G
Bonjour
Caristes depuis 82, mais sur véhicules d'occasion, mon mari et moi, avons acheté en 2001 notre 1er camping car neuf : un MONCAYO Nova Quasar.
Atteinte d'un cancer en 2002, puis mon mari étant subitement décédé en 2004, et ensuite moi ayant eu une sévère rechute 6 mois après son décès, ce véhicule a fort peu roulé pendant cette période tragique.
En 2005, profitant d'une rémission de ma maladie, et voulant me changer les idées, je décide de reprendre ce véhicule en main, et pour ce faire, décide d'y faire poser une caméra de recul, car pour naviquer seule c'est presque indispensable.
A ma grande surprise l'équipementier sollicité refuse cette installation, car, m'annonce-t-il : tous les panneaux du véhicule sont « pourris » suite à un défaut d'étanchéité !!!
Immédiatement j'adresse un courrier recommandé au concessionnaire, qui s'en lave les mains, argant du fait que d'une part la garantie est largement dépassée, et que d'autre part je n'ai pas fait effectuer les contrôles d'étanchéité. Or, lors de l'achat cette obligation ne m'a pas été signalée !!!
La-dessus une nouvelle attaque de la maladie monopolise mon énergie vers des objectifs plus vitaux.
Milieu 2007, nouvelle rémission : je réattaque. Je contacte mon assistance juridique, et lui transmet le dossier. Elle me conforte dans mon projet d'attaquer le constructeur pour vices cachés.
J'envoie donc un courrier en ce sens au concessionnaire et au constructeur.
Quelques semaines plus tard le constructeur me répond : Il s'engage à appliquer la garantie commerciale, bien que celle-ci soit forclose, et à prendre en charge toutes les réparations. Je n'ose y croire !!!
Conformément à ses intructions je conduits le véhicule chez le concessionnaire ( il est en Bretagne et moi en région parisienne !) en novembre 2007 d'où il doit ensuite partir pour l'usine de Saragosse.
Le temps passe, toujours pas de transfert. Finalement, courant avril 2008, j'apprends que le camping car est en Espagne depuis peu et que le constructeur refuse de faire les réparations auxquelles il s'était engagé sans réserves et par écrit,aux motifs que le véhicule est dans un piteux état (évidemment !) et que les cornières ont été démontées et mal remises, ce qui est totalement faux, et que le véhicule a eu un accrochage, ce qui est vrai car en octobre 2007 j'ai légérement accroché le haut de la cornière arrièredroite, et je l'ai simplement fait rabattre, ne voulant pas faire de réparations onéreuses sur un véhicule qui devait être complètement décarossé. Quant au démontage de cornières, c'est un argument spécieux s'il en est , car le déplacement évident des cornières est du au gonflement du bois des panneaux qui est totalement imprégné d'humidité. De plus j'apprends que je n'ai qu'à me débrouiller pour ramener le véhicule en France.
Je relance donc la procédure juridique qui était en suspens.
Voici une dizaine de jours je reçois, par l'intermédiaire du concessionnaire, une proposition du constructeur : il estime les réparations à 16 486€ HT et me demande une participation de 8 800€ (plus évidemment les frais de rapatriement à ma charge).
Après quelques jours de réflexion, considérant que le prix argus de ce véhicule est actuellement de 12 686€ environ, et que vu la conjoncture et la réputation du constructeur je ne suis nullement assurée de pouvoir revendre ce véhicule, finallement je refuse, et, à tout hasard, lui fais une contre-proposition : je lui cède le véhicule contre 11 000€,
Pour l'instant pas de réponse.
Voilà où j'en suis de cette triste expérience.
Aussi le fait de tomber par hasard sur ce forum m'a un peu réconfortée. Je me sens un peu moins seule dans mon combat contre le pot de fer, et si je peux être utile à d'autres : tant mieux.
Caristes depuis 82, mais sur véhicules d'occasion, mon mari et moi, avons acheté en 2001 notre 1er camping car neuf : un MONCAYO Nova Quasar.
Atteinte d'un cancer en 2002, puis mon mari étant subitement décédé en 2004, et ensuite moi ayant eu une sévère rechute 6 mois après son décès, ce véhicule a fort peu roulé pendant cette période tragique.
En 2005, profitant d'une rémission de ma maladie, et voulant me changer les idées, je décide de reprendre ce véhicule en main, et pour ce faire, décide d'y faire poser une caméra de recul, car pour naviquer seule c'est presque indispensable.
A ma grande surprise l'équipementier sollicité refuse cette installation, car, m'annonce-t-il : tous les panneaux du véhicule sont « pourris » suite à un défaut d'étanchéité !!!
Immédiatement j'adresse un courrier recommandé au concessionnaire, qui s'en lave les mains, argant du fait que d'une part la garantie est largement dépassée, et que d'autre part je n'ai pas fait effectuer les contrôles d'étanchéité. Or, lors de l'achat cette obligation ne m'a pas été signalée !!!
La-dessus une nouvelle attaque de la maladie monopolise mon énergie vers des objectifs plus vitaux.
Milieu 2007, nouvelle rémission : je réattaque. Je contacte mon assistance juridique, et lui transmet le dossier. Elle me conforte dans mon projet d'attaquer le constructeur pour vices cachés.
J'envoie donc un courrier en ce sens au concessionnaire et au constructeur.
Quelques semaines plus tard le constructeur me répond : Il s'engage à appliquer la garantie commerciale, bien que celle-ci soit forclose, et à prendre en charge toutes les réparations. Je n'ose y croire !!!
Conformément à ses intructions je conduits le véhicule chez le concessionnaire ( il est en Bretagne et moi en région parisienne !) en novembre 2007 d'où il doit ensuite partir pour l'usine de Saragosse.
Le temps passe, toujours pas de transfert. Finalement, courant avril 2008, j'apprends que le camping car est en Espagne depuis peu et que le constructeur refuse de faire les réparations auxquelles il s'était engagé sans réserves et par écrit,aux motifs que le véhicule est dans un piteux état (évidemment !) et que les cornières ont été démontées et mal remises, ce qui est totalement faux, et que le véhicule a eu un accrochage, ce qui est vrai car en octobre 2007 j'ai légérement accroché le haut de la cornière arrièredroite, et je l'ai simplement fait rabattre, ne voulant pas faire de réparations onéreuses sur un véhicule qui devait être complètement décarossé. Quant au démontage de cornières, c'est un argument spécieux s'il en est , car le déplacement évident des cornières est du au gonflement du bois des panneaux qui est totalement imprégné d'humidité. De plus j'apprends que je n'ai qu'à me débrouiller pour ramener le véhicule en France.
Je relance donc la procédure juridique qui était en suspens.
Voici une dizaine de jours je reçois, par l'intermédiaire du concessionnaire, une proposition du constructeur : il estime les réparations à 16 486€ HT et me demande une participation de 8 800€ (plus évidemment les frais de rapatriement à ma charge).
Après quelques jours de réflexion, considérant que le prix argus de ce véhicule est actuellement de 12 686€ environ, et que vu la conjoncture et la réputation du constructeur je ne suis nullement assurée de pouvoir revendre ce véhicule, finallement je refuse, et, à tout hasard, lui fais une contre-proposition : je lui cède le véhicule contre 11 000€,
Pour l'instant pas de réponse.
Voilà où j'en suis de cette triste expérience.
Aussi le fait de tomber par hasard sur ce forum m'a un peu réconfortée. Je me sens un peu moins seule dans mon combat contre le pot de fer, et si je peux être utile à d'autres : tant mieux.