorités, stationnement), chacun pour soi, mais en définitive tout se passe bien même si ça… passe toujours très près ! Des scooters et des triporteurs, ceux-ci souvent à vocation utilitaire : vente de poissons, légumes, fruits. Pas d’agressivité de la part des usagers de la route. On est aimablement renseigné si besoin.
Psychose du radar: Alors là, chapeau.... Cela faisait longtemps que je n'ai pas conduit aussi décontracté. Pas de hantise d'une punition pour 51, 71, 91 Km/heure. Les radars, ils sont rares en Sicile. Les jumelles: nous avons croisé un seul endroit de contrôle; dans une ligne droite ils se distinguaient au moins à 200 m, et en plus, leur voiture avait le gyrophare éclairé.....Il faut conduire en Sicile pour comprendre. Je pense que divers endroits d' Italie sont semblables.
Stationnement dans les villes : appareils au sol, gérant un ensemble de stationnement.
Tickets à gratter aux dates, heures du stationnement, tickets de 30 ou 60 minutes vendus dans les épiceries ou tabacs.
Météo: un manque de soleil. Nous avons été un peu gêné par la pluie. On s'y habitue. Pas de baignade.
Les températures citées, sont des températures nocturnes mini (intérieur C-car).
Déplacement en Sicile: 2268 kms effectués _ Toutes les stations à carburants ferment longtemps l'après-midi; certaines délivrent du carburant avec des monnayeurs automatiques, qui ne parlent pas français.
Sécurité: sur les autoroutes italiens, arrêts seulement dans les stations à carburants, et non sur les aires de services. Mon matériel de valeur, je le porte toujours dans le dos, et souvent, la caméra en main ou en bandoulière. Ma femme a son sac à main. Nous n'avons jamais ressenti, même dans les villes de Palermo et Catania, un moment d' insécurité. Ce qui nous dispensait pas de certaines précautions.
Notbook: un petit carnet 'clairefontaine' , tenu à jour par mon épouse.
Cela permet d’y retrouver des choses intéressantes lors d’autres voyages.
* " la pénible " appellation trouvée par mon épouse, pour définir une personne féminine (qui doit se prénommer Lucie) .Nous avons apprécié le travail qu'elle a fait en publiant sur internet, son " carnet de voyage en Sicile " et avons vécu nos vacances avec un suivi de celui-ci. Lorsque nous arrivions dans une ville, village, ou site touristique, nous nous posions la question: que dit " la pénible " sur cet endroit ? alors mon épouse me lisait le paragraphe concerné. Ensuite nous commentions notre situation par rapport à la sienne.
Divers : _ très bonne viande en Sicile, au prix de 10 à 14 €le kg de rumsteck _ entrecôte chez le boucher.
_ produits frais de la mer beaucoup moins chers que chez les bons poissonniers français.
_ limoncello : liqueur faîte avec la pelure de citron macérée dans l’alcool. Le meilleur est celui de SORRENTO ((soi-disant)
Goûtez celui de Sicile ; choisissez le avec un pourcentage non inférieur à 28° _ boisson qui plaît à la gente féminine.
Vous laissez votre bouteille dans le congélateur. Si vous avez des petits verres digestifs sans pieds, vous les passez sous l’eau et
Mettez-les dans le congélateur. Tout est à votre disposition lorsque vous voudrez, par une chaude soirée, une délicieuse liqueur
Glacée dans des verres givrés . Cela se boit comme du petit lait….. ( attention à l’abus d’alcool……..)
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DEPART SAINT-ETIENNE (Loire) _dimanche 05 avril 2009, à 11h00 .
Passage par le tunnel de Fréjus: tous les cols des Hautes-Alpes sont fermés, suite à de récentes chutes de neige. autoroutes italiens par Alessandria . Ne pas passer par Gênes, comme l'indiquent les logiciels routiers; sur Gênes il y a trop de virages, de ponts, de tunnels, et de bouchons.
Les autoroutes italiens sont de quelques centimes d'€uros plus chers pour la catégorie C.cars par rapport à la catégorie voiture. (catégorie 6 pour les C. cars). Sauf le passage du tunnel de Fréjus + quelques kms à la suite, qui sont beaucoup plus chers.
Un conseil: roulez sans vous arrêter pendant le temps où les routiers et les italiens s'arrêtent pour manger. Quelle tranquillité sur le goudron, car les stations et aires d'autoroute sont pleines.
Ensuite quand ce petit monde est reparti, les stations sont presque vides, aucune queue pour les toilettes, et vous pouvez prendre une douche librement (les douches sont gratuites dans les stations d'autoroute italiennes).
Dans les stations du nord et du centre de l'Italie, vous êtes accostés souvent par des personnages qui veulent vous faire faire une bonne affaire (caméras, ordinateurs, appareils photos.....) si vous aimez les prestidigitateurs, regardez plutôt l'émission de Patrick Sébastien, certains samedi soir à la TV. Par contre si vous voulez le vivre, pas de problème car ils sont très fort.
Coucher dans une station d'autoroute en dessous de FIRENZE sud, au milieu des routiers.
Lundi 06 avril 2009. 16°
Continuité du trajet, arrêt dans une station pour le gasoil. On s'installe pour le petit déjeuner, et achat de panini fresco (petits pains frais).
Nous remarquons un convoi de "vigile del fuòco" (pompiers) qui se ravitaillent.
En dessous de Rome, sur notre gauche la chaîne de montagne est enneigée.....
Après Salerno, l'autoroute est gratuit. Pour l' élargissement de cet autoroute à 2 voies, nous avons des travaux sur plus de 300 kms jusqu'à Reggio Calabria. Mais la circulation est correcte, à 80/100km/h, malgré des panneaux demandant des vitesses moindres. Aucun bouchon. Nous sortons à BAGNARA CALABRIA et découvrons la route clairsemée d'éboulis de terrains.
Nous couchons sur une petite place, au bord de la mer; plus loin sont stationnés 2 C-cars allemands. Sur cette place se trouve un robinet d'eau potable.
* Mardi 07 avril 2009. 18°
Petit déjeuner sur place, ensuite nous reprenons l'autoroute pour VILLA SAN GIOVANNI.
L'embarquement se fait sans problème ( voir plus haut notre petite histoire avec "la pénible").
Le véhicule stationné à l'intérieur du ferry, nous entamons la conversation avec une dame âgée en Land Rover 4x4, très dynamique, qui fait la traversée à Messina pour mener son chien chez un vétérinaire sicilien. La discussion (le mot est très aléatoire) est abrégée par l'ouverture de l'arrière du bateau: nous n'avons pas remarqué la traversée su MESSINA.
Arrivée à MESSINA: 10h30 _ 1785 Kms parcourus depuis la France.
Nous prenons l'autoroute à Messina, en direction PALERMO. De la difficulté pour trouver l'accès à cette bretelle. Cet autoroute A20 est à péage jusqu'à la sortie BUONFORNELLO. Une autre section d'autoroute est à péage, de CATANIA à MESSINA. Le restant est gratuit. Nous sortons de l'autoroute quelques plus loin de MESSINA, sortie VILLAFRANCA, strada 113 avec quelques achats alimentaires à SAPONARA; ensuite: BARCELLONA _ TINDARI _ PATTI _ SAN GIORGIO. (Nous téléphonons en FRANCE, suite à plusieurs SMS de nos enfants. Il se font du souci pour nous, car il y a eu un terremòto (tremblement de terre) à AQUILA dans la nuit de dimanche à lundi, et notre itinéraire était proche de ce lieu.
Au moment de ce drame, nous dormions en dessous de FIRENZA, éloigné de 200 Kms. Nous n'avons rien senti. Voilà pourquoi les "vigile del fuoco" et l'armée se déplaçaient sur l'autoroute de Rome.
Nous continuons par CAPO CAVALA, _PIRAINO (source d’eau potable au bord de la route), BROLO.
Coucher sur le petit port de SAN GREGORIO.
Mercredi 08 avril 2009. 15°
Départ ensoleillé sur la route S113. Petit déjeuner à Marina di CARONIA. Arrivée à CEFALU. Visite de la cathédrale, rues piétonnes, lavoir médiéval…il fait 32° dans le fourgon.
Continuité par l’ A19 gratuit, sur ENNA. Visite du château de Lombardie, vue sur la plaine et sur l’ETNA très enneigé et ensuite, direction CALTANISSETTA. Une des cibles de notre voyage, cette ville nous a été citée pour ses festivités pascales par l’italienne au 4x4, que nous avons côtoyé dans le ferry de MESSINA. Cette personne nous a donné rendez-vous à PIETRAPERZIA, ce vendredi saint, car ce lieu vit une fête religieuse réputée. De France, notre étude de parcours nous avait conseillé la ville de SAN CATALDO.
CALTANISSETTA : Nous sommes arrivés dans cette ville au milieu de groupes de fanfares en procession. La police assurait la circulation entre rassemblements. Direction plein-centre, ou nous avons pris la place d’un véhicule qui partait : stationnement plat en plein centre sur le parking à côté du marché. Nous allons y passer la nuit.
La nuit a été au niveau de ce que l’on attendait : 16 groupes de fanfares accompagnaient respectivement leurs personnages religieux trônant des ensembles roulants plus que décorés, que des hommes poussaient au rythme des cortèges. Chaque groupe représentait une ville ou village de Sicile. Au milieu d’une foule nombreuse et d’une nuit à peu près douce, les animations ont continué tard dans la nuit ; les italiens sont un peuple nocturne.
Jeudi 09 avril 2009.
Marché à CALTANISSETTA ; il pleuvine. Nous achetons beaucoup de très bons produits locaux, ensuite direction PIETRAPERZIA , par une petite route qui se trouvera barrée à cause d’éboulis ; donc demi tour par la S164 vers Torreta. Nous déjeunons et remontons sur CALTANISSETTA et prenons la P103. Une route où nous circulons dans la boue pendant 5 kms. Aucune voiture, nous croisons seulement des gardes forestiers en 4x4, qui doivent se demander ce que des français font ici. Arrivé à Pietraperzia, nous tournons en ville, pour ensuite visiter plus loin la VILLA ROMANA DEL CASALE. Peu de cars de tourisme, nous admirons et filmons tranquillement les mosaïques, le soleil étant au rendez-vous. Ensuite PIAZZA ARMERINA, que nous traversons seulement ; et revenons sur PIETRAPERZIA.
Coucher dans une large rue de PIETRAPERZIA.
Vendredi 10 avril 2009. 16°
Ciel couvert. Nous allons nous renseigner pour le déroulement des festivités.
Venerdi’ Santo a PIETRAPERZIA :
14h30_ la vierge noire , le visage caché sous un voile noir, est sortie de son piédestal par la confrérie locale, et emmenée vers son fils, le Christ, situé dans une autre église.
17h00_ Jésus crucifié est transporté dans la chapelle de sa mère. La foule de croyants, un ruban rouge à la main, défilent devant le christ , pour passer ce ruban sur son corps.
20h00_Sous l’action de toute une foule, une croix illuminée fixée à un mât de plus de 10m de long est dressée à la verticale.
Cet ensemble pesant 1 tonne déambule dans les ruelles de la ville, sur les épaules de 40 porteurs. Le charme de cette procession réside dans la stabilité de cette croix. Autour de celle-ci, environ 200 personnes tiennent chacune un hauban blanc (sorte de ruban épais et solide) accroché autour du pieds de la croix, à 10 mètres de haut. Ce sont ces 200 rubans blancs, en forme de corolle renversée, qui stabilisent le mât surmonté par la croix. Derrière, la fanfare de la ville anime musicalement cette fête catholique. Un peu plus loin suit la vierge noire, à visage découvert. Viennent divers groupes habillés de costumes spécifiques, et un sépulcre.
Confrérie en tête, cette cérémonie emprunte un circuit bien défini, grandes et petites ruelles, s’arrêtant à la demande des habitants entassés sur leurs balcons. A chaque arrêt, chants bizarres formés de plaintes et cris effectués par les hommes de la confrérie ; des litanies sont récitées par la foule constituant les stabilisateurs du mât et le cortège. Des instruments émettent quelques notes de musique, et la manifestation se déplace pour de nouveau s’arrêter quelques numéros de rue plus loin. Imaginez 200 personnes tenant leur ruban tendu, entourant les 40 porteurs de ce mât, passant dans des ruelles étroites (certaines font pas plus de 5 mètres) . Suivant la largeur des ruelles, ils enroulent ou déroulent leurs rubans. Il faut que le mât reste bien vertical. Intéressant aussi lorsque cette corolle de rubans doit passer dans une ruelle à 90° .
Ce cortège religieux se termine sur la place principale de la ville, vers 1h00 du matin.
Coucher au même endroit, dans PIETRAPERZIA.
* Samedi 11 avril 2009. 15°
Petit déjeuné sur place, ensuite nous prenons la direction de Palazzo Adriano par la S 626. Je m’arrête pour filmer les paysages sur un terre-plein ; un véhicule italien est en stationnement. Quelques minutes plus tard, 2 hommes arrivent avec des paniers contenant des herbes.
Je m’approche et leur demande ce qu’ils ont ramassé. Ils me montrent des pousses de plantes qui se nomment ‘ aspàragi ‘ (asperges) .
La sauvage, que l’on trouve dans les collines est meilleure que celle qui est cultivée. Je lui fais comprendre que je ne connaissait pas cette plante, et lui demande si c’est bon. Son coffre de voiture étant ouvert, il déplie un papier contenant le panini que sa femme lui a préparé. Il m’ouvre ce petit pain et me montre le fromage frais qu’il contient, assaisonné de la plante ‘aspàrago’ (aspàragi au pluriel) ; ensuite il en coupe une tranche et me l’offre. C’est très bon, avec un petit goût inconnu. Tout en mangeant, il se lance dans la préparation culinaire de cette petite asperge. Là, je lâche pieds, car je comprends peu l’italien dans une suite de phrases construites, et avec une rapidité de langage. Il débouche une bouteille contenant du vin de pays qu’il a lui-même fait, spécifiant qu’il est naturel. Très bon vin. Ensuite il me montre les champignons qu’il a cueilli, m’en donne en me disant leur nom, et m’expliquant comment les préparer. (pas évidant l’italien….)
Nous reprenons notre route_ plein d’eau à l’entrée du village de MARIANOPOLI _ route P 112 _ Nous visitons PALAZZO ADRIANO (se souvenir du film ‘nouveau cinéma paradisio’ )
Face à l’église catholique se dresse une église orthodoxe intéressante. On y entre sur le coté, par une petite porte, en haut d’escaliers.
Nous reprenons la route en direction de PALERMO, en passant par CORLEONE (se souvenir du film ‘le parrain ) où nous faisons quelques achats. Nous arrivons à MONREALE vers 20h00. la conduite de nuit dans CATANIA a été difficile à cette heure-ci, un samedi soir. Il faut garder la tête froide, avoir des notions de scouts pour se repérer, conduire comme les italiens, et avoir une bonne co-pilote……..
Nous stationnons dans la rue principale, à 300 m après la cathédrale. Nous avons : boucherie, épicerie, boulangerie, pâtisserie, vins et liqueurs à portée de main. Ils sont encore ouverts. Je discute un moment avec le boulanger, ensuite je rejoins le fourgon et pose le pain. Ma femme me demande combien j’ai payé ce pain ! Surprise, je m’aperçois que je suis parti sans payer. J’y retourne illico ; le boulanger est derrière son comptoir le sourire aux lèvres………
Passeggiata ( promenade) dans les rues de MONREALE ; petite incursion dans la cathédrale, ouverte pour le déroulement d’une messe nocturne.
Mobylettes pétaradant vers le début de la nuit, éboueurs travaillant tôt, = repos nocturne court.
Dimanche 12 avril 2009. jour de Pâques
Le ciel est couvert. Nous visitons le cloître _ le jardin . Dans la cathédrale il y a encore une messe célébrée par un évêque, et chantée par des chœurs. 14h30_ la cathédrale ouvre aux visiteurs. L’intérieur est impressionnant. Nous montons vers la madone des cloches pour une vue générale de MONREALE ; et retour sur PALERMO par la même route que la veille. Reconnaissance de la ville en véhicule, ensuite
Stationnement et coucher dans la rue longeant la façade du palais normand, côté jardins Bonnano. 4 chiens abandonnés passent la nuit dans le jardin à 10 m de notre véhicule.
Lundi 13 avril 2009.
Bien dormi. Il pleut . Visite du palais normand. L’entrée se fait à l’arrière du bâtiment, ou stationnent les cars. Peu d’attente aux guichets, sous une pluie battante. Nous prenons des billets d’entrées pour la partie palais (visite par groupe, guide ne parlant pas le français) et pour la chapelle Palatine, où l’importance de visiteurs gênent les prises de vues (visite non régulée).
A la sortie, nous trouvons le soleil. Ce qui nous permet de visiter la cathédrale, découvrir le carrefour des 4 fontaines, ainsi que de vérifier si les nus de la Fontana delle Vergogne (fontaine de la honte) n’ont toujours pas de nez.
Découverte du marché de Vucciria. Achat de vin sicilien à la tirette, et de produits alimentaires.
Nous reprenons la route en direction de SEGESTE. 10mn d’arrêt sur le parking du temple et sans visiter, nous continuons sur CASTELLAMARE DEL GOLFO et puis SCOPELLO.
Arrêt et coucher sur un petit parking de plage où stationne 1 c-car suisse. Achat de pizzas et d’une carafe de vin blanc frais de la région, à la buvette de la plage. Le vin blanc est très bon et aussi très apprécié par nos voisins suisses. 2 autres c-cars arrivent pour la nuit.
* Mardi 14 avril 2009.
Départ pour visiter la réserve de ZINGARO, soleil magnifique. Nous faisons la moitié du parcours de la réserve, et revenons par le même chemin.
Petit déjeuner tardif à MACARI, en bord de mer. Un français vient nous converser presque 1h00. Quand il a vu un véhicule 42 il est venu, car il a vécu à Saint-Etienne.
Depuis plus d’un an, il sillonne (hors camping) la Sicile avec sa femme. Vous le reconnaîtrez facilement : c-car blanc, immatriculé ‘département 68’ et tractant une remorque fermée. Si vous le rencontrez, donnez-lui le bonjour de ma part.
Plein d’eau au village de MACARI. Nous prenons la route pour ERICE ; visite du château et du village dans le brouillard. Nous redescendons avec une visibilité réduite à 20m. Nous traversons TRAPANI , longeons la route côtière par les marais salants et arrivons à MARSALA.
Coucher sur le terrain jouxtant le petit port de pêche de MARSALA, en bord de mer ; 2 c-cars allemands sont stationnés. De l’autre côté de la route, il y a plusieurs immeubles en construction.
Mercredi 15 avril 2009.
Il fait très beau. Nous allons au marché central de Marsala. Une femme nous accoste : elle est française, mariée à un Italien de Strasbourg. Il sont venus participer à un mariage familial. Le marché est agréable, nous achetons du poisson frais à un pêcheur. Ensuite, il nous le vide et l’écaille.
Le tout au frigo, nous visitons la ville et le port. Nous rejoignons l’épicerie qui nous a vendu les tickets de stationnement. Le propriétaire parle un peu le français. Il a aménagé un coin dégustation sur un gros tonneau vide, en bois. 5 différentes bouteilles de Marsala sont entamées ; je suis venu pour acheter de la Marsala aux œufs. Il en a 2 sortes en rayon : il les ouvre et nous en sert. Ce produit que je connais depuis plus de 50 ans ne s’appelle plus Marsala. Il continue à être fabriqué localement en petite production sous l’appellation : vin liquoreux à l’œuf, élaboré avec de la Marsala (16 ou 18°). Après avoir rangé quelques caisses de Marsala dans le véhicule, nous longeons les marais salants et les moulins. Rencontre avec le ‘poète des salines’ qui me donne une interview, et me chante une chanson typiquement sicilienne.
Nous prenons la direction de SELINUNTE. Coucher dans la marina de SELINUNTE, à côté d’un couple de vénitiens très sympathiques.
Jeudi 16 avril 2009.
Temps magnifique. Visite du temple à SELINUNTE, à ne pas manquer. Beaucoup de lézards verts et de salamandres noires, donc pas de serpent. Un gardien du site du bord de mer nous permet de monter notre véhicule sur le parking du haut, ce qui nous évite une marche sous le soleil. Ensuite nous nous arrêtons à SCIACCA avec ses maisons posées en étages, autour du port.
Sur la place principale, les glaces sont vraiment délicieuses, j’en reprends une deuxième. Nous descendons au port par des escaliers et des passages entre chaque maison (certains très étroits), c’est assez drôle. L’arrivée de chaque bateau de pêche amène diverses criées (à la mode italienne). A découvrir.
Montée dans la vallée de RIBERA : le long de la route, achat d’une caisse d’oranges siciliennes (à très grosse peau) ; à cette époque, ce sont les dernières. Ces producteurs n’ont pas de balance, donc c’est au volume.
Direction ROSSELO _ PORTO EMPEDOCLE _ SAN LEONE, port d’Agrigento, ou nous passons la nuit sur la place du port touristique
Vendredi 17 avril 2009.
Temps beau mais brumeux. Visite incontournable de la vallée des temples (beaucoup de temples encore debout), et du musée.
Ensuite nous allons voir le château MONTECHIARO : belles vues et promenade en bord de mer. Plus loin LICATA _ GELA _et CALTAGIRONE où nous passons la nuit sur le parking San Giovanni, aire c.cars, + eau potable.
* Samedi 18 avril 2009.
Beau temps, couvert de temps en temps. Visite de CALTAGIRONE, avec ses escaliers en céramiques, palais municipal, etc.…..
Nous rejoignons parking San Giovanni, aire C.C. Là, 3 gros C.C romains attendent pour faire le plein d’eau, et regardent notre petit véhicule avec dédain…Les romains se croient tous sortis de la cuisse de Jupiter. S’ils savaient ce que je les emm…..
Nous prenons la route pour VIZZINI (toutes les années, se déroule en mars la fête du fromage). Pluies, brouillard nous accompagnent. Achat de fromages de chèvres délicieux, surtout un gros avec des boules de poivre à l’intérieur. J’ai voulu en ramener un morceau en France, il était toujours aussi bon. Nous descendons sur RAGUSA _ et à Marina RAGUSA, nous couchons sur un terre-plein en bord de mer (il n’y en a qu’un, le reste est interdit).Le vent est fort et la mer mauvaise, avant de dormir, je déplace le véhicule pour moins entendre le bruit des vagues.
Dimanche 19 avril 2009.
Vent et ciel couvert. Par DONNALUCATA, nous montons à SCICLI (marché, monastère et belles maisons importantes).
Ensuite la route nous mène à CAVA d’ALIGA _ POZZALLO _ ISPICA _ PACINO où nous tombons sur une concentration d’anciennes fiat 500 (appelée ‘topolino’ ) des années ‘ 50 ‘ . Il y en a au moins 60, toutes aussi belles, de la plus vieille à la plus récente Abarth.
Ensuite PORTOPALO di CAPO PASSERO et MARZAMEMI ou nous passons la nuit sur le port de plaisance.
Lundi 20 avril 2009.
Le ciel est gris. Visite de NOTO sous la pluie. Belle ville reconstruite après le tremblement de terre de 1693. Un autre récent a détruit le dôme de la cathédrale. Nombreux palais. Ville intéressante.
Passage par AVOLA. Dans une épicerie, près du port nous achetons, avec dégustation des produits confectionnés par l’épicière : artichauts en bocaux, aubergines au vinaigre, tomates séchées dans l’huile, beignets, amandes d’Avola…..
Dans la même rue se trouve un poissonnier et une cave où l’on déguste et achetons un vin rouge d’Avola fruité (13°) en vrac, + un cubitainer pour la France. Coucher à OGNINA, en bord de mer.
Mardi 21 avril 2009.
Réveil avec le soleil et arrivée à SIRACUSA, ville pleine de policiers _ carabiniers _ garde civile _ armée. Stationnement sur le parking du belvedere S. Giacomo, sur isola di ORTIGIA. Visite partielle de cette île car le président italien (Berlusconi) assiste à un congrès, d’où ce déploiement de maréchaussée.
Pour le centre de SIRACUSA, visite du musée gratuitement : c’est la semaine de gratuité. Découverte d’une fabrique artisanale de papyrus. Rendez-vous pris pour le lendemain, d’une visite filmée + interview avec le propriétaire qui parle un peu le français. SIRACUSA est l’un des rares endroits dans le monde où l’on cultive et fabrique le papyrus.
Coucher au centre de SIRACUSA, parcheggio von Platen (incontournable). 1 c.car + 2 personnes + électricité + douches chaudes : 15 €. pour 24H .
Mercredi 22 avril 2009.
Temps couvert, quelques rayons de soleil. Visite de l’Angolo del papiro. Le propriétaire nous commente (moitié français et italien), l’histoire, son utilisation historique et actuelle, et nous montre comment fabriquer une feuille de papyrus. Un plant de papyrus nous accompagnera tout le restant du voyage. Intéressante découverte, cela change des vieilles pierres.
Visite heureusement gratuite de Néapolis, sous une averse de pluie. Sans intérêt, car beaucoup trop d’échafaudages, de camions et ouvriers. Le site est aménagé pour de prochains spectacles, gradins en bois montés, barrières d’interdiction pour chantiers.
Nous partons en direction de CATANIA sous une pluie battante, à la rencontre de bouchons routiers, rues inondées, torrents d’eau dévalant les rues et routes. Coucher sur le parking du port touristique à ACI TREZZA (après être passé par ACI CASTELLO).
* Jeudi 23 avril 2009.
Il fait beau, ma femme range le c.car, je vais filmer les gros bateaux de pêche ancrés sur le port. Les pêcheurs préparent hameçons et filins ; l’un d’eux m’apporte un café (et toujours cette gentillesse sicilienne). Ensuite nous partons pour CATANIA.
Je trouve une place de parking à 300 m. du centre et du marché aux poissons. Impressionnant ; beaucoup de pêcheurs criant dans tous les sens ; je n’ai jamais autant vu de produits de la mer encore vivants, sur un marché ; toutes sortes de poulpes qui vous regardent : tendez-leur la main, ils vous avancent une tentacule. Beaucoup de choses à visiter à CATANIA.
Près du centre un petit musée s’implante dans la maison où est né le compositeur Vincenzo BELLINI (1801-1835). Le personnel est très agréable, et, un rappel de l’air de ‘ la NORMA ‘ fait plaisir.
Nous partons sur PATERNO _ BIANCAVILLA _ ADRANO _ BRONTE ( source d’eau )_ MALETTO _ et coucher à RANDAZZO, derrière l’église.
Ma chère épouse me prépare les petits anchois à la poêle ainsi que les crevettes cuites dans la marsala que nous avons achetés frais à CATANIA. Surprenante gastronomie pour des produits moyens trouvés rarement frais dans nos villes.
Vendredi 24 avril 2009. ( 11 ° )
Beau temps. Nous roulons vers PASSOPISCIERO _ LINGUAGLOSA _ VENA .
à ZAFFERANA ETNEA, il pleut, l’Etna est couvert. Nous redescendons sur la côte vers PAZILLO _ STAZZO _ ACI REALE et revenons sur le port d’ ACI TREZZA . Il y a beaucoup de Siciliens dans les rues ce soir. 2 ° nuit sur le port.
Samedi 25 avril 2009.
Beau temps très tôt ce matin ; nous décidons de monter sur l’ Etna. Petit déjeuner pris sur le refuge de SAPIENZA avec un soleil magnifique, de la neige par ci par là et peu de touristes.
Le téléphérique nous monte à la station (très enneigée) où nous prenons ensuite les bus 4 x 4 . Ceux-ci nous transportent à 3000 m. d’altitude par un défilé creusé dans la neige avec des hauteurs de plus de 8 m. à certains passages. En haut, un vent violent, glacial et un soleil plus que lumineux, nous obligent à porter : lunettes de soleil, anoraks, coiffures, gants ; heureusement que l’on a tout prévu. Plus haut la montée ne peut se faire qu’avec des équipements aux pieds, mais cela vaut le déplacement . Quelques centaines de mètres à pieds nous permettent d’admirer ces paysages sublimes ; à certains endroits le rocher chaud a fait fondre la neige et des fumeroles s’échappent du sol.
Nous redescendons au refuge, vers 14h ; de nombreux touristes commencent à affluer, entre autre beaucoup de touristes asiatiques, gros appareils photos (dernier cri) en bandoulière, chaussures de ville….. et certains en costumes.
Nous reprenons la route vers la mer. ZAFFERANA ETNEA est entièrement dans le brouillard. A GIERRA, les monuments, églises et palaces ont été restaurés ; ils sont clairs ce qui change de la vétusté de la Sicile. Sur la route menant à TAORMINA, nous passons la nuit à FIUMEFREDO di SICILIA, sur un terre-plein, à côté de 2 c.cars français.
Dimanche 26 avril 2009.
Nous circulons dans TAORMINA sous un ciel couvert et nous montons à CASTELMOLA . Impossible de stationner au château ; c’est un cul sac. Nous redescendons de 2 kms pour le petit déjeuner, en dominant la vallée et une mer brumeuse. Pas de visite pédestre d’une TAORMINA brumeuse. Nous longeons la mer jusqu’à MESSINA en ayant retrouvé le soleil.
Embarquement sans problème à 15H , très peu de monde. Voir * " la pénible " Nous avons fait 2268 kms en Sicile.
Débarquement à VILLA SAN GIOVANNI, puis nous allons à REGGIO CALABRIA. Ce détour nous permet d’aller manger une glace délicieuse dans la pâtisserie très réputée qui se trouve en face de la gare centrale ferroviaire. 1,50 € le cornet de 2 parfums. Un deuxième ne me fait pas peur.
Nous reprenons l’autoroute gratuit vers VILLA SAN GIOVANNI _ PIZZO ou nous passons la nuit sur son bord de mer. Beaucoup d’Italiens ce soir.
Lundi 27 avril 2009.
Reprise de l’autoroute jusqu’à LAMEZIA TERME . petits virons en CALABRIA et nous passons la nuit dans le village de CAMPORA SAN GIOVANNI (2 années de suite nous avons loué ici une villa au bord de mer) . La nuit est très pluvieuse.
Mardi 28 avril 2009.
Nous allons au marché pour acheter des aubergines en bocaux et des tomates séchées à l’huile. Nous retrouvons une marchande qui nous reconnaît et nous emmène dans son appartement pour nous fournir ce que l’on recherche (ses bocaux personnels) avec en plus des olives noires délicieuses qu’elle fait sécher. Nous rencontrons ‘Salvator x….’ qui vient d’acheter un appartement de 80 m2 + terrasse à CAMPORA S.G. Il nous offre caffè et cappuccino au bar, nous invite à dîner pour le lendemain. Malheureusement nous ne pouvons rester.
Nous prenons la route et au-dessus de Salerne, à BARONISSI nous achetons dans un magasin spécialisé: babas au limoncello, bonbons aux réglisses et autres parfums pour la route (les bonbons sont délicieux).
Nous reprenons l’autoroute pour sortir à SAN VITTORE del LAZIO et aller à ROCCA d’EVANDRO
* Mercredi à Jeudi .
Grosses bouffes dans les produits locaux. A signaler la mozzarèlla di bùfalo (fromage blanc de buffle). Certains grands restaurants parisiens se font livrer le jour même, en voiture, des mozzarelles de buffles pour des clients qui ont du goût. Ce produit est fabriqué artisanalement dans cette région. Il a la forme d’une boule blanchâtre d’un diamètre d’environ 8 à 10 cms et se vends au poids ; dans l’assiette on coupe cette boule, le fromage est spongieux et délivre un petit lait. Il faut le déguster simplement. 1 jour après sa fabrication, il est délicieux ; 2 jours un peu moins et 4 jours c’est du gâchis. La mode actuelle est de manger de la ‘mozzarelle’(de vache) à toutes les sauces et dans touts les plats ; on ne peut pas commander une pizza sans que l’on vous mette de la soi-disant ‘mozzarelle’ (de vache). Ce n’est pas de la vraie mozzarèlla. De l’autoroute, sortez à SAN VITTORE del LAZIO, vous trouverez de suite 2 magasins de produits typiques, l’un à gauche, l’autre à droite ; Dans de grands récipients en inox baignent ces boules blanchâtres, fraîchement apportées. Prise d’eau à la fontaine de ROCCA d’EVANDRO
Vendredi 01 mai 2009.
Nous reprenons l’autoroute, direction : la France. Nuit à la station de ASTI- Est.
Samedi 02 mai 2009.
Passage des Alpes par le tunnel de Fréjus, le col étant fermé. Arrivée à Saint Etienne, avec un kilométrage de 6100 kms effectués.
NOTA : _Je signale que mon parcours est jalonné de passages difficiles pour un camping-car, type ‘gros ventre’ et grand porte-à-faux arrière.
C’est pour cela que j’ai donné les dimensions de mon véhicule.
_Certains renseignements et adresses m’ont été donnés par des personnes locales.
_Côté règlementations des camping-cars, nous avons rarement été gênés par des interdictions ou des barres, et les différentes polices
nous ont été plutôt favorables (sauf pour la présence du président italien, cela se comprend).
_nuits ‘hors camping’ : se mettre à la place des personnes qui ont une maison, une propriété, des cultures et arbres fruitiers, des
animaux…. Et qui s’aperçoivent de la présence d’un véhicule à l’arrêt, rideaux tirés…….Les idées et la peur traversent vite les têtes.
_Tenir compte des milliers de camping-cars italiens qui se jettent sur les bords de mers lors des vacances, en particulier août.
Yvette et Antoine