M
Bonjour,
Je ne connaissait pas l'utilisation du Doxypalu. Il apparaît que c'est une alternative pour les zones de méfloquino-résistance. La méfloquine est la molécule du Lariam. Le Lariam est un antipaludéen utilisée en zone 3. Visiblement la molécule est également utilisée pour le traitement de l'acnée! (c'est à la base un antibiotique). Doxypalu est recommandé pour les zones 3 de paludisme.
Visiblement, l'avantage du Doxypalu, c'est qu'un générique existe, le "doxy100Ge", et qu'il coute environ 7 ou 8 euros la boite. Mais il faut continuer le traitement 4 semaines après le voyage. C'est très long.
La savarine est le traitement "de référence" pour les zones 2 de palud (comme Madagascar). La savarine coute environ 17 euros la boite de 28 comprimés. Le traitement stoppe 7 jours [Edit: 30 jours en fait!] après le séjour.
Il semblerait que certaines zones classées en zone 2 laissent apparaître une résistance à la savarine. Le Burkina Faso par exemple. Il faut reconnaître que Ste Marie en Novembre, c'est tout de même très humide et très propice au paludisme. J'ai cherché sur le site de l'Institut Pasteur à Madagascar s'ils indiquaient une résistance à la savarine à Madagascar, mais je n'ai pas trouvé ce type de communication (www.pasteur.mg).
En général, les médecins recommandent de ne pas utiliser une molécule utilisée en zone 3 (comme la méfloquine) en zone 2 de palud, afin de ne pas accélerer la résistance à la molécule par le parasite.
Je ne suis pas certain que le Doxypalu soit une bonne idée pour cette raison. De plus, continuer le traitement 4 semaines après le retour, c'est tout de même assez contraignant.
Il faut noter que la savarine comme le doxypalu ne sont que des traitements prophylactiques. Si vous subissez un accès palustre malgré tout (si vous prennez bien votre traitement, en principe cela ne devrait pas arriver), il faudra quand même passer par la case hopital pour de bonnes injections de quinine ou de méfloquine.
I
Invité
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Bonjour Mada,
Je pense que tu confonds avec la Malarone (zone 3), qui est le seul anti paludéen à ma connaissance que l'on stoppe une semaine après le retour. La savarine comme le laryam, sauf erreur de ma part, doivent être pris pendant 4 semaines après l'exposition.
J
Ces produits sont des médicaments et ils ont probablement des effets secondaires toxiques plus ou moins marqués. Le mieux pour sa santé est donc de limiter leur prise. Par contre, le traitement anti-paludéen ne doit en aucun cas être négligé sans quoi on s'expose à de graves problèmes si le parasite s'installe. J'en ai fait personnellement l'expérience après avoir négligé mon traitement au retour. Il faut impérativement respecter les posologies et la durée du traitement, y compris après le retour en zone non impaludée car le parasite est coriace.
Oooops, désolé pour la mauvaise info, 4 semaines de traitement après le retour pour la savarine alors. I
Invité
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- 14 Juillet 2006
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Je trouve qu'on n'insiste pas assez avec ça, et que de façon générale, la prévention est trop mal expliquée (ou comprise). Trop de personnes se surprotègent en des lieux où le risque est inexistant, alors que d'autres persistent à préconiser la poudre de Perlimpimpin en prévention d'une maladie qui est je crois celle qui cause le plus grand nombre de décès en Afrique.