L'ACTUALITE DU 97-1 & D'AILLEURS

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papynou

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LE 28/1O/2OO9
JEAN-LUC FABRE, actuel Préfet de la Creuse, remplacera NICOLAS DESFORGES en Guadeloupe. Le conseil des ministres l'a nommé aujourd'hui à ce poste.
Le nouveau Préfet de Région sera Jean-Luc Fabre.

Le nouveau représentant du gouvernement a été président directeur général du comité d’organisation des championnats du monde de ski de Val d’Isère et directeur général adjoint des services du Conseil Général de Savoie de 1993 à 1997.

Avocat de formation, diplômé de l'ENA, Jean-Luc Fabre a été secrétaire général de la préfecture du Maine et Loire. Il était au poste de Préfet de la Creuse depuis février 2009.

Nicolas Desforges a été nommé quant à lui Préfet de l'Oise. Il quittera la Guadeloupe après une année d'activité mouvementée. Arrivé au moment des prémices de la grève générale en décembre 2008, il aura vécu les 44 jours de mobilisation avec parfois des difficultés.

Une fois les décrets de nomination publiés, il faudra attendre quelques semaines avant que le nouveau Préfet soit en poste.

Il était prévisible que quelqu'un allait appuyer sur le bouton du siège ejectable de l'ex-préfet de Guadeloupe. Il s'était laissé déborder comme un bleu au moment des évênement du début d'année. Contrairement à nous, ces gens là, quant il font des connerie, ne se retrouvent pas avec le smic sous les ponts et c'est bien dommage.
 
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papynou

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Tourisme : réouverture du Club Med et du Manganao
Le début de la haute saison touristique est marqué par la réouverture du Club Med à Saint-Anne et du Manganao à Saint-François. Les deux hôtels étaient fermés depuis huit mois par suite des évènements sociaux du début d'année.
Le Club Med a accueilli samedi ses premiers clients depuis huit longs mois de fermeture. 170 clients provenant de la métropole, du Canada et de l'Europe sont arrivés.

Le taux de remplissage estimé à 27% pourrait passer à 35% dans la semaine. La direction de l'hôtel aurait fait savoir dans un communiqué que la fermeture du site aurait permis de repenser l'organisation du travail.

Mais les problèmes sociaux semblent persister puisqu'un piquet de grève était encore installé devant l'entrée du Club samedi. Plusieurs employés dénonceraient une réduction de leur temps de travail. Selon la direction, sur les 252 employés, 25 refuseraient de signer un nouvel accord de travail.

Aucune gêne n'a pour autant été observée envers les clients de l'hôtel.

L'hôtel Manganao a lui aussi réouvert ses portes avec une centaine de clients ce week-end. Le repreneur de l'hôtel a profité de la période de fermeture pour effectuer de nombreux travaux sur le site.
 
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papynou

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Je ne suis qu'à moitié surpris

Voilà qui va augmenter encore la liste des chômeurs

Les hypermarchés Cora ferment boutique
Cora, branche française du groupe belge Louis Delhaize, a décidé de se retirer des Antilles et de Guyane.
Pour ceux qui connaissent, le plus important est celui qui se trouve dans le plus grand secteur touristique fréquenté. CORA BAS-du-FORT

La nouvelle est officielle : Cora se retire totalement des Antilles. Le groupe de distribution va vendre la totalité de sa société holding.

L'idée de vendre remonterait à 2005 et aurait été accentuée par les difficultés sociales et économiques connues pendant les 44 jours de mobilisation du début de l'année.

"Nous quittons la région car nous y avons perdu beaucoup d'argent et que nous ne sommes pas parvenus à réaliser la stratégie imaginée en 2000 lors de la reprise de notre franchisé "Primistères Reynoird", a expliqué au journal les Echos Etienne-Denis Reynaud, directeur général de la société.

Premier distributeur alimentaire dans la zone, le groupe exploite actuellement quatre hypermarchés Cora, quinze supermarchés Match, cinquante-sept Ecomax, un Leader Price, une plateforme de distribution et onze dépôts desservant la totalité des magasins en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy.

Le groupe de commerçants indépendants Système U pourrait reprendre dix supermarchés dont sept en Guadeloupe. 2344 salariés travaillent dans l'ensemble des filiales du groupe Cora. Pour l'instant, leur avenir est incertain.
 
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papynou

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Encore, une des conséquences de la grève générale.

La direction de Cora cherche à rassurer ses salariés
La direction du groupe Cora a rencontré hier ses salariés guadeloupéens afin de leur présenter le repreneur potentiel des supermarchés Match et Ecomax de Guadeloupe. Aucun repreneur n'a pour l'instant été trouvé pour les deux autres hypermarchés Cora du département.

L'annonce du retrait du groupe Cora des Départements Français d'Amérique a provoqué de vives inquiétudes pour le personnel de l'enseigne.

Hier, la direction du groupe a annoncé à ses salariés que tout le personnel des Ecomax serait repris. Par contre, l'incertitude demeure quant aux salariés de Match. Le repreneur potentiel aurait commencé à élaborer un plan de sauvegarde de l'emploi.

Les salariés des deux hypermarchés Cora sont quant à eux toujours dans l'incertitude sur leur avenir professionnel.

La direction aurait déclaré vouloir accompagner les repreneurs dans l'organisation de leur travail et rassurer les 2300 salariés de l'ensemble des magasins.

Premier distributeur alimentaire dans la zone, Cora se retire des DFA pour des raisons économiques. Le groupe aurait enregistré une perte de 10 millions d'euros cette année pour le seul département de la Guadeloupe.
 
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papynou

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Vous avez surement remarqué, le nombre de cabris et de boeufs que l'on voit dans les champs et très souvent en bordure de route, non suivi par les service vétérinaires. Il sont pour la plus part abattus dans des conditions d'hygiènes plus que douteuses. et après renseignement pris, au près des services compétant, je peux vous dire qu'un animal quelqu'il soit, stresse énormément s'il n'est pas abattu dans un minimum de temps, entrainant une production de toxines du justement à ce stress. La viande prend un goût "Fort" Cette pratique dans les Caraïbes est très courante, c'est presqu'une fête et qui dit fête dit Rhum bien sur.

Code:
Saisie de boeufs abattus en toute illégalité
200 kgs de viande de bœuf impropre ont été saisis la semaine dernière au Gosier par les services vétérinaires.
L'abattage clandestin est depuis 2006 un délit passible de six mois de prison et d'une amende de 7500 euros. Pourtant, certains individus continuent de tuer des bœufs en toute illégalité.
Cet abattage se fait hors des règles d'hygiène et la viande est donc impropre à la consommation. Les risques pour la santé humaine sont élevés.
Jusqu'à présent, il n'existait qu'un seul abattoir dans le département, au Moule. Mais un nouvel abattoir va être construit à Gourbeyre. La première pierre de l'édifice a été posée par Victorin Lurel la semaine dernière.
Ce nouvel abattoir devrait répondre à la demande des professionnels de la viande en Basse-Terre qui sont confrontés à l'augmentation des abattages clandestins.
 
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LA SOUFRIERE HILLS DE MONTSERRAT

Depuis la semaine dernière, la Soufriere Hills de Montserrat enregistre un regain d'activité. Un énorme nuage de poussières de cendres est observable depuis la Côte-sous-le-Vent.

Selon l'observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe, la reprise de l'activité du volcan n'est pas une surprise. Le réservoir du dôme se serait en effet rempli de magma depuis quelques mois et serait en train de se vider.

Le volcan est en activité depuis maintenant quatorze ans, une durée visiblement exceptionnelle pour ce type de volcans.

La Soufriere Hills culmine à 915 mètres sur l'île de Montserrat. L'éruption du 18 juillet 1995 a dévasté la ville de Plymouth, la capitale, qui est aujourd'hui une ville fantôme.

Le 25 juillet 1997, le dôme de lave, qui grossissait depuis deux ans à l'intérieur du cratère, a explosé et a tué 20 personnes. Près des deux tiers des 12 000 habitants se sont alors exilés sur les îles voisines ou ailleurs. Les autres ont déménagé au nord, une zone protégée par la chaîne des Centre Hills (730 mètres). La dernière éruption a eu lieu en 2006.

Cette nouvelle éruption ne présenterait aucun danger pour les habitants de l'île ni pour la Guadeloupe voisine.
En espérant que ça ne pète pas plus fort ce coup ci....
Pour ceux qui ne connaissent pas, la côte sous le vent se trouve à l'OUEST de la Basse-Terre.
 
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papynou

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LES REACTIONS AU PLAN SARKOSY SUR L'OUTREMER

Publié sur le net Par Dom Actu

Après le discours vendredi du Chef de l'État concernant l'Outre-mer, les réactions ont été nombreuses. Le groupe UMP applaudit le plan mais les socialistes sont mitigés. Elie Domota, quant à lui, appellera certainement à la grève générale avant la fin du mois de novembre.
Les 137 mesures dévoilées vendredi par Nicolas Sarkozy devraient, selon le gouvernement, permettre de favoriser le développement économique et de lutter contre la vie chère dans les DOM-TOM. Dix mois après la grève générale qui a secoué les Antilles, ces propositions étaient très attendues.

Victorin Lurel a indiqué qu'il accueillait "très favorablement" la volonté d'établir une nouvelle relation entre la République et l'Outre-mer.

"Le président de la République a donné suite à de nombreuses propositions formulées par les élus [...] Pour autant, je relève que rien n’a été dit de façon précise sur le prix des carburants, sur les finances exsangues des collectivités ultramarines, ni sur le plan de formation des jeunes" a précisé le Président de région.

Jacques Gillot a réservé un accueil mitigé aux mesures annoncées: "L’exécutif départemental a pris acte de certaines pistes intéressantes mais a regretté qu’elles ne soient adossées à aucun chiffrage précis [...] ce qui est particulièrement préoccupant lorsqu’on sait que la loi de finances pour 2010 ne tient pas compte de ces mesures".

Elie Domota a quant à lui rejeté "un discours creux et sans amorce". Pour le leader du LKP, les mesures ne répondent pas aux problématiques évoquées pendant la mobilisation générale.

"Pas un mot sur le problème des prix des carburants, pas un mot sur la jeunesse, pas un mot sur le taux de chômage des jeunes [...] la seule personne qui devrait être contente c'est Mme Penchard qui a obtenu un poste de ministre" a déclaré Elie Domota sur RTL.
L'encre n'a pas fini de couler.... Les 66 décisions pour la Guadeloupe parus sur France-Antilles le 8 novembre 2009 sont devenues 137 mesures dévoilées..... sur le net le 10 novembre 2009 Cherchons l'erreur, je suis sur que l'on va trouver.
 
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papynou

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LKP APPELLE A LA GREVE GENERALE LE 24 NOVEMBRE 2009

La réunion du comité de suivi des accords du 4 mars s’est soldée par un échec hier en Préfecture. Lyannaj Kont Pwofitasion accuse la Ministre de l’Outremer d’être « venue en campagne pour les régionales » et lance un appel à la grève générale, à compter du 24 novembre prochain.

Débutée avec deux heures de retard, la rencontre tant attendue entre Marie-Luce Penchard et Elie Domota n’aura finalement rien donnée.

La Ministre de l’Outremer recevait hier une délégation du LKP. Il s’agissait de faire le point sur l’application des accords du 4 mars 2009.

Marie-Luce Penchard s’est d’emblée montrée ferme. Elle ne laissera pas manager une réunion qu’elle avait elle-même organisée.

Elle a ajouté regretter « le discours politique du LKP qui amène la Guadeloupe et les Guadeloupéens droit dans le mur ».

De son côté, le Kolektif a déclaré que la Ministre n’a fait que « reprendre le discours du chef de l’Etat » et n’a apporté « aucune réponse précise ».

Elie Domota a également accusé Marie-Luce Penchard d’être « venue en campagne pour les régionales ». Une idée partagée par le Président de Région, Victorin Lurel.

Le leader du Lyannaj Kont Pwofitasyon a donc lancé un appel à la grève générale. La date retenue : le 24 novembre prochain.

La 1ère marche de Lyannaj Kont Pwofitasyon avait drainer 25000 personnes dans les rues

10 mois plus tard La 2ème marche ne comptait plus que 6000 personnes.

Hier après l’échec des négociations, 500 personnes ont soutenu le collectif.

La côte d’amour est en chute libre.
 
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penet

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18 Juin 2009
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ouest
Grève générale

"La côte d’amour est en chute libre." ainsi se termine le post de Papynou. Puisses-tu dire vrai Papynou. Attendons le 24. Souhaitons qu'au moins cette fois "le" ou "les" jours de grève ne soit (ent) pas payé(s) aux fonctionnaires ou assimilés. On ne peut qu'espérer, pour la saison touristique qui va commencer, que cette grève générale ne soit pas trop longue et qu'elle n'ait pas trop d'échos en métropole, sinon .....Quand un malade convalescent rechute, ce n'est pas très bon.
 
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papynou

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Pour être honnête, je me force à être optimiste.
Une grève comme celle que l'on a subie au début 2009, ne peut être supportée par personne. Le problème à mon goût, n'est pas de payer ou ne pas payer les jours de grève. C'est la nonchalance avec laquelle, nos dirigeants ont traité cette affaire. Les personnes concernées sont pour la plupart des fonctionnaires, à l’abri d’un non paiement. Aujourd'hui, il y a une multitude de forum où les Guadeloupéens font savoir leur désaccord de recommencer une mascarade de ce type. Il y en a plein qui ont perdu leur emploi, non pas parce qu’ils ont fait grève, mais tout simplement parce leurs patrons ont pour la plupart étaient en cessation de paiement. Ce qu’on ne dit pas c’est, que les instigateurs de cette grève, avaient prévu de longue date cette action. La veille de cette action, ils avaient fait les provisions de nourriture et de carburant, qu’ils avaient fait partir femme et enfants en métropole pour les mettre à l’abri. Quelque part, cette grève a été un bien nécessaire, mais pas de la manière dont elle a été conduite. Pensez-vous un instant qu’un patron d’une multi nationale et internationale comme GBH (Groupe Bernard Hayot) avait quelque chose à perdre lui ? Non, et il a dit clairement qu’il pouvait supporter un siège indéfiniment. Par contre il n’en est pas de même pour monsieur tout le monde. Alors, il ne reste plus qu’à espérer que tout le monde mette de l’eau dans son vin, et ne pas commettre l’irréparable.
Dans mes posts, je ne fais que retranscrire ce qui se dit de partout, dans la rue, sur le net et ailleurs. Il y a quelques sites qui débattent de cette situation, qui aurait pu être une catastrophe sociale sans précèdent. J’étais militaire en 1967/1968, mais je crois qu’on était à deux doigts de vivre une situation autrement plus grave. Tout cela à cause de l’inconscience générale sans oublier des gens comme Chavez qui a des vues sur les Caraïbes.
Pour terminer, un seule chose est indispensable la relance l’économie de l’île et surtout du tourisme, secteur très important pour l’avenir de la Guadeloupe. Mon plus souhait est de ne plus écrire sur ce forum, cela voudrait dire que les choses seraient enfin rentrées dans l'ordre.
 
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mimidesiles94

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7 Octobre 2009
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France
Grève générale/ actu 971

ouïe ouïe!! Mauvaise actu!!

Pour te consoler le 24 novembre, il y aura une grève dans l'hexagone: essentiellement La Poste (privatisation?) et l'Education nationale mais il doit y avoir d'autres corps de la fonction publique. Tout le monde a son mot à dire dans le "ras le bol "et comme il parait que personne ne se rend compte quand on fait grève...lol
Pas le même mot d'ordre qu'à la Guadeloupe c'est sûr mais le contexte fait boule de neige...
On ne fera pas la grève générale puisqu'effectivement chaque jour de grève est émargé ou non afin d'enregistrer les retraits sur salaire illico-presto. Mais quand on fait grève: on assume même si l'opinion publique pense encore que la fonction publique fait grève à tout va sans se mouiller!!
Pour les Dom: régime particulier , il est vrai! à concurrence de 44 jours par an (si je suis bien renseignée); ça a ses avantages mais ça peut devenir très pervers... et desservir la cause.
A bon entendeur...
PS: tu as compris, je suis fonctionnaire mais je peux "disfonctionner..."
 
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papynou

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22 Octobre 2008
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si ça peut te rassurer, quelques fonctionnaires blancs et surtout c.. sont allés mettre la panique avec le LKP lorsqu'ils ont pris pendant 44 jours la Guadeloupe en otage. Et plus risible encore, ça scandait la gwaloup sé an nou, la gwadloup se pa a yo. Ben! voyons..... Comment ces espéces de pecn.... peuvent dire la gwadloup sé an nou. Pourquoi ne pas pousser la conn....jusqu'au bout. On aurait du les retourner chez eux, dans leur bled au fin fond du Cantal qu'ils ont quitté peut être pour la première fois en venant bosser ici. Mais non, c'est des fonctionnaires, ils ont tous les droits. Même celui de saboter leur pays.
Je pourrai écrire un bouquin de 500 pages avec tout ce que j'ai entendu et vu pendant ces 44 jours de grève. Mais je crois que de causer de ses gens là, c'est encore leur donner de l'importance.
 
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papynou

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DES MAIRES INQUIETS POUR LES FINANCES DE LEUR COMMUNES

René Noël, le président de l'association des maires de Guadeloupe, a fait part hier de sa vive inquiétude quant aux difficultés financières des communes des DOM. La suppression de la taxe professionnelle pourrait aggraver une situation économique déjà fragile.
La journée des élus de l'Outre-mer réunit chaque année à l'hôtel de ville de Paris tous les maires et collaborateurs des collectivités de l'Outre-mer. Cette année, les préoccupations quant à la situation financière des communes ont été récurrentes.

Hier, René Noël a remis en cause la réforme de la taxe professionnelle. Celle-ci pourrait en effet se traduire par une hausse des impôts locaux dès 2011 et par une contribution plus importante des ménages.

Le maire de la Désirade a souligné que si "la reconnaissance de la fragilité financière des communes d'Outre-mer est incontestable, le principe de leur libre administration est menacé".

La crise économique mondial et le contexte social aux Antilles ne seraient pas propices à la suppression de la taxe professionnelle. Les communes pourraient faire face l'année prochaine à une perte de près de 10% de leurs recettes.

La journée des élus de l'Outre-mer inaugure traditionnellement le congrès des maires de France dont la 92e édition commencera aujourd'hui. Les maires de métropole seraient également inquiets face à la réforme des collectivités territoriales et à l'exonération de la taxe professionnelle.
C'est peut être un mal nécéssaire, de cette façon les maires auront la dépense des deniers public moins facile.
 
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penet

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18 Juin 2009
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FINANCES LOCALES

Monsieur René NOEL a raison, mais il n'y a pas qu'en Guadeloupe que la suppression de la taxe professionnelle pose problème, en métropole aussi cette suppression inquiète beaucoup les maires ,à juste raison, je pense. D'ailleurs si la suppression était aussi évidente que ne veut le faire croire l'exécutif, le président Sarkozy serait allé rencontrer les maires à leur congrès. Mais il a jugé préférable de déléguer F. FILLON, le premier ministre. Il n'a pas voulu essuyer les sifflets de l'assistance. Pas si simple de faire taire des élus. On peut penser que ce n'est pas sans raison qu'entr'autres, E. Balladur et J.P. Raffarin sont montés au créneau. L'Etat a promis que les communes seront dédommagées à l'euro près ! Mais les élus le savent bien (et pour cause) que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. Le manque à gagner sera n'en doutons pas, avant longtemps, pris dans la poche du contribuable. Comment l'Etat pourrait-il donner de l'argent alors que les caisses sont vides ?
 
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papynou

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C'est évident, que cette suppression va causer des problèmes. Et pour Sarkosy, tout président de la République qu'il est, je ne pense pas qu'il échapera aux sifflets de l'assistance. N'empèche que Fillon jouera le rôle du parfait fusible si les choses ne vont pas comme prévu. Un bon Général c'est comme ça qu'il fait, il envoit les troupe au casse pipi et lui rest derrière à comptet les points

Quand aux promesses de l'état de dédommager, là, j'ai de sérieux doutes. Entre les promesses non respectées et les paroles en l'air, je crois qu'on détient le flambeau des actions râtées.
 
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papynou

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Les dessous d'une révolution annoncée.

Depuis un an, je me suis posé la question de savoir, comment certaines personnes ont fait pour joindre les deux bout, tout au long des grèves qui ont secoué la Guadeloupe en ayant aucune entrée d’argent, pendant que d'autres, arrivaient tout juste. J'ai deux articles qui me donnent un début de réponse. Tout le monde dit que de Domota, est le président du Venezuela serait amis. Les deux articles qui suivent ouvre la porte à beaucoup de suppositions. Bien sur, aucune preuve n’est avancée, Mais le bruit coure depuis fort longtemps que le président du Venezuela, rêve d’être le maître des Caraïbes.

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par manoucha sur l'article Discrimination sur RFO-Martinique : Raymond Zéphyr proteste., sur votre blog lescrutateur

Le premier commentaire:

Rien de nouveau pour les Guadeloupéens. Cela fait déjà de longs mois que des médias ont été prises d'assaut et que l'on manipule la population, du moins, celle qui se laisse faire.
"Tout coup d'état s'accompagne de la prise des médias", à méditer.
Nous assistons à la naissance de la pensée unique, à la rétention de l'information, à la disparition de la liberté d'expression. Le code du bon journaliste est mis à mal. La dictature
s'annonce!
Nous compatissons amis martiniquais!
Le combat ne sera pas facile.
Il n'existe plus en Guadeloupe qu'une seule radio libre, libre de subvention en autre: Radio Contact, 103. 8 FM
La période précédent les élections est un peu Noël avant l'heure. Subventions et cadeaux de toutes sortes sont au menu de nos élus et quelques médias en profitent bien.

Manoucha.
ExtrLe deuxième commentaire:

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par Dissident sur l'article Randévou entré Domota ( on brak ) et Jego ( on kokofyolo!)., sur votre blog lescrutateur

Extrait du commentaire:


JEGO :

« Le leader, la clé, c'est Elie Domota. Sans vouloir être désagréable, il faut bien reconnaître qu'il n'a pas un physique exceptionnel, mais il dégage un charisme étonnant. Dans la rue, les
femmes voulaient le toucher. Et ce prénon, Elie, l'élu. Un rêve de conseiller en communication. Le LKP a d'ailleurs un marketing remarquable et des financements dont on peut s'interroger
sur l'origine..."

Donc JEGO savait cependant qu'il se pamait, il savait que ce pognon n'était pas clair, qu'il y en avait un paquet qui circulait en espèce et pour soutenir la ferveur révolutionnaire de cette
bande stipendiée.

Et pourquoi ne l'a-t-il pas dit ? que les types étaient payés 200 € par jour pour manifester ? pourquoi a-t-il fait semblant de croire à une grève quand ce n'était là que de la subversion
étrangère ? que des millions d'€ circulaient en espèces ? on parle meme de 50 millions !

Quand un malheureux entrepreneur est en difficulté, la république le fait saisir, quand un particulier ne paye pas on le saisit, mais quand Domota stipendie avec de l'argent étranger des milliers
de personnes pour faire semblant de révolutionner dans les rues, le sous-ministre de la république s'interroge après etre tombé sous le charme de ce bandit !

C'est renversant !

Ah! le sous-ministre qui a peur de se reveiller les pieds tirés hors du lit par des spectres tués par lui, un mot : apprends, mon gars, que deux personnes se sont suicidés après les "grèves", un
entrepreneur ruiné et une employée licenciée, ok ?

Bon avec la mome Penchard le Domota y pourra pas déployer son charme irresistible, c'est déjà ca, elle ne succombera pas aux macaqueries de ces gens là, et c'est à peu près certain.

Dissident.
Je crois que le livre qu'a écrit Yves JEGO mérite d'être lu. On a pas fini de tomber sur C.... J'ai pensé beaucoup de mal de ce secrétaire d'état. Mais là il vient de redorer son blason.
 
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papynou

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pour comprendre le post précédent, il faut avoir lu celui-là, c'est un peu long , mais ça vaut le coup de perdre quelques minutes.

Randévou entré on Brak (fou) et on kokofyolo ( un crétin, un idiot).



Au cours de la prise en otage de la Guadeloupe en janvier-février-mars dernier, le gouvernement qui portait une part non négligeable de responsabilité dans les évènements, n'a rien trouvé de mieux pour résoudre la crise (voir notre prochain article "M-Luce Penchard face à Domota : la fin d'une illusion ) que de nous dépécher un sous ministre particulièrement débile qui s'est livré aux ridicules fantaisies qu'il rapporte lui même dans un "livre" dont France-Antilles (Guadeloupe ) cite quelques ridicules pages. Le Scrutateur.
Le texte intégral

HISTOIRE D'UNE RENCONTRE SECRÈTE
France-Antilles Guadeloupe 13.11.2009

Yves Jégo et le préfet Desforges acceptent d'aller voir Domota et Clavier, seul à seul...
« La nuit tombe, nous roulons assez longtemps sur de petites routes sinueuses dans la montagne jusqu'à arriver au début d'une sorte de lotissements. Devant, une maison, plusieurs costauds avec des tee-shirts du LKP se tiennent dans la pénombre, attendant visiblement notre arrivée. Notre voiture se gare, celle des policiers aussi. Les agents du GIPN sortent en premier, pour sécuriser notre arrivée. Nous descendons à notre tour de la voiture. Gaby Clavier, l'homme lige de Domota, fait quelques pas devant la maison pour nous accompagner vers le perron où nous attend Domota. Vêtu de son éternel tee-shirt aux couleurs du LKP, il nous serre la main, avec son visage poupin et nous souhaite la bienvenue. Il nous fait entrer dans la maison, il nous présente les propriétaires qui s'éclipsent aussitôt C'est une jolie maisonnette, avec sa petite salle à manger derrière laquelle j'entrevois un petit salon où est dressé un buffet de produits locaux. Il fait chaud, nous nous installons sur la terrasse. Et nous voilà assis tous les quatre autour d'une table en plastique de jardin, éclairée par une lampe se balançant au-dessus de nos têtes.Très vite, quelques banalités, la discussion commence sur l'ensemble des revendications. Je feuillette point à point les exigences du LKP. Là, je découvre un interlocuteur très calme, intelligent, connaissant parfaitement ses dossiers, me disant des choses que personne ne m'avait dites auparavant sur un certain nombre de sujets, comme celui du prix des carburants, par exemple. Des problèmes dont personne ne m'avait jamais parlé sont évoqués au fur et à mesure que l'on balaye les points de revendications directement adressées à l'Etat. D'une voix toujours aussi posée, il me tient des discours très méprisants sur les élus, encore plus durs contre le patronat. Il ne cesse de citer des noms, telle personnalité, telle famille, des gens importants dans l'économie de nie. Parfois, j ai le sentiment qu'il a dressé une liste. C'est le seul aspect qui me dérange ce soir-là, cette façon de parler de ceux qui sont, je le sens, des ennemis de classe, cette violence dirigée contre des personnes, cette haine constituée contre les békés.Mais je ne me braque pas et la discussion poursuit son cours. La question des salaires reste la plus difficile à traiter. J'avais dit dès le début à Elie Domota que je n'avais pas l'intention de discuter de ce sujet là dans le détail, que l'Etat n'a aucun pouvoir en la matière. Etrangement, nous étions presque tombés d'accord pour ne pas en parler. Il n'a alors qu'une seule obsession : que l'Etat n'accorde pas davantage d'argent aux entreprises. « Elles en ont assez. Elles ont assez d'aides, elles ont assez de défiscalisation, elles ne l'utilisent jamais pour le remettre dans le circuit et donc, il faut que vous utilisiez les fonds de l'Etat à autre chose. Arrêtez de leur donner de l'argent » Pour le reste, je sens qu'on peut trouver des accords, que chacun a travaillé, que les difficultés sont moins grandes que prévu. Sur cette terrasse, dans la nuit guadeloupéenne, je ne vois pas un idéologue en tee-shirt qui me tient un discours révolutionnaire, la machette entre les dents. Domota n'est pas le Che ou encore moins Fidel. Il ne parle à aucun moment d'indépendance, ne semble pas campé sur aucun a priori idéologique. La discussion est presque sympathique. On pourra m'opposer, et certains ne se sont pas privés de le faire par la suite, que je suis une nouvelle victime du syndrome de Stockholm. Que, tout bêtement, je suis tombé sous le charme de mes ravisseurs. Sauf erreur de ma part, je n'ai pas été enlevé, je suis venu volontairement, j'ai même provoqué la rencontre. C'est terrible à dire, mais je crois qu'à ce moment-là, Elie Domota a compris qu'il tenait la rue pour un moment et il pressent que, si nous allons au pourrissement, donc au final à l'affrontement, et que la cri se se solde par des morts, comme à Ouvéa et en mai 67, il aura aussi gagné la partie. Il aurait démontré que l'Etat blanc et colonial est brutal et raciste. Moi, je ne veux pas de çà. C'est obsessionnel. Je veux que la République triomphe. tique, je ne veux pas me réveiller une nuit, dans dix ans, dans quinze ans, au milieu d'un cauchemar en pensant à ces morts dont je me sentirais responsable.Je n'ai qu'un objectif à l'issue de cette rencontre : faire accepter à Domota et au patronat le plan B, celui de la négociation, la porte de sortie par le haut pour toutes les parties.Comme la conversation allait bon train et que mon hôte se révélait très fréquentable, je n'étais pas à cran. Tout allait bien. En revanche, dehors les policiers, eux étaient sur les dents. A un moment, alors que nous étions sur la terrasse en pleine discussion, il y a eu une courte panne d'électricité. Le courant s'interrompt brutalement et tout le quartier est soudain plongé dans le noir complet Dans les dix secondes qui suivent, je vois arriver une cohorte de gros bras au triple galop. J'imagine qu'ils ont cru : « Ça y est, le préfet et le ministre ont été enlevés » ou pire encore : « ils sont en train de les assassiner » . C'était assez drôle de voir leur tête, d'autant que l'électricité est revenue assez vite. C'est cette conversation nocturne qui m'a permis de faire accepter à Elie Domota de renoncer au préalable de la discussion sur les salaires et surtout l'idée d'entamer de vraies discussions, sans caméra de télévision. Y compris avec le patronat. Nous convenons même d'un principe de calendrier. En bon politique, il me demande cependant de donner des gages. Sous entendu, « c'est bien beau ce que vous dîtes, M. le ministre, mais il faut des paroles publiques » . Voilà pourquoi j'ai fait dans les jours suivants un certain nombre de déclarations, disons, assez virulentes, sur par exemple la question du prix du carburant. Je voulais montrer au LKP que par ma voix, l'Etat serait neutre et qu'il n y aurait pas de ma part aucune connivence avec le pouvoir économique. Cette mémorable soirée s'est achevée en partageant quelques acras et un verre de ti punch, et en discutant des choses de la vie. Je ne dis pas que tout s'est terminé bras dessus, bras dessous, mais pour une rencontre dont on pouvait craindre le pire, tout s'est achevé de manière plutôt rassurante. » - Les intertitres ont été ajoutés par la rédaction.- Il a quitté le ministère, amer, le 23 juin 2009
Yves Jégo, nommé secrétaire d'État à l'Outre-mer quinze mois et cinq jours plus tôt, le 19 mars 2008, ne savait pas encore que son principal dossier serait la gestion d'une grave crise aux Antilles. Le livre d'Yves Jégo Quinze mois, cinq jours entre faux gentils et vrais méchants, que Grasset sort le 18 novembre, débute par le coup de fil de Guéant lui annonçant qu'il ne fait plus partie du gouvernement. Alors Jégo se souvient. Son entrée à Oudinot lui, le sarkoziste historique. Ses nombreux déplacements dans les territoires. Bora Bora, où il regrette n'avoir eu le temps de dormir dans l'hôtel sublime qu'il était venu inaugurer. Les heurts avec Bercy, les retraites dorées... Le début des réalisations des promesses électorales du président... Et puis, ce 20 janvier 2009, le LKP enclenche une crise qui va paralyser la Guadeloupe 44 jours. Jégo déploie son journal pour justifier de sa conduite, expliquer ce qui avait marché et pourquoi ça n'avait pas marché. Domota dont il dresse un portrait plutôt avenant, Fillon, sa cible, à qui il reproche une surdité, voire une mauvaise oreille. Marie-Luce Penchard, qui lui a succédé rue Oudinot, n'est citée qu'à la page 23 : « Une des adjointes du collaborateur du président de la République en charge de l'Outre-mer. Elle était informée de tous les dossiers de toute la stratégie qu'elle a partagée et validée... » Il souligne les bonnes relations qu'il avait avec MAM et ne cite Patrick Karam que lorsqu'il évoque les congés bonifiés...
Après la signature du protocole du 4 mars, Jégo gère son ministère avec assurance, lancement du RSTA... La Lodeom est adoptée. Jusqu'à ce 23 juin 2009. « Les cartons, la dernière nuit à Oudinot sous le regard d'un maître d'hôtel si obséquieux hier, si méprisant aujourd'hui. »
Mais Jégo, qui affirme ; ses valeurs de la droite! sociale du parti radical' veut assurer de sa loyauté au président et achève par ces mots : « Sarkozy ne m'a jamais déçu. Il a pu me surprendre, mais il ne m'a jamais déçu.
Agence de presse GHMAPRÈS LA DERNIÈRE NUIT DE NÉGOCIATION
« Dans la matinée, j'ai des contacts avec Matignon et il n'y a toujours pas vraiment de réponse. Je ne m'aperçois pas, sur le coup, combien la déclaration de Victorin Lurel disant : « On est tombé d'accord, on va signer l'accord et l'Etat paiera » fait des dégâts à Paris. Et donc je ne le contre pas. Erreur! Le patronat a joué une tactique très fine. Auprès de l'Elysée, je me suis fait littéralement scalper, sur le thème : « Jégo n'assure pas la sécurité des patrons » . Du côté de Matignon, le jeu a été plus trouble. Je n'ai pas de preuve, mais je pense que les grands patrons ont usé de leur relais en expliquant que j'étais devenu fou, que je lâchais tout au syndicat alors que c'était en fait le patronat qui, avec 100 euros par mois pour 80 000 salariés avait manifestement créé un leurre, comme pour mieux exiger qu'on me retire du jeu, sur le thème « il est en train de péter les plombs et soutient le LKP sur les 200 euros. » Ce que je n'ai jamais dit, à aucun moment, ni de près, ni de loin. Ni au début, ni à la fin des négociations. Dans la matinée, on me fait savoir que le Premier ministre veut me parler. Il était temps. C'est la première fois depuis le début de la crise. En fin de matinée, je l'ai au bout du fil et là, il me dit sans prendre vraiment la peine d'entendre mes explications : « Ecoute, tout ça prend une mauvaise tournure. » Evidemment, j'ai des arguments pour lui expliquer qu'au contraire, les choses avancent et plutôt bien. Durant les négociations, 164 points ont été réglés et le dernier, celui des salaires, est en phase d'être résolu. [...] Fillon m'explique alors : « Tu dois comprendre, dans le contexte national, avec le futur rendez-vous social du président qui s'annonce, on ne peut laisser prospérer l'idée que l'Etat va augmenter les salaires de 200 euros. » Je tombe des nues, je n'ai jamais dit cela. D'un coup je mesure les dégâts de la déclaration de Victorin Lurel. A Paris, l'idée que l'Etat va payer les augmentations de salaires fait son chemin. Une idée qui est politiquement insupportable, je le comprends bien. Il y a surtout un énorme bug de communication et d'explication avec Matignon. La preuve, c'est que Fillon ajoute : « Ecoute, maintenant ça suffit, il faut que tu te donnes du champ. Tu as réglé 164 problèmes sur 165, reviens à Paris et rentre maintenant, tout de suite. Ne fais plus de déclaration. On fait le point ensemble demain. Tu es resté trop longtemps sur place. » Ni engueulade, ni explication, rien. Du Fillon chimiquement pur. ?[...] Je comprends alors que tous ceux que j'avais bousculés, patrons, békés, petits chefs de l'administration, ont eu raison de moi. J'ai 25 secondes pour mesurer l'ampleur des dégâts et la détestation de Fillon à mon égard. Je suis celui par qui les problèmes arrivent, je serai donc coupable. Je décide de ne pas me laisser démonter, va pour les médiateurs, ai-je le choix ?... »
SUR WILLY ANGÈLE
« (Le Medef Guadeloupe) est représenté par un homme fort sympathique, Willy Angèle, consultant de son état, mais vraie légitimité et surtout sans aucun pouvoir de décision. Durant nos réunions, il devait sans cesse rendre compte et s'absentait pour téléphoner. Rendre compte à ceux qui tiennent l'économie de la Guadeloupe entre leurs mains. Mais ceux-là restaient invisibles, ils n'ont jamais daigné paraître à la table des négociations...- Sur Elie Domota
« Le leader, la clé, c'est Elie Domota. Sans vouloir être désagréable, il faut bien reconnaître qu'il n'a pas un physique exceptionnel, mais il dégage un charisme étonnant. Dans la rue, les femmes voulaient le toucher. Et ce prénon, Elie, l'élu. Un rêve de conseiller en communication. Le LKP a d'ailleurs un marketing remarquable et des financements dont on peut s'interroger sur l'origine...
 
M

mimidesiles94

Membre Pilier
7 Octobre 2009
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Domota/Jego

Je ne crois pas un seul instant au fait que Domota aurait soudoyé le "peuple" avec des billets... La France est un pays démocratique où tout citoyen a encore la liberté de penser et de le faire savoir... Pourvu que ça dure! Je ne pense pas que les gens qui ont foutu le cirque en Guadeloupe étaient soudoyés par de l'argent par contre pour certains probablement animés par une idéologie, une sensibilité politique certaine, c'est sûr; mais c'est 'affaire de toute manifestation quand ça ne va plus!
Quant à Jego même si ce pour qui il prêche n'est pas forcément ma tasse de thé, je pense que c'est un "type bien" humainement parlant et qu'on s'est servit de lui. Il a bien fait d'écrire un livre pour remettre les pendules à l'heure. A chaque fois qu'il parle à la tv je trouve qu'il parle bien que c'est quelqu'un de posé qu'on a envie d'écouter... il ne baratine pas, il ne fait pas d'esbrouffe comme certains plus haut placé que lui qui brassent de l'air... C'est un type "courageux" et qui n'a jamais mis d'huile sur le feu comme d'autres... mais politiquement parlant dans le contexte actuel il n'a pas les dents assez longues, dommage pour lui!!
je lirais bien son livre, pas un extrait décontextualisé car ça peut être mal interprété. Le scrutateur est dur et un peu trop "polémique" pour moi.A un moment donné il ne faut pas qu'au nom de la liberté de penser, ça dépasse les bornes. Mais peut-être suis-je trop naïve?
 
P

papynou

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22 Octobre 2008
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www.papynou-guadeloupe.com
Oui, on est dans un pays démocratique, n'empêche qu'on envoie les gens au casse pique volontairement en leur faisant endosser toute la responsabilité. La dernière en date, Sakosy qui envoie fillon à sa place.
Je fini par croire qu'on est pas si propre que ça?
Pourquoi, surnomme-t-on le président: Le Roi Sarko?
On en mange matin, midi et soir à la TV.
Cela me rappelle, la Tunisie quand j'y vivais, Bourguiba et ensuite Ben Ali c'etait des heures d'audience à l'antenne.
J'ai jamais vu un premier ministre autant éffacé que Fillon.