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Un etudiant de hotellerie en Bretagne m'a demande quelques questions a propos des plats, boissons, et fromages des E-U. Je lui ai beaucoup ecrit, et donc je vais poster certaines parties de ma description ici.
J'ai une amie qui m'a demande une fois "Qu'est-ce que c'est le plat le plus americain?" C'est une question pas évidente, and tres interessante. J'ai conclu qu'il y a plusieurs facons de catégoriser un plat comme "americain." Une façon est de chercher le plat qui n'utilise que des ingredients indigènes--difficile dans un pays qui est nee de plusieurs cultures mondiales. Un tel plat est le Succotash, un mélange de maïs et haricots qui est une adaptation d'une ancienne recette des Indiens Narganasett. De la même façon, Lamb and Posole Stew (la soupe a l'agneau et aux maïs blanc qui contient aussi des piments verts et d'autres epices) est une specialité de l'etat de New Mexico, adaptée d'un plat Zuni et entierement unique.
Une autre façon d'aborder le problème est d'examiner la popularité et le "embeddedness" (le degré auquel un plat est enraciné dans une culture) des plats nationaux sur le niveau régional. Pour moi, la meilleure façon de faire ça est de chercher des plats avec le plus de variation régionale--c'est à dire des plats qu'on mange partout dans le pays, mais qui est "localisé" en étant différent dans les endroits differents. A part le pizza (invention italienne, perfection americaine, dont les trois grandes villes des E-U ont toutes des styles de préparations différentes), j'en ai trouvé trois qui sont vraiment notables. Pour moi, ils sont les plats americains par excellence. Ils sont:
BARBECUE (aka BBQ, Bar-B-Q). Il existe plus de definitions de ce mot qu'on ne peut compter. C'est un verbe ("to barbecue" signifie également cuisiner qqch sur le barbecue et cuisiner qqch "en barbecue," c'est a dire, a feu doux pendant longtemps, dans un trou en dehors), un adjéctif (a BBQ shack est un restaurant avec une ambience particuliere (pas trop saine, tres informelle et rurale) qui sert le barbecue. Barbecue Sauce est la sauce qu'on met sur le barbecue), et plusieurs substantifs (un machin en métal pour griller les viandes, comme la définition française; une fête où l'on mange le barbecue [eg, "We're having a barbecue at our house. Bring beer."]; et plusieurs types de viandes). Comme viande, barbecue signifie surtout le boeuf et le "brisket" a l'ouest du fleuve Mississippi (a Texas, Oklahoma, Arkansas), les ribs en Tennessee occidental (on traduit "ribs" comme "cotes," mais ce n'est pas pareil. Il y a beaucoup moins de viande sur les ribs que sur les cotes), et l'epaule du porc dans les montagnes appalaches et sur la Cote Atlantique du sud des Etats-Unis.
Dans le nord et l'ouest du pays, quand on parle de barbecue on implique de la viande cuit sur un barbecue. Le style du sud est MILLE fois meilleur. La meilleure facon de preparer le barbecue comme on le fait dans le sud est de faire cuire les viande a feux extremement doux pendant longtemps (au moins 6-8 heures pour les ribs, 12-24 pour l'epaule du porc, et 18-24 pour le brisket), jusqu'a le viande devient extremmement tendre (parfois ca semble se fondre dans la bouche) et se detache naturellement des os. Il est mieux si on le fait dans un "pit" (un trou couvert en dehors rempli de cendres ou de pierres chauffees), mais on peut le faire dans un four special. Quand on prepare les ribs, parfois on applique de temps en temps un "dry rub" (un melange d'epices comme le poivre noir, le paprika, le poudre de piment rouge, et le sucre brun. On masse la viande pour incorporer ces epices), mais autrement la viande est normalement servie nature, accompagne d’une sauce particuliere dont les normes sont differents dans les differentes regions du pays.
Il existe un sorte de standard national de la sauce barbecue qui, comme la majorite de choses nationales, est vraiment mediocre (vous pouvez le trouver chez certains fast-foods comme le McDo). Il represente l’idee generale des sauces (base de tomates, un peu acide, un peu piquante) sans avoir aucun caractere. Mieux goûter les exemples regionaux comme :
Kansas City Style : Le plus similaire aux sauces nationales, mais mieux epicée. Très « tangy » (difficile a traduire. Ayant une piquance acide). La douceur, où il existe, vient normalement du reglisse. K.C. Masterpiece est une marque populaire.
Upper Mississippi Style : Le style des villes comme Chicago et St Louis. Tres doux, normalement a cause du miel ou du sucre brun mélangé avec des tomates. Parfois il a une touche de fruit (raisin, jus d’ananas, etc). Mon style préféré. Une marque très connue (et délicieuse) s’appelle Sweet Baby Ray’s.
Texas Style : Très mesquite, avec une touche de fumée. Certains exemples sont assaisonés de citron vert, de cumin, d’oignon, et de piments.
Les sauces susmentionnés sont toutes épaisses et basées de tomates. Mais deux autres types existent dans les Carolinas, sur la côte atlantique.
North Carolina Style : Ceci ne se limite pas seulement à la Caroline du Nord, mais ceci est le coeur gastronomique de ce style. Ceci est à la base de vinaigre, avec la même consistance. Les ingredients sont normalement très simples, souvent ayant que le vinaigre, la sauce de piments (comme le Tabasco), du sucre et des epices
South Carolina Mustard-based Style : Un style qui est presque disparu, mais qui a connu une nouvelle popularité pendant les derniers decennies. Un produit des descendants des allemands, cette sauce est jaune (au lieu de rouge) et basée de moutarde. La marque qui a vraiment sauvé ce style face à l’extinction est Piggy Park, mais il est difficile de trouver ce marque parce que sa créateur était un raciste violent, et donc peu de magasins ne veulent vendre le produit. La marque le plus célèbre aujourd’hui est Carolina Gold.
Voilà. Le barbecue est un plat tellement américain, surtout les ribs. Les ribs est un parmi plusieurs plats qui démontrent la génie des anciens esclaves, qui se trouvaient face à la cuisine rejeté par les blancs et qui l’ont transformée en l’une des cuisines les plus savoureuses du pays (il s’appelle aujourd’hui « soul food, » c’est-à-dire, la cuisine de l’âme). Comme les verdures de moutarde/chou/navet et comme les « chitterlings » (tripe de cochon), les ribs étaient jeté par les blancs qui les ont cru immangeables. Aujourd’hui, tout le pays les mange. Alain Ducasse adore les ribs, et ça m’a toujours surpris que les français n’ont pas vraiment découvert un des meilleurs plats américains. Le capital des ribs est la ville de Memphis, Tennessee (aussi le capital de blues et de rock and roll), qui a quand même son propre style de les préparer (fumée et assaisonné d’un « dry rub » particulière).
CHOWDER : Une spécialité du côte atlantique du nord, mais mangé partout dans les Etats-Unis, c’est une soupe qui est difficile à définir. Où il contient des palourdes, où il contient du lait, et parfois les deux. Le nom dérive du mot français « chaudière, » parce que pendant le 16ème siècle les marins bretons, normands, et basques qui ont exploré les côtes de la Nouvelle Ecosse et la Nouvelle Angleterre ont préparé les soupes de poisson dans les chaudrons (dont le mot était « chaudière, » à l’époque). Plusieurs fois modifiés par les Anglais et puis les Américains, les chowders d’aujourd’hui ressemblent très peu à leurs ancêtres français. Le chowders de poisson existent encore (surtout dans l’état de Maine), mais les chowders les plus renommés sont Clam Chowder et Corn Chowder. Il existe trois styles de clam chowder régional, et souvent les habitants d’une région s’en moque des styles des autres régions.
BOSTON CLAM CHOWDER : Le style le plus aimé nationalement qui est née à Massachutsetts, un soupe à la base du lait (pas la crème), du jus de palourde, et des palourdes elles-mêmes. La soupe est simple—que des palourdes, quelques épices (parfois du persil, parfois de l’oignon), et des pommes de terres ou des « crackers » (biscuits salés) éméttiés. On ne devrait pas combiner les pommes de terre et les crackers, mais beaucoup de cuisiniers d’autres régions ignorent ce règle.
MANHATTAN CLAM CHOWDER : Malgré le nom, ce style n’était pas inventé à New York, mais à Connecticut ou Rhode Island. Le nom est un insulte venu des Massachutettsais (Massachutsettsiens ?), parce qu’il implique que la soupe vient de la grande ville commerciale, et donc n’est que la merde inauthentique. Les palourdes sont dans une soupe à la base de tomates, jus de tomates, et légumes hachées (comme le céleri, les oignons, et les pommes de terre).
RHODE ISLAND CLAM CHOWDER : Un style pas bien connu autour de Rhode Island, il est néanmoins populaire dans la moitié orientale de l’état. Les palourdes sont dans un bouillon clair, et il n’y a pas de légumes. Selon moi ceci n’est pas un chowder (où est le lait ?), mais je n’ose pas le dire aux Rhode Islandais.
CORN CHOWDER : Comme j’adore le bon Corn Chowder. On ne sait pas les origines de ce plat (de ma part je crois Vermont), mais il est bien aimé dans chaque état où l’on trouve des fermes. Comme j’ai grandi dans un tel état (Wisconsin), c’est un plat de mon enfance. C’est une soupe surtout de lait, du maïs, et des pommes de terre, mais les meilleurs exemples (selon moi) contient quelque forme de porc (surtout le bacon ou le jambon). Pour un corn chowder tellement savoureux, il faut aussi ajouter le bouillon de poulet, du poivre, et qqs herbes pas trop forts. En plus que les versions vegetariennes, il en existe les versions regionales aussi (dans le sud-ouest du pays, on aime inclure les jalapenos).
CHILI
Le dernier des plats « quintessentially American, » jusqu’aux années récentes la majorité d’Américains croyaient que ce plat était méxicain (nous sommes tous prêts à vendre notre heritage. Surtout quand un plat est inventé par des immigrés ou des enfants d’immigrés, ou quand un plat emploi des saveurs qui n’est pas familier en dehors d’une certaine région, on le croit étranger. Ceci est le cas du vichysoisse, des chimichangas, du pasta primavera, du chop suey...). En tout cas, le chili est texain, un produit du 19eme siècle de la région San Antonio. Comme le plat est devenu de plus en plus populaire nationalement, il a beaucoup changé selon la région. Cependant, Texas reste le centre du chili, et on y trouve des festivals et des competitions du chili, dont le plus célèbre se passe à Teralingua (infos, recettes, et photos ici : http://www.chili.org/terlingua.html) . Le chili est jugé selon cinq qualités : le fumet, le consistance, la rougeur, le goût, et l’arrière-goût). Il doit être piquant ; il doit brûler la langue et la gorge, mais pas d’une façon dominateur. Les versions régionales du chili les plus connus sont :
TEXAS RED : L’original, et mon style préféré. Les personnes les plus puristes insistent que ce style ne peut absolumment pas contenir ni des haricots, ni des tomates, et que le boeuf devrait être coupé à la main et non pas haché comme un hamburger. En fait, le seul règle important parmi ceux-ci est l’absence des haricots. L’idée c’est qu’un chili texain devrait consister que du boeuf, des épices, et de la liquide (normalement de l’eau ou de la bière). L’inclusion des légumes (à part les piments, l’ail, et l’oignon, considérés comme des épices) ou autres contaminants serait un sacrilège. Certains épices dominateurs doivent être rouges (comme le paprika et le piment de Cayenne), pour donner la juste couleur au plat. Selon moi et beaucoup d’autres, il faut absolumment inclure du cumin et de l’origan. C’est un plat qui demande la mijotation à feu doux.
CALIFORNIA CHILI, or STANDARD CHILI : La version nationale. Si vous voyez le mot « chili » sur une carte, normalement cela veut dire ce style. Comme le Texas Red, mais il contient toujours des haricots rouges et des tomates. Souvent accompagné des oignons et du fromage rapé.
VEGETARIAN (VEGGIE) CHILI, or NEW MEXICO CHILI : Une version populaire dans le sud-ouest des Etats-Unis qui ne contient pas de viande. A la base, c’est un mélange d’haricots et des piments verts, et donc la couleur est parfois plus vive et variée que les autres chilis rouges. Ce plat contient beaucoup de légumes, mais les épices sont similaires aux autres styles.
CINCINNATI CHILI, or SKYLINE CHILI : Peut-être le seul plat unique à l’état d’Ohio (moi je compterais aussi les Buckeyes, des bonbons chocolats-beurre de cacahuète). Pendant les 1920s, un immigré de la Macedoine (d’une famille bulgarienne) a modifié le chili avec ses propres épices (y compris la canelle, les quatre-épices, et le chocolat), et l’a servi au-dessus des spaghettis. Il a connu un tel succès que le plat est maintenant lié à l’identité de la ville de Cincinnati. Pour commander ce chili dans un restaurant authentique, il faut connaître un vocabulaire précis : « two-way » indique le chili et les spaghettis, « three-way » comprend le fromage rapé, « four-way » comprend le fromage et les oignons, et « five-way » comprend le fromage, les oignons, et les haricots rouges. Je connais beaucoup de personnes (y compris mes parents) qui détestent ce style, mais beaucoup d’autres qui l’adorent.
J'ai une amie qui m'a demande une fois "Qu'est-ce que c'est le plat le plus americain?" C'est une question pas évidente, and tres interessante. J'ai conclu qu'il y a plusieurs facons de catégoriser un plat comme "americain." Une façon est de chercher le plat qui n'utilise que des ingredients indigènes--difficile dans un pays qui est nee de plusieurs cultures mondiales. Un tel plat est le Succotash, un mélange de maïs et haricots qui est une adaptation d'une ancienne recette des Indiens Narganasett. De la même façon, Lamb and Posole Stew (la soupe a l'agneau et aux maïs blanc qui contient aussi des piments verts et d'autres epices) est une specialité de l'etat de New Mexico, adaptée d'un plat Zuni et entierement unique.
Une autre façon d'aborder le problème est d'examiner la popularité et le "embeddedness" (le degré auquel un plat est enraciné dans une culture) des plats nationaux sur le niveau régional. Pour moi, la meilleure façon de faire ça est de chercher des plats avec le plus de variation régionale--c'est à dire des plats qu'on mange partout dans le pays, mais qui est "localisé" en étant différent dans les endroits differents. A part le pizza (invention italienne, perfection americaine, dont les trois grandes villes des E-U ont toutes des styles de préparations différentes), j'en ai trouvé trois qui sont vraiment notables. Pour moi, ils sont les plats americains par excellence. Ils sont:
BARBECUE (aka BBQ, Bar-B-Q). Il existe plus de definitions de ce mot qu'on ne peut compter. C'est un verbe ("to barbecue" signifie également cuisiner qqch sur le barbecue et cuisiner qqch "en barbecue," c'est a dire, a feu doux pendant longtemps, dans un trou en dehors), un adjéctif (a BBQ shack est un restaurant avec une ambience particuliere (pas trop saine, tres informelle et rurale) qui sert le barbecue. Barbecue Sauce est la sauce qu'on met sur le barbecue), et plusieurs substantifs (un machin en métal pour griller les viandes, comme la définition française; une fête où l'on mange le barbecue [eg, "We're having a barbecue at our house. Bring beer."]; et plusieurs types de viandes). Comme viande, barbecue signifie surtout le boeuf et le "brisket" a l'ouest du fleuve Mississippi (a Texas, Oklahoma, Arkansas), les ribs en Tennessee occidental (on traduit "ribs" comme "cotes," mais ce n'est pas pareil. Il y a beaucoup moins de viande sur les ribs que sur les cotes), et l'epaule du porc dans les montagnes appalaches et sur la Cote Atlantique du sud des Etats-Unis.
Dans le nord et l'ouest du pays, quand on parle de barbecue on implique de la viande cuit sur un barbecue. Le style du sud est MILLE fois meilleur. La meilleure facon de preparer le barbecue comme on le fait dans le sud est de faire cuire les viande a feux extremement doux pendant longtemps (au moins 6-8 heures pour les ribs, 12-24 pour l'epaule du porc, et 18-24 pour le brisket), jusqu'a le viande devient extremmement tendre (parfois ca semble se fondre dans la bouche) et se detache naturellement des os. Il est mieux si on le fait dans un "pit" (un trou couvert en dehors rempli de cendres ou de pierres chauffees), mais on peut le faire dans un four special. Quand on prepare les ribs, parfois on applique de temps en temps un "dry rub" (un melange d'epices comme le poivre noir, le paprika, le poudre de piment rouge, et le sucre brun. On masse la viande pour incorporer ces epices), mais autrement la viande est normalement servie nature, accompagne d’une sauce particuliere dont les normes sont differents dans les differentes regions du pays.
Il existe un sorte de standard national de la sauce barbecue qui, comme la majorite de choses nationales, est vraiment mediocre (vous pouvez le trouver chez certains fast-foods comme le McDo). Il represente l’idee generale des sauces (base de tomates, un peu acide, un peu piquante) sans avoir aucun caractere. Mieux goûter les exemples regionaux comme :
Kansas City Style : Le plus similaire aux sauces nationales, mais mieux epicée. Très « tangy » (difficile a traduire. Ayant une piquance acide). La douceur, où il existe, vient normalement du reglisse. K.C. Masterpiece est une marque populaire.
Upper Mississippi Style : Le style des villes comme Chicago et St Louis. Tres doux, normalement a cause du miel ou du sucre brun mélangé avec des tomates. Parfois il a une touche de fruit (raisin, jus d’ananas, etc). Mon style préféré. Une marque très connue (et délicieuse) s’appelle Sweet Baby Ray’s.
Texas Style : Très mesquite, avec une touche de fumée. Certains exemples sont assaisonés de citron vert, de cumin, d’oignon, et de piments.
Les sauces susmentionnés sont toutes épaisses et basées de tomates. Mais deux autres types existent dans les Carolinas, sur la côte atlantique.
North Carolina Style : Ceci ne se limite pas seulement à la Caroline du Nord, mais ceci est le coeur gastronomique de ce style. Ceci est à la base de vinaigre, avec la même consistance. Les ingredients sont normalement très simples, souvent ayant que le vinaigre, la sauce de piments (comme le Tabasco), du sucre et des epices
South Carolina Mustard-based Style : Un style qui est presque disparu, mais qui a connu une nouvelle popularité pendant les derniers decennies. Un produit des descendants des allemands, cette sauce est jaune (au lieu de rouge) et basée de moutarde. La marque qui a vraiment sauvé ce style face à l’extinction est Piggy Park, mais il est difficile de trouver ce marque parce que sa créateur était un raciste violent, et donc peu de magasins ne veulent vendre le produit. La marque le plus célèbre aujourd’hui est Carolina Gold.
Voilà. Le barbecue est un plat tellement américain, surtout les ribs. Les ribs est un parmi plusieurs plats qui démontrent la génie des anciens esclaves, qui se trouvaient face à la cuisine rejeté par les blancs et qui l’ont transformée en l’une des cuisines les plus savoureuses du pays (il s’appelle aujourd’hui « soul food, » c’est-à-dire, la cuisine de l’âme). Comme les verdures de moutarde/chou/navet et comme les « chitterlings » (tripe de cochon), les ribs étaient jeté par les blancs qui les ont cru immangeables. Aujourd’hui, tout le pays les mange. Alain Ducasse adore les ribs, et ça m’a toujours surpris que les français n’ont pas vraiment découvert un des meilleurs plats américains. Le capital des ribs est la ville de Memphis, Tennessee (aussi le capital de blues et de rock and roll), qui a quand même son propre style de les préparer (fumée et assaisonné d’un « dry rub » particulière).
CHOWDER : Une spécialité du côte atlantique du nord, mais mangé partout dans les Etats-Unis, c’est une soupe qui est difficile à définir. Où il contient des palourdes, où il contient du lait, et parfois les deux. Le nom dérive du mot français « chaudière, » parce que pendant le 16ème siècle les marins bretons, normands, et basques qui ont exploré les côtes de la Nouvelle Ecosse et la Nouvelle Angleterre ont préparé les soupes de poisson dans les chaudrons (dont le mot était « chaudière, » à l’époque). Plusieurs fois modifiés par les Anglais et puis les Américains, les chowders d’aujourd’hui ressemblent très peu à leurs ancêtres français. Le chowders de poisson existent encore (surtout dans l’état de Maine), mais les chowders les plus renommés sont Clam Chowder et Corn Chowder. Il existe trois styles de clam chowder régional, et souvent les habitants d’une région s’en moque des styles des autres régions.
BOSTON CLAM CHOWDER : Le style le plus aimé nationalement qui est née à Massachutsetts, un soupe à la base du lait (pas la crème), du jus de palourde, et des palourdes elles-mêmes. La soupe est simple—que des palourdes, quelques épices (parfois du persil, parfois de l’oignon), et des pommes de terres ou des « crackers » (biscuits salés) éméttiés. On ne devrait pas combiner les pommes de terre et les crackers, mais beaucoup de cuisiniers d’autres régions ignorent ce règle.
MANHATTAN CLAM CHOWDER : Malgré le nom, ce style n’était pas inventé à New York, mais à Connecticut ou Rhode Island. Le nom est un insulte venu des Massachutettsais (Massachutsettsiens ?), parce qu’il implique que la soupe vient de la grande ville commerciale, et donc n’est que la merde inauthentique. Les palourdes sont dans une soupe à la base de tomates, jus de tomates, et légumes hachées (comme le céleri, les oignons, et les pommes de terre).
RHODE ISLAND CLAM CHOWDER : Un style pas bien connu autour de Rhode Island, il est néanmoins populaire dans la moitié orientale de l’état. Les palourdes sont dans un bouillon clair, et il n’y a pas de légumes. Selon moi ceci n’est pas un chowder (où est le lait ?), mais je n’ose pas le dire aux Rhode Islandais.
CORN CHOWDER : Comme j’adore le bon Corn Chowder. On ne sait pas les origines de ce plat (de ma part je crois Vermont), mais il est bien aimé dans chaque état où l’on trouve des fermes. Comme j’ai grandi dans un tel état (Wisconsin), c’est un plat de mon enfance. C’est une soupe surtout de lait, du maïs, et des pommes de terre, mais les meilleurs exemples (selon moi) contient quelque forme de porc (surtout le bacon ou le jambon). Pour un corn chowder tellement savoureux, il faut aussi ajouter le bouillon de poulet, du poivre, et qqs herbes pas trop forts. En plus que les versions vegetariennes, il en existe les versions regionales aussi (dans le sud-ouest du pays, on aime inclure les jalapenos).
CHILI
Le dernier des plats « quintessentially American, » jusqu’aux années récentes la majorité d’Américains croyaient que ce plat était méxicain (nous sommes tous prêts à vendre notre heritage. Surtout quand un plat est inventé par des immigrés ou des enfants d’immigrés, ou quand un plat emploi des saveurs qui n’est pas familier en dehors d’une certaine région, on le croit étranger. Ceci est le cas du vichysoisse, des chimichangas, du pasta primavera, du chop suey...). En tout cas, le chili est texain, un produit du 19eme siècle de la région San Antonio. Comme le plat est devenu de plus en plus populaire nationalement, il a beaucoup changé selon la région. Cependant, Texas reste le centre du chili, et on y trouve des festivals et des competitions du chili, dont le plus célèbre se passe à Teralingua (infos, recettes, et photos ici : http://www.chili.org/terlingua.html) . Le chili est jugé selon cinq qualités : le fumet, le consistance, la rougeur, le goût, et l’arrière-goût). Il doit être piquant ; il doit brûler la langue et la gorge, mais pas d’une façon dominateur. Les versions régionales du chili les plus connus sont :
TEXAS RED : L’original, et mon style préféré. Les personnes les plus puristes insistent que ce style ne peut absolumment pas contenir ni des haricots, ni des tomates, et que le boeuf devrait être coupé à la main et non pas haché comme un hamburger. En fait, le seul règle important parmi ceux-ci est l’absence des haricots. L’idée c’est qu’un chili texain devrait consister que du boeuf, des épices, et de la liquide (normalement de l’eau ou de la bière). L’inclusion des légumes (à part les piments, l’ail, et l’oignon, considérés comme des épices) ou autres contaminants serait un sacrilège. Certains épices dominateurs doivent être rouges (comme le paprika et le piment de Cayenne), pour donner la juste couleur au plat. Selon moi et beaucoup d’autres, il faut absolumment inclure du cumin et de l’origan. C’est un plat qui demande la mijotation à feu doux.
CALIFORNIA CHILI, or STANDARD CHILI : La version nationale. Si vous voyez le mot « chili » sur une carte, normalement cela veut dire ce style. Comme le Texas Red, mais il contient toujours des haricots rouges et des tomates. Souvent accompagné des oignons et du fromage rapé.
VEGETARIAN (VEGGIE) CHILI, or NEW MEXICO CHILI : Une version populaire dans le sud-ouest des Etats-Unis qui ne contient pas de viande. A la base, c’est un mélange d’haricots et des piments verts, et donc la couleur est parfois plus vive et variée que les autres chilis rouges. Ce plat contient beaucoup de légumes, mais les épices sont similaires aux autres styles.
CINCINNATI CHILI, or SKYLINE CHILI : Peut-être le seul plat unique à l’état d’Ohio (moi je compterais aussi les Buckeyes, des bonbons chocolats-beurre de cacahuète). Pendant les 1920s, un immigré de la Macedoine (d’une famille bulgarienne) a modifié le chili avec ses propres épices (y compris la canelle, les quatre-épices, et le chocolat), et l’a servi au-dessus des spaghettis. Il a connu un tel succès que le plat est maintenant lié à l’identité de la ville de Cincinnati. Pour commander ce chili dans un restaurant authentique, il faut connaître un vocabulaire précis : « two-way » indique le chili et les spaghettis, « three-way » comprend le fromage rapé, « four-way » comprend le fromage et les oignons, et « five-way » comprend le fromage, les oignons, et les haricots rouges. Je connais beaucoup de personnes (y compris mes parents) qui détestent ce style, mais beaucoup d’autres qui l’adorent.