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Lors de mon tour du monde en 2008-2009, j'ai fait étape en Australie.
Voici, pour ceux que cela intéresse, le carnet de voyage que j'y ai consacré :
Comme à la maison
24 Jan 2009 - Melbourne, Sydney, Brisbane
Autant l’avouer tout de suite, ce récit est antidaté. En fait, nous sommes le 5 février 2009 et j’écris depuis Ko Lipe, une île de Thaïlande perdue aux confins de la Malaisie. L’explication ? Pour moi, l’Australie, ce fût avant tout des vacances, une pause salutaire au sortir de 5 mois de périple, toujours aussi forts en émotions et en rencontres, autant qu’épuisants (ah, l’Amérique du Sud !). Donc, je le reconnais, si j’ai continué d’alimenter le blog en photos, profitant d’un confort inhabituel et ô combien appréciable, j’ai délaissé la rubrique « récits », pour me la couler douce, à la manière australienne. Tout a commencé un certain 27 décembre, à Melbourne. Dans cette ville moderne, branchée et très cosmopolite (décidément, l’Asie n’est pas loin), j’ai retrouvé pour quelques jours Olivier le Suisse, mon compagnon d’un mois en Nouvelle-Zélande. Mais aussi la si typique ambiance « backpackers » ! C’est drôle, mais à ce stade du parcours, on s’est fait tous les deux la même réflexion : « Marre des pieds qui puent, des ronfleurs invétérés, des lumières qu’on vous inflige dans les yeux même en peine nuit, des conversations nocturnes d’ivrognes, des dortoirs trop petits, des lits aussi, des bêtes mystérieuses qui piquent (surtout l’autre Olivier, heureusement !)… ». Bref, parfois, il n’en faudrait pas beaucoup plus pour devenir meurtrier, et on a envie de crier à la face de la chambrée : « Je ne suis pas un numéro, je suis un globe trotteur comme les autres et je demande simplement que l’on me respecte dans mon intimité, bordel ! » Heureusement, bien vite on s’échappe pour deux jours le long de la Great Ocean Road en voiture de location, histoire de respirer l’air pur du grand large. Là encore, on n’est pas tout seul (c’est le plein été, dons la haute saison), mais la vision des « Douze Apôtres », ces fameux pics rocheux battus, déchirés, détachés, et parfois même renversés par l’océan, nous a bien consolés de nos petits malheurs. Et puis, Olivier s’en va pour s’essayer au surf à Perth, sur la côte Ouest (bon vent l’ami, mais gaffe aux requins blancs !), tandis que je me retrouve à Geelong, dans la banlieue de Melbourne, chez Greg, alias « Midnight ». On s’est rencontré à Bali à l’été 2007, et, bien que l’on se connaisse à peine, sa maison m’est déjà ouverte, c’est ça aussi l’esprit australien. Durant plusieurs jours, avec sa compagne Rose, je commence à découvrir la douceur de vivre à l’australienne et la gentillesse des « Aussies », si ouverts et toujours prêts à rendre service. Pour tout ça, et davantage encore, Midnight et Rose, je vous suis reconnaissant. Hope to see you again in Bali next summer, mates ! Une semaine est passée, me voici maintenant à Sydney, l’élégante. Autre ville, mais même convivialité. Je séjourne chez Yann (un ami ardéchois, le frère de « Cake » chez qui j’ai fait étape à Ensenada, au Chili, à la fin novembre dernier) et sa femme Vicky-Lee. Ensemble, on part à la découverte de Sydney, cité étonnante, où la mer est partout présente, sous forme de baies somptueuses, de caps déchiquetés par le Pacifique, de belles plages (Bondy la branchée, Tamarama la populaire…). Bien sûr, impossible de faire l’impasse sur l’Opera House, le Harbour Brigde, les Royal Botanic Gardens. Des parcs, la mer, des pubs ; il doit faire bon vivre ici. Enfin, dernière étape chez les « Wallabies » : Brisbane la subtropicale, et même topo que précédemment. Cette fois, c’est Asariah (autre belle rencontre balinaise) qui va me servir de guide. Outre la cité elle-même, provinciale et dynamique, avec ses espaces verts, sa rivière éponyme qu’il fait bon descendre ou remonter en catamaran public, j’apprécie les environs, surprenants par leur diversité : Byron Bay, charmante station balnéaire à l’ambiance hippie certaine, le Mount Warning et sa forêt pluviale impressionnante, le Lamindton National Park (autre rain forest, qui m’a donné à voir mes premiers lézards géants, ainsi que mes premiers kangourous), Daisy Hill, les Glass House Mountains, Wellington Point… Difficile ici de tout décrire dans le détail, espérons que les photos seront la hauteur, à vous de juger ! Alors, évidemment, je me rends compte que je me répète beaucoup depuis 5 mois : merci par ci, merci par là … Et bien tant pis (ou plutôt tant mieux, c’est bon signe, cela signifie que j’ai bien fait de l’entreprendre ce voyage), car on ne dit jamais assez merci aux gens qui le méritent et qui ne le demandent pas. Merci donc à « Midnight » pour m’avoir presque fait aimé André Rieu ; merci à Yann et Vicky-Lee pour l’ambiance familiale et chaleureuse dont j’avais besoin à ce moment-là ; merci à Asariah pour les petits déjeuners parfaits, les salades de fruits, les currys verts, les tacos, les gâteaux au chocolat… Sachez, vous tous, que vous m’avez fait aimé votre beau et grand pays. Forcément, il faudra que je revienne.
Voici, pour ceux que cela intéresse, le carnet de voyage que j'y ai consacré :
Comme à la maison
24 Jan 2009 - Melbourne, Sydney, Brisbane
Autant l’avouer tout de suite, ce récit est antidaté. En fait, nous sommes le 5 février 2009 et j’écris depuis Ko Lipe, une île de Thaïlande perdue aux confins de la Malaisie. L’explication ? Pour moi, l’Australie, ce fût avant tout des vacances, une pause salutaire au sortir de 5 mois de périple, toujours aussi forts en émotions et en rencontres, autant qu’épuisants (ah, l’Amérique du Sud !). Donc, je le reconnais, si j’ai continué d’alimenter le blog en photos, profitant d’un confort inhabituel et ô combien appréciable, j’ai délaissé la rubrique « récits », pour me la couler douce, à la manière australienne. Tout a commencé un certain 27 décembre, à Melbourne. Dans cette ville moderne, branchée et très cosmopolite (décidément, l’Asie n’est pas loin), j’ai retrouvé pour quelques jours Olivier le Suisse, mon compagnon d’un mois en Nouvelle-Zélande. Mais aussi la si typique ambiance « backpackers » ! C’est drôle, mais à ce stade du parcours, on s’est fait tous les deux la même réflexion : « Marre des pieds qui puent, des ronfleurs invétérés, des lumières qu’on vous inflige dans les yeux même en peine nuit, des conversations nocturnes d’ivrognes, des dortoirs trop petits, des lits aussi, des bêtes mystérieuses qui piquent (surtout l’autre Olivier, heureusement !)… ». Bref, parfois, il n’en faudrait pas beaucoup plus pour devenir meurtrier, et on a envie de crier à la face de la chambrée : « Je ne suis pas un numéro, je suis un globe trotteur comme les autres et je demande simplement que l’on me respecte dans mon intimité, bordel ! » Heureusement, bien vite on s’échappe pour deux jours le long de la Great Ocean Road en voiture de location, histoire de respirer l’air pur du grand large. Là encore, on n’est pas tout seul (c’est le plein été, dons la haute saison), mais la vision des « Douze Apôtres », ces fameux pics rocheux battus, déchirés, détachés, et parfois même renversés par l’océan, nous a bien consolés de nos petits malheurs. Et puis, Olivier s’en va pour s’essayer au surf à Perth, sur la côte Ouest (bon vent l’ami, mais gaffe aux requins blancs !), tandis que je me retrouve à Geelong, dans la banlieue de Melbourne, chez Greg, alias « Midnight ». On s’est rencontré à Bali à l’été 2007, et, bien que l’on se connaisse à peine, sa maison m’est déjà ouverte, c’est ça aussi l’esprit australien. Durant plusieurs jours, avec sa compagne Rose, je commence à découvrir la douceur de vivre à l’australienne et la gentillesse des « Aussies », si ouverts et toujours prêts à rendre service. Pour tout ça, et davantage encore, Midnight et Rose, je vous suis reconnaissant. Hope to see you again in Bali next summer, mates ! Une semaine est passée, me voici maintenant à Sydney, l’élégante. Autre ville, mais même convivialité. Je séjourne chez Yann (un ami ardéchois, le frère de « Cake » chez qui j’ai fait étape à Ensenada, au Chili, à la fin novembre dernier) et sa femme Vicky-Lee. Ensemble, on part à la découverte de Sydney, cité étonnante, où la mer est partout présente, sous forme de baies somptueuses, de caps déchiquetés par le Pacifique, de belles plages (Bondy la branchée, Tamarama la populaire…). Bien sûr, impossible de faire l’impasse sur l’Opera House, le Harbour Brigde, les Royal Botanic Gardens. Des parcs, la mer, des pubs ; il doit faire bon vivre ici. Enfin, dernière étape chez les « Wallabies » : Brisbane la subtropicale, et même topo que précédemment. Cette fois, c’est Asariah (autre belle rencontre balinaise) qui va me servir de guide. Outre la cité elle-même, provinciale et dynamique, avec ses espaces verts, sa rivière éponyme qu’il fait bon descendre ou remonter en catamaran public, j’apprécie les environs, surprenants par leur diversité : Byron Bay, charmante station balnéaire à l’ambiance hippie certaine, le Mount Warning et sa forêt pluviale impressionnante, le Lamindton National Park (autre rain forest, qui m’a donné à voir mes premiers lézards géants, ainsi que mes premiers kangourous), Daisy Hill, les Glass House Mountains, Wellington Point… Difficile ici de tout décrire dans le détail, espérons que les photos seront la hauteur, à vous de juger ! Alors, évidemment, je me rends compte que je me répète beaucoup depuis 5 mois : merci par ci, merci par là … Et bien tant pis (ou plutôt tant mieux, c’est bon signe, cela signifie que j’ai bien fait de l’entreprendre ce voyage), car on ne dit jamais assez merci aux gens qui le méritent et qui ne le demandent pas. Merci donc à « Midnight » pour m’avoir presque fait aimé André Rieu ; merci à Yann et Vicky-Lee pour l’ambiance familiale et chaleureuse dont j’avais besoin à ce moment-là ; merci à Asariah pour les petits déjeuners parfaits, les salades de fruits, les currys verts, les tacos, les gâteaux au chocolat… Sachez, vous tous, que vous m’avez fait aimé votre beau et grand pays. Forcément, il faudra que je revienne.