S
Si jamais, je peux en dire un peu plus. Il y a plusieurs possibilités, en pirogue ou en bateau. Je conseille plus la pirogue, qui apporte un côté authentique à cette aventure et au moins, on laisse la nature s'offrir à nous, on ne va pas la chercher. Et il y a aussi l'attitude à avoir, c'est-à-dire qu'il faut être prêt à pagayer et prendre des relais. Cela ne demande pas une condition physique énorme, mais il faut juste éviter d'avoir un comportement de colon, j'en ai vu qui n'ont jamais pagayé durant les 3 jours, ils avaient toujours 3-4h de retard sur nous et leurs piroguiers étaient exténués.
Prenez surtout un piroguier qui parle français, je peux vous conseiller Bera, que vous pourrez trouver au Gîte de la Tsiribihina à Miandrivazo, qui, en plus d'être un bon piroguier, cuisine superbement bien et il est doté d'une gentillesse exemplaire. Il faut aussi tenir compte de la période à laquelle on veut faire la descente, de août à novembre-décembre, c'est la saison sèche et là, ça peut aller de 50 cm à 1m80 et de décembre à mars environ, le fleuve est gorgé d'eau, nous avions trouvé des matières en suspension à plus de 8-9m au-dessus du niveau de l'eau. On traverse par contre des paysages magnifiques typiquement africain, on se croirait au bout du monde. Puis on entend un "bonjour vazaha", il y a toujours un sourire qui sort des branchages, des pêcheurs, des enfants qui s'amusent. Une fois les tentes posées après une bonne journée au soleil, à contempler les sifaka (qui se déplacent en bande de 5-6 individus) mener un numéro consistant à sauter de branches en branches et ce à 15m du sol et sans filet, où les crocodiles bronzent au bord de l'eau ou au contraire, sont en train de prendre un petit bain sans compter les oiseaux magnifiques et les papillons, vous dormirez sur des plages magnifiques, avec un peu de chance, vous aurez un feu de brousse à 200m derrière vous et si ce n'est pas un vent un peu fort qui vous accueille, les moustiques s'en chargeront, donc n'oubliez pas en plus de votre crème solaire, la lotion anti-moustique, qui est aussi valable la journée, j'en ai fait l'expérience d'avoir oublié d'en mettre sur mes pieds. Résultats, rien sur le corps et 16 piqûres sur le pied gauche et 13 sur le droit, un match de rugby. On y fait aussi des rencontres insolites dans ces endroits si isolés de toute la pollution lumineuse et sonore de chez nous. Et la cascade est magnifique d'autant plus que nous l'avions atteinte alors qu'il faisait 44° au soleil à midi. Mais tout le monde parle de la cascade alors qu'ils oublient de parler de la piscine naturelle (qui mérite largement le détour!) qu'on trouve juste avant. On se lève en général vers 6h pour partir une heure après, quand il ne fait pas encore trop chaud et on s'arrête aux environs de 17h30 car le soleil se couche vers 18h et qu'il faut installer le campement. N'hésitez pas à emportez quelques médocs, des crayons, du papier ou des jouets simples comme des ballons de baudruches. Vous ne pouvez pas savoir à quel point les gens sont heureux de rencontrer des personnes venues d'ailleurs, le sourire des enfants quand on leur fait un dessin ou un homme qui vient à votre rencontre au petit matin, quand il y a encore plein de brume et que le soleil peine à y faire passer ses rayons, et qu'il vous demande si vous n'avez pas de quoi le soigner. Et surtout, allez au devant de la population, saluez en 1er si c'est possible, un petit "manaoné" ou "akouri", qui est un terme local (qui se dit aussi akouriaby) et qui veut tout simplement dire "bonjour comment ça va?", c'est peut-être la chose la plus importante que j'ai apprise lors de mon séjour. C'est toujours bien pour nous et toujours mieux pour les prochains qui feront la descente du fleuve.
Et :shock: heuuuuuuu... oula, j'en ai peut-être trop dit là! Désolé d'avoir pris autant de place, je me suis emporté..
Prenez surtout un piroguier qui parle français, je peux vous conseiller Bera, que vous pourrez trouver au Gîte de la Tsiribihina à Miandrivazo, qui, en plus d'être un bon piroguier, cuisine superbement bien et il est doté d'une gentillesse exemplaire. Il faut aussi tenir compte de la période à laquelle on veut faire la descente, de août à novembre-décembre, c'est la saison sèche et là, ça peut aller de 50 cm à 1m80 et de décembre à mars environ, le fleuve est gorgé d'eau, nous avions trouvé des matières en suspension à plus de 8-9m au-dessus du niveau de l'eau. On traverse par contre des paysages magnifiques typiquement africain, on se croirait au bout du monde. Puis on entend un "bonjour vazaha", il y a toujours un sourire qui sort des branchages, des pêcheurs, des enfants qui s'amusent. Une fois les tentes posées après une bonne journée au soleil, à contempler les sifaka (qui se déplacent en bande de 5-6 individus) mener un numéro consistant à sauter de branches en branches et ce à 15m du sol et sans filet, où les crocodiles bronzent au bord de l'eau ou au contraire, sont en train de prendre un petit bain sans compter les oiseaux magnifiques et les papillons, vous dormirez sur des plages magnifiques, avec un peu de chance, vous aurez un feu de brousse à 200m derrière vous et si ce n'est pas un vent un peu fort qui vous accueille, les moustiques s'en chargeront, donc n'oubliez pas en plus de votre crème solaire, la lotion anti-moustique, qui est aussi valable la journée, j'en ai fait l'expérience d'avoir oublié d'en mettre sur mes pieds. Résultats, rien sur le corps et 16 piqûres sur le pied gauche et 13 sur le droit, un match de rugby. On y fait aussi des rencontres insolites dans ces endroits si isolés de toute la pollution lumineuse et sonore de chez nous. Et la cascade est magnifique d'autant plus que nous l'avions atteinte alors qu'il faisait 44° au soleil à midi. Mais tout le monde parle de la cascade alors qu'ils oublient de parler de la piscine naturelle (qui mérite largement le détour!) qu'on trouve juste avant. On se lève en général vers 6h pour partir une heure après, quand il ne fait pas encore trop chaud et on s'arrête aux environs de 17h30 car le soleil se couche vers 18h et qu'il faut installer le campement. N'hésitez pas à emportez quelques médocs, des crayons, du papier ou des jouets simples comme des ballons de baudruches. Vous ne pouvez pas savoir à quel point les gens sont heureux de rencontrer des personnes venues d'ailleurs, le sourire des enfants quand on leur fait un dessin ou un homme qui vient à votre rencontre au petit matin, quand il y a encore plein de brume et que le soleil peine à y faire passer ses rayons, et qu'il vous demande si vous n'avez pas de quoi le soigner. Et surtout, allez au devant de la population, saluez en 1er si c'est possible, un petit "manaoné" ou "akouri", qui est un terme local (qui se dit aussi akouriaby) et qui veut tout simplement dire "bonjour comment ça va?", c'est peut-être la chose la plus importante que j'ai apprise lors de mon séjour. C'est toujours bien pour nous et toujours mieux pour les prochains qui feront la descente du fleuve.
Et :shock: heuuuuuuu... oula, j'en ai peut-être trop dit là! Désolé d'avoir pris autant de place, je me suis emporté..