Beaucoup des touristes qui vont en Pologne souhaitent découvrir le plus grand et célèbre des camps de concentration du nazisme. Auschwitz Birkenau de son nom allemand se situe dans la "province" d'Oświęcim, à 5 km du village ou de la petite volle du même nom. Le camp est découpé en 3 : Auschwitz, converti aujourd'hui en musée, avec ses bâtiments en dur, ses centres d'expérimentation, ses prisons ; Birkenau à 1,5 km où étaient concentrés les Juifs, les Tsiganes dans des barraquements. C'était aussi là qu'arrivaient directement les trains conduisant aux chambres à gaz. C'est la fameuse image que vous avez dû voir dans de nombreux films comme La Liste de Schindler ou Amen. Enfin, Monowitz, beaucoup moins connu.
Dans ces deux derniers ont eu lieu les pires atrocités que l'on connaît : on y voit les couchettes plus ou moins élaborées (du sol avec ou sans paille à une couchette pour 3) selon la date d'arrivée, les "toilettes", les mangeoires, les étangs insalubres où travaillaient les femmes au risque d'attraper les pires maladies. Les hommes et les femmes étaient évidemment séparés, ils vivaient entassés dans des conditions inimaginables ; d'où l'impossibilité de dormir entre les gémissements, les aboiements des chiens, les hurlements, les maladies, le manque de place, l'insalubrité, le froid glacial et la faim qui torturait les estomacs. Imaginez que l'on vous donne 600 cal par jour (une soupe sale à peine et rarement un morceau de pain) après que vous eussiez travaillé 18h à peine vêtu à moins 20° parfois avec des nuits de 4 h et un appel de 5 h redouté de tous, car selon leur envie, les Nazis pouvaient éliminer pour l'exemple.
On découvre aussi les barraquements servant à l'élimination des malades, des femmes enceintes que l'on laissait accoucher avec un cynisme sans nom avant d'injecter du poison à leur enfant devant leurs yeux puis à elles-mêmes. Certains ont été utilisés également par quelques grands "expérimentateurs", les anges de la mort comme Mengele, pour leurs expérimentations. Il y a aussi la zone où les arrivants étaient dépouillés de tous les biens, naturels ou non, avant de passer à la douche désinfectante - aux chambres à gaz, présentées par les Juifs comme telle. Y étaient envoyés en priorité les femmes, les enfants, pour éliminer les "putes juives" comme ils les appelaient. Les personnes âgées, jugées "improductives", n'étaient pas plus épargnées, comme les handicapés. Seuls restaient au travail les hommes et les jeunes filles en bonne santé. Enfin, les chambres à gaz, dont il ne reste que les ruines, puisque selon les informations, elles auraient été détruites par des Juifs révoltés ou par les libérateurs.
Les visites se font jusqu'à 18h. Elles sont GRATUITES, sauf si vous préférez être guidé dans votre langue, ce qui suppose de louer une cassette et un appareillage. Ce n'est pas très cher, mais pas très utile, puisqu'il y a des traductions sommaires et toutefois compréhensibles en 8 langues, dont le français. Vous pourrez compléter la visite avec des livres ou des guides.
La visite d'Auschwitz se fait en 2h environ ; celle de Birkenau peut être plus longue car l'étendue est énorme et se fait évidemment à pied, selon l'inspiration. Là non plus pas de guide.
Auscwhitz se situe à 50 km de Krakow (Cracovie). Il y a un bus quotidien qui se rend sur les liens pour moins de 15€. Par la route, il y a la départementale et la nationale mais les routes polonaises ne sont pas dans un très bon état et il faut bien une heure à une heure et demi.
Dans ces deux derniers ont eu lieu les pires atrocités que l'on connaît : on y voit les couchettes plus ou moins élaborées (du sol avec ou sans paille à une couchette pour 3) selon la date d'arrivée, les "toilettes", les mangeoires, les étangs insalubres où travaillaient les femmes au risque d'attraper les pires maladies. Les hommes et les femmes étaient évidemment séparés, ils vivaient entassés dans des conditions inimaginables ; d'où l'impossibilité de dormir entre les gémissements, les aboiements des chiens, les hurlements, les maladies, le manque de place, l'insalubrité, le froid glacial et la faim qui torturait les estomacs. Imaginez que l'on vous donne 600 cal par jour (une soupe sale à peine et rarement un morceau de pain) après que vous eussiez travaillé 18h à peine vêtu à moins 20° parfois avec des nuits de 4 h et un appel de 5 h redouté de tous, car selon leur envie, les Nazis pouvaient éliminer pour l'exemple.
On découvre aussi les barraquements servant à l'élimination des malades, des femmes enceintes que l'on laissait accoucher avec un cynisme sans nom avant d'injecter du poison à leur enfant devant leurs yeux puis à elles-mêmes. Certains ont été utilisés également par quelques grands "expérimentateurs", les anges de la mort comme Mengele, pour leurs expérimentations. Il y a aussi la zone où les arrivants étaient dépouillés de tous les biens, naturels ou non, avant de passer à la douche désinfectante - aux chambres à gaz, présentées par les Juifs comme telle. Y étaient envoyés en priorité les femmes, les enfants, pour éliminer les "putes juives" comme ils les appelaient. Les personnes âgées, jugées "improductives", n'étaient pas plus épargnées, comme les handicapés. Seuls restaient au travail les hommes et les jeunes filles en bonne santé. Enfin, les chambres à gaz, dont il ne reste que les ruines, puisque selon les informations, elles auraient été détruites par des Juifs révoltés ou par les libérateurs.
Les visites se font jusqu'à 18h. Elles sont GRATUITES, sauf si vous préférez être guidé dans votre langue, ce qui suppose de louer une cassette et un appareillage. Ce n'est pas très cher, mais pas très utile, puisqu'il y a des traductions sommaires et toutefois compréhensibles en 8 langues, dont le français. Vous pourrez compléter la visite avec des livres ou des guides.
La visite d'Auschwitz se fait en 2h environ ; celle de Birkenau peut être plus longue car l'étendue est énorme et se fait évidemment à pied, selon l'inspiration. Là non plus pas de guide.
Auscwhitz se situe à 50 km de Krakow (Cracovie). Il y a un bus quotidien qui se rend sur les liens pour moins de 15€. Par la route, il y a la départementale et la nationale mais les routes polonaises ne sont pas dans un très bon état et il faut bien une heure à une heure et demi.