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Le 19 juillet 2007, me voilà parti de la gare de l'Arbois, à Aix en provence, en TGV, direction Gare de Lyon, pour mon périple parisien. J'ai loué un appartement avenue des Ternes, dans le 17eme, à deux pas de l'Arc de Triomphe. Arrivé place de l'Etoile, je descends le boulevard Carnot pour rejoindre mon lieu de villégiature. Un sympathique studio, qu'illumine une grande baie vitrée qui ouvre sur balcon d'où je peux voir la tête de cette bonne vieille Tour Eiffel. Je me décide, malgré l'heure avancé, de faire un petit tour vers le Louvre. Je descends les Champs Elysées, bondés de touristes, arrive à la Place de la Concorde,
et emprunte la Rue de Rivoli. Quelques belles vitrines agrémentent cette ballade, René Char cotoyant Prévert,
, des sportives voitures paisiblement parquées,
et cette perspective quasi-infinie, la coquette rue de Rivoli, percée en 1801, s'étendant sur 3 kilomètres !
Arrivé au Carroussel du Louvre, je croise la lumineuse Pucelle,
, élançant fièrement son étendard, et je me dirige vers la luxueuse Place Vendôme, érigée à la fin du règne de Louis XIV, où trône la fameuse colonne,
forgée dans le bronze des canons d'Austerlitz, surmontée, du haut de ses 43,50 mètres, par la statue de Napoléon.
Colonne qui fut mise en bas, durant la Commune, sous l'impulsion du peintre Courbet, le 16 mai 1871, devant plus de 100 000 parisiens ! Après l'écrasement de la révolte parisienne, le peintre de L'origine du Monde,
dut s'exiler en Suisse, alors que ses toiles furent saisies par un pouvoir revenchard !
La belle esplanade concentre toute la luxueuse joaillerie française. Boucheron, Cartier, Van Cleef and Arpels, Chaumet ou Bulgari côtoient le mythique Ritz !
Je me tire le portrait tel Rembrandt,
Je continue mes pérégrinations incertaines, passant devant l'Olympia, où Piaf est à l'honneur,
puis je me dirige à nouveau vers une balise bien connu, la place de la Concorde, en passant devant Maxim's, Rue Royale.
Crée par un garçon de café en 1893, le bistrot parisien s'élèvera, sous l'impulsion de l'actrice Irma de Montigny, au firmament de l'élégance parisienne ! Depuis 1980, le célèbre restaurant a été acheté par Pierre Cardin.
http://www.maxims-de-paris.com/p2fr.htm
La nuit tombe, et j'en profite pour faire un petit tour dans le quartier, au crépuscule. L'avenue des Ternes, qui abrite la FNAC-Ternes, juste à côté de l'appart, relie la Place des Ternes au boulevard Gouvion Saint-Cyr, où l'on peut admirer l'hôtel Concorde Lafayette qui s'élance vers les cieux. Une brasserie très british, le James Joyce, fait face au building, à l'intersection des boulevards,
Je remonte paisiblement le boulevard , et oh, surprise, le chant des cigales résonne au loin ...mirage sonore ? Non, c'est le Restaurant Le Sud, près de la Porte Maillot, petit coin de Provence dans la cité parisienne, où l'on peut manger sur une terrasse à l'ombre des oliviers et au son des cigales.
http://www.lesud.fr/
Me voilà à la Porte Maillot, proche du Bois de Boulogne, où le Palais des Congrès, massif, s'élève tel un bunker. J'emprunte l'avenue de la Grande Armée pour retourner à l'Arc de Triomphe, Paris la nuit est paisible, agrémentée de belles vitrines qui se parent d'augustes et sportives voitures,
et déployant des couleurs ambrées,
Voici la place de l'Etoile, avec son arche illuminée,
et cette limousine qui glisse le long des nocturnes boulevards,
demain sera un autre jour.
Le Dimanche 20, j'ai décidé d'aller visiter le Louvre. Levé matinal, avenue Carnot, les Champs Elysées, l'avenue Gabriel où se trouve l'espace Pierre Cardin,
la rue de Rivoli et le Carroussel du Louvre.
Le Musée ouvre à 9 heures et je suis là à l'ouverture. Direction l'aile des peintres de la Renaissance, en passant par la magnifique galerie Marly, emménagée après le départ du Ministère des Finances, dans le cadre du projet Grand Louvre, initié par François Mitterrand.
http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp
La toiture transparente, me rappelle celle du British Museum,
et l'immense salle, met en scène de majesteuses statues,
dans un espace immaculé.
Je me perds dans les couloirs, je monte, je descends, j'aperçois par une ouverture la Pyramide de Peï, projet pharaonique, fait du Prince, qui fut tant honnie, il y a 20 ans, et désormais majesteuse, trônant sur cette esplanade pavée, lointaine soeur des grandes pyramides d'Egypte !
Les salles défilent, je fais un petit tour vers les Antiquités,
,
un beau lion me toise de son regard noir,
sa tête léonine semble défier le temps.
Quelques bustes d'empereurs romains me défient du regard,
et puis je rentre dans l'aile des peintres.
Un autoportrait de Rembrandt, à la toque et à la chaîne d'or,
et mon autoportrait à la chemise bleue avec mon panasonic Fx-3.
Ici de beaux chiens ,
là une Crucifixion,
,
Hercule qui séduit Omphale, de Rubens,
Esther qui fait sa toilette, de Chasseriau
le beau Louis de Toulouse, par Antonio Vivarini,
,
une Madonne con un bambino,
ou l'élégante Marie Madeleine par Quentin Matsys,
sans oublier la belle Madame Flandin !
et le fameux tableau de François Cloué, représentant la belle Diane de Poitiers,
je vais arrêter là car il faudrait un livre pour parler de toutes les oeuvres présentées dans le Grand Louvre !
Le billet qui donne accès au Louvre, donne aussi le droit d'aller visiter le musée Eugène Delacroix. Je traverse donc la Seine, longe les quais et me dirige vers Saint Germain des Près, dans le 6eme. J'admire le Café de Flore, dont les tables cotoyèrent Jean Paul Sartre.
Le petit musée qui présente la carrière du peintre français se trouve sur la minuscule place de Furstenberg,
http://www.musee-delacroix.fr/
délicieuse placette qui respire la quiétude. La porte pour entrer dans le musée ne paie pas de mine, et on fait vite le tour du propriétaire.
Le lendemain, je me décidai pour visiter le 17 eme. Direction le cimetière de Montmartre, en passant par la rue des Dames et la rue Legendre. Je passe devant la cathédrale Alexandre Nevski, rue Daru,
,
juste à côté du Parc Montceau. La rue des Dames nous livre le charme discret de la vie parisienne, loin des sunlights des quartiers centraux. Vous pouvez faire un petit tour au Bistrot des Dames, qui a un délicieux petit jardin intérieur.
Un petit détour par la rue Lermercier où Brel passa ses derniers jours, avec en prime une belle affiche murale, désormais connu :
J'arrive à l'avenue de Clichy, et je me dirige vers le cimetière Montmartre, qui n'est pas très loin, par la rue Joseph de Maistre.
Un petit tour dans ce lieu paisible, où je déambule pour mirer quelques célébrités disparues.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimetière_de_Montmartre
Ici la tombe de la chanteuse Dalida,
là le catafalque du guitariste Fernando Sor,
, un instant de recueillement devant la dernière demeure de Stendhal,
,
et je laisse tous ces illustres personnages pour retourner aux Ternes par la longue rue Cardinet. Singulière rue qui traverse tout le 17eme, des quartiers populaires des Batignolles,
aux beaux immeubles du quartier des Ternes, qui symbolise à merveille les contrastes de ce quartier.
Le 13eme est prévu aujourdh'ui, un petit tour vers la Butte aux Cailles, quartier pittoresque,
avec quelques pittoresques devantures,
Je fais un petit tour par le quartier chinois, qui n'a pas le charme des "chinatowns" anglo-saxons, je passe devant le fameux supermarché des frères Tang,
et je file vers la Très Grande Bibliothèque François Mitterrand.
Le temps est à l'orage, j'emprunte la rue de Tolbiac où je croise quelques rencontres verticales intéressantes.
Des vieux immeubles dont j'aime bien le style.
Le complexe cinématographique MK2 s'appuie sur la bibilothèque,
il est agrémenté de nombreuses boutiques et sa décoration est originale.
J'aime bien cette TGB, dont les tours, en forme de livres, tutoient les cieux de la capitale.
http://www.bnf.fr/
une belle forêt occupe le centre de l'édifice, carré de jungle dans cette cité urbaine,
L'intérieur y est paisiblement moelleux, à l'image de ces tapis rouges,
.
qui s'ouvrent sur des pièces rougeoyantes,
et traversent ces galeries agrémentées de belles photos, anciennes Une de Vogue.
J'emprunte le pont en bois qui traverse la Seine,
mirant le beau bateau amarré au quai.
Je rejoins la Cinémathèque française,
http://www.cinematheque.fr/
à l'intérieur coloré.
où l'on peut apprécier la collection d'Henri Langlois.
J'en profiterai pour aller voir un film, L'empreinte de l'assassin, de Terence Fisher, car pour quelques euros, vous avez droit à la visite du musée et à un film !
Je repars vers le Centre, en admirant une affiche avec le fameux robot de Métropolis,
en profitant de passer par l'hôpital de la Pitié-Sapêltriaire, véritable ville dans la cité, où l'on peut visiter la belle Chapelle Saint Louis, avec ses quatre nefs, quasiment nue.
Aujourd'hui direction les Invalides. Je descends les Champs, et me dirige vers le Pont Alexandre III. La statue du général De Gaulle est toujours pressé,
toisée par un char tiré par des chevaux et un réverbère.
Churchill, un peu plus loin, a toujours son regard goguenard.
.
Le grand palais prend des couleurs cubaines,
le Petit Palais se languit de ma visite.
http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=6228
De beaux tableaux, comme L'enfant prodige, de James Tissot,
,
évocation de la sérénissime italienne, une belle "Femme au singe"
, Les premières funérailles de Louis Ernest Barrias, 1883,
, ou la Eve d'Aimé Jules Dalou, 1866, devant le portrait de Mme Edward Stern, de Charles Auguste Emile Durant, 1889.
Le pont Alexandre III, le plus beau de Paris, gardé par des superbes lions,
a été offert par le tsar Alexandre III à la France, et édifié lors de l'Exposition universelle de Paris, en 1900. Il symbolisait la célèbre alliance franco-russe.
On peut y mirer, au loin, la Tour Eiffel, et le dôme des Invalides,
et les flots paisibles de la Seine,
, les quatre renommés qui toisent, du haut de leur promontoire, des passants songeurs.
Un petit détour par l'Assemblée Nationale,
et puis la spatieuse esplanade des Invalides ! Ces places immenses font vraiment la caractéristique de Paris ! Je ne les ai pas retrouvé à Londres, par exemple, à part Trafalgar Square.
Le gigantesque musée de l'armée vaut vraiment le coup, avec notamment une superbe collection d'armures médiévales,
http://www.invalides.org/pages/menu.html
et bien sûr, le tombeau de Napoléon
.
J'ai beaucoup aimé la collection d'affiches historiques,
et les portraits de militaires célèbres, comme le Commandant Marchand, qui fut vaincu à Fachoda par nos amis anglais.
Evidemment, une visite à la Tour Eiffel s'impose, le Champ de Mars étant à côté.
Une belle collection de photos près du Pont d'Iena qui traverse la Seine pour arriver au Trocadero.
Je me prends deux jours de repos car je marche énormément ...Je continue mon périple en décidant d'aller visiter l'exposition Dalida à l'hôtel de Ville.
http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=1
Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, était un grand ami de la chanteuse. Je remonte la rue d'Amaille, où quelques belles vitrines s'exposent,
puis l'avenue Carnot vers la place de l'Etoile.
La photo d'Ingrid Betancourt trône sur une des façades de l'Hôtel de ville,
je me dirige vers l'entrée de l'exposition.
La visite est agréable. Des robes de scène,
des photos, des extraits vidéos, qui me replongent dans les souvenirs de mon enfance.
Le Maison européenne de la photographie n'est pas très loin, dans le quartier du Marais.
http://www.mep-fr.org/default_test_ok.htm
J'y découvre les étonnantes boîtes de Charles Matton.
et le suprenant The Walk, de Loretta Lux,
tout en étant attiré par ce lit douillet, pour une sieste improbable !
Je fais un peu les vitrines dans le sympathique Quartier Saint Paul,
je passe devant l'Hôtel du 7eme art,
et un petit détour vers la belle bibliothèque de l'Arsenal, avec son bel escalier,
un regard sur la place de la Bastille où l'Opéra, tel un bunker, emplit l'espace,
et voici que je me dirige vers la Place des Vosges, en passant par les ruelles où de belles devantures se laissent regarder.
Je me tire un portrait en chemise mauve portant le guide du Routard,
La place des Vosges, rectangulaire a du mal à s'apprécier. Des voûtes où s'égrènent de jolies galeries,
la maison de Victor Hugo,
http://www.insecula.com/musee/M0138.html
où l'on peut mirer le portrait d'Adèle H,
et où trônent quelques affiches de cinéma.
Un dernier détour vers l'hôtel de Sully, en passant par un joli Bacchus,
Les Buttes Chaumont sont au programme.
Je déambule dans la rue de l'Aqueduc, un passant me salue,
me voici place de la bataille de Stalingrad, entre le canal de la Villette et le Canal Saint martin,
où le célèbre Hôtel du Nord ne paie pas de mine !
Je me dirige vers les Buttes, par les ruelles faubouriennes qui caractérise le 19eme arrondissement. Une belle piscine édifiée par Pailleron, à la façade singulière.
Je débouche sur la place Armand Carrel, qui jouxte le grand parc,
une longue limousine garde l'entrée du jardin,
et puis cet immense parc, édifié par Haussman, encore lui, suivant les désirs de Napoléon III. Vaste étendue campagnarde en plein Paris, troisième parc de la capitale, ces Buttes sont bien agréables et offre une belle vue sur Montmartre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_des_Buttes-Chaumont
du haut du Temple de la Sybille, sommet de la butte,
Je sors sur le boulevard Botzaris, élégante avenue qui longe le Parc, et m'engouffre dans la charmante rue Mouzaïa,
avec ses impasses ornées de belles villas.
Belleville la populaire a toujours ce charme désuet des faubourgs parisiens. On peut y admirer quelques immeubles au charme désuet.
Un petit détour vers le Parc de la Villette, avec sa ronde Géode,
dans laquelle se reflète le ciel moutonneux,
et je me rabats sur Montmartre, en croisant de beaux réverbères.
http://www.montmartrenet.com/histoire.php
Le Sacré Coeur, basilique qui fut initiée par un vote de l'Assemblée Nationale, le 23 juillet 1873, pour expier les "crimes des communards", toise la capitale de sa blanche robe.
L'intérieur y est richement décoré.
Je m'en vais vers la place du Tertre, attenante à l'édificie religieux, en passant près de la galerie du Chat Noir,
elle est pleine de portraitistes qui immortalisent les traits des jeunes touristes.
Il y a Dali, et ses célèbres moustaches qui s'exposent rue Poulbot,
et son musée où sont exposées de nombreuses oeuvres du maître de Cadacès.
J'aime bien cette Jeune fille à la fenêtre (1925).
.
Je redescends par les escaliers de derrière, appréciant le soleil qui se couche derrière les blanches coupoles,
Je finis ma soirée rue Doudeauville, près de Barbès, où je retrouve un ami de la Belle de Mai, Didier Stanghellini, toujours classieux ...
Nous sirotons du punch planteur au bar L'omadis.
La rue est paisible, seulement deux grosses bastons en une heure !
Quelques jours de repos bien mérité ...et puis direction le Trocadero, pour vister le beau Musée de la Marine, où de belles poupes de bateaux s'offrent à l'oeil émerveillé des visiteurs.
http://www.musee-marine.fr/site/fr/accueil-musee-national-de-la-marine
Une sirène au chant mélodieux,
Ici le buste de Napoléon, figure de proue du IENA,
là, une tête de bélier,
plus loin le buste d'Abraham Duquesne, figure de proue du Duquesne.
Une vaste salle ornée de tableaux,
dont le tourmenté Incendie du Kent, le 28 février 1825, de Théodore Gudin (1827)
un petit baigneur de Joël Clouar (1904),
une régate à Tregastel, de Maurice Denis (1935),
ou Le bassin du Luxembourg, de Henri Martin (1935).
Je décide de prendre l'avenue du Président Wilson, qui long la Seine, pour aller au Palais de Tokyo, inauguré en 1937, qui fait office de Musée d'Art Moderne de la ville de Paris.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Tokyo
La danse de Paris, de Matisse (1932), fresque murale, ouvre le bal,
suivie de quelques bandes colorés dont le peintre avait le secret.
Un Autoportrait de la tâche bleue, de Georg Baselitz (1996),
dont je vois la tâche, mais pas le bleu ...
Morse de Sigmar Polke (1984), devant lequel je me suis permis de me mettre devant pour relever un peu la couleur, avec ma chemise rouge,
une Stèle en mémoire de Denis, de Simon Hantaï (1985),
dont j'apprécie la belle couleur bleue.
Il ne se plaignait jamais, de Gérard Schlosser (1976), qui s'inscrit dans le courant de la Nouvelle figuration,
Velvet Jungle n°13, de Jacques Monory (1971), qui va très bien avec le rouge de ma chemise.
Ce cher Trotsky, d'Albert Gleizes (1973),
Le Murex, d'Arman (1967),
un beau portrait d'André Breton, le fondateur du Surréalisme, de Victor Brauner (1934),
et une sculpture d'homme couleur bleu Klein.
Bref, un musée très sympa et gratuit !
Beau Palais de Tokyo, un peu dépenaillé,
en face du Palais Galliera.
Le 16eme est un quartier charmant, où l'on peut admirer quelques beaux spécimens architecturaux.
Le singulier passage, rue des Eaux,
le beau cloître de la Fondation des orphelins apprentis d'Auteuil, rue la Fontaine,
suivi par un bel immeuble de l'architecte d'Hector Guimard.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Guimard
Au Square Docteur Blanche,
la belle villa La Roche, qui fait office de Fondation Le Corbusier,
http://www.fondationlecorbusier.asso.fr/
j'ai fini mon périple par un petit détour par le Musée Marmottan-Monet,
http://www.marmottan.com/
temple impressioniste à la gloire de Monet ! Ici ses Nympheas.
et me voilà, avec mon short fétiche, revenir par la rue Faisanderie,
empruntant la longue avenue Foch, mais sans vélo,
qui m'amènera à l'Arc de Triomphe.
Je décide d'aller visiter le Musée d'Orsay. Je descends à la Concorde, immense esplanade, deuxième plus vaste place après la place des Quinquonces à Bordeaux ! L'obélisque de Louxor défie la belle fontaine de Jacques Hittorff,
Je longe les Tuileries et me dirige vers le Musée d'Orsay. Un bel étalon et un rhinocéros m'acceuillent sans chichi.
http://www.musee-orsay.fr/fr/accueil.html
Je tombe bien puisqu'il y a une exposition estivale qui devrait me plaire.
Vaste bâtiment industriel, reconverti en musée, Orsay expose des oeuvres du 19eme et du 20eme,
.
Les sculptures sont magnifiquement mis en scène,
ici Le désespoir, de Jean-Joseph Perraud (1861),
Le nègre du soudan, l'arabe d'el aghouat et la capresse des colonnies, de Charles Cordier (1857),
le beau Chanteur florentin, de Paul Dubois (1865),
Les Meules jaunes, de Paul Gauguin,
Pomone drapéeet en arrière plan, Les Jardins Publics d'Edouard Vuillera (1894),
le beau monument à Paul Cézanne, d'Auguste Maillol (1912-25), qui fut, au dernier moment, refusé par la bonne ville d'Aix en Provence,
Heraklès archer, d'Antoine Bourdelle (1909),
de beaux gladiateurs,
Tanagra, de JL Gérôme (1890)
une belle vue sur une magnifique salle,
Une amende honorable, d'Alphonse Legros, 1868,
sans oublier tout le reste, notamment tous les tableaux à l'étage,
comme L'oncle Dominique en avocat, de Cézanne,
ou Une jeune paysanne faisant du feu, de Camille Pissaro, 1888.
J'aime beaucoup le portait de L'abbé Egidio Sotta, d'Elie Delaunay, 1887,
ainsi qu'un superbe Autoportrait de Van Gogh,
et La sieste du même peintre.
bref vous aurez compris que j'ai beaucoup aimé le Musée d'Orsay !!
En sortant du musée, vers le Louvre, j'ai bien aimé cette vitrine.
Ce matin-là, j'ai décidé d'aller faire un tour à l'île de la Cité en passant par le jardin des plantes.
Je comptais visiter le Museum d'Histoire Naturelle,
http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp
en face la Mosquée de Paris,
mais à la vue de la file, j'ai décidé de m'en passer ! J'en profite pour apprécier ce magnifique parc du Jardin des plantes, agrémenté de belles statues ! Oh les belles fesses !
Quelles belles allées fleuries !
Me voilà sorti de l'autre côté. Je me mets à longer le quai Bernard, avec ses sculptures contemporaines qui regardent la Seine comme la Structure architecturale de Marino di Teana, 1973.
Je débouche un peu plus loin sur le magnifique Institut du Monde Arabe,
malheureusement, le Lundi, l'accès à l'exposition temporaire est fermé ! Damned ...les Lundi dans la capitale sont incertains !
J'arrive près du Pont Neuf, les péniches naviguent au loin,
Paris Plage est nuageux,
on arrive à voir les parisiens affalés sur leur chaise longue, du Quai de la Corse,
la belle place Dauphine est paresseuse, ce matin,
et le roi de la jungle se réveille à peine,
Notre Dame s'élève dans les cieux,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Notre-Dame_de_Paris
rencontrant des réverbères farceurs,
mais quel monde ! Je m'enfuis à toute jambe, repasse la Seine pour aller visiter l'Eglise de Saint Germain l'Auxerrois. Je passe devant la défunte Samaritaine,
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Samaritaine
la colonne du Châtelet.
L'église de Saint Germain l'Auxerrois est un bel édifice,
un angelot nous acceuille à l'entrée,
un chandelier me toise de ses branches sombres,
des majesteuses fresques s'offrent aux regards des quidams,
ainsi que de beaux vitraux.
En fin d'après-midi, je retraverse la Seine, par l'île de la Cité, je m'achète un bouquin à la Librairie Gilbert Jeune, à Saint Michel,juste à côté de la majestueuse fontaine qui trône sur la place.
Ma paisible ballade continue vers le Panthéon.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panthéon_de_Paris
L'édifice néo-classique trône au milieu d'une vaste esplanade,
avec plein de réverbères !
Je finis ce long périple par un crochet vers la rue Mouffetard !
http://www.insecula.com/salle/panorama_MS02433.html
Quelques jours de repos bien mérités.
Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller visiter le Père Lachaise puis le Musée Picasso et Carnavalet. Je suis descendu à Belleville, descendant la rue éponyme, je croise la belle église Saint Jean Baptiste , qui se prend pour une cathédrale,
avec de belles voûtes gothiques !
Je déambule dans le quartier, et j'emprunte la rue des Prairies, jusqu'à la petite Eglise Saint Germain de Charonne,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Germain-de-Charonne
qui gît à côté d'un cimetière bucolique. D'ailleurs, je suis juste à côté du célèbre Père Lachaise, dans le 20eme. Immense cimetière, peuplé d'illustres personnages.
http://www.pere-lachaise.com/
Ici le massif tombeau d'Oscar Wilde,
quelques bustes de célèbres anonymes,
le Christ suivi de deux moutons,
un trio de soeurs,
le funérarium qui s'élève vers les cieux,
la dernière demeure de Piaf,
Jean Baptiste Clément et son Temps des cerises.
Il est mort, le poète, avec la tombe de Paul Eluard,
la ronde trogne de Ticky Holgado,
je terminerai par Honoré de Balzac, qui semble amusé par tout ce va et vient !
Direction le 3eme, place République. puis Olympes de Gouges, pour arriver au Musée National Picasso.
http://www.musee-picasso.fr/
Un beau buste de femme,
un nu de 1901,
une belle étude sur les mains de 1921,
une élégante nature morte au pichet et aux pommes, de 1914,
une Tête d'homme,
une Femme au chapeau, de 1921.
Je me mets devant les Femmes,
un autre trio pictural,
le Joueur de flute,
et un tableau très picassien.
Voici un beau buste au gros nez,
une Tête de taureau,
bref, un splendide musée !
Juste à côté, la paisible place Léopold Achille,
quelques vitrines originales,
un peu plus loin, le Musée Carnavalet, sur l'histoire de Paris, qui possède une belle cour intérieure.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_Carnavalet
De beaux escaliers, notamment celui de Luynes,
et des centaines de tableaux !
Je ressors par le boulevard Saint-Antoine et me dirige vers la Rue de Rivoli, pour prendre le métro et rentrer au bercail, en croisant la belle Eglise Saint Paul-Saint Louis qui fait causette avec un réverbère !
Le lendemain, je décide de visiter le sud de Paris. Le beau jardin du Luxembourg gardé par des lions immaculés.
et emprunte la Rue de Rivoli. Quelques belles vitrines agrémentent cette ballade, René Char cotoyant Prévert,
, des sportives voitures paisiblement parquées,
et cette perspective quasi-infinie, la coquette rue de Rivoli, percée en 1801, s'étendant sur 3 kilomètres !
Arrivé au Carroussel du Louvre, je croise la lumineuse Pucelle,
forgée dans le bronze des canons d'Austerlitz, surmontée, du haut de ses 43,50 mètres, par la statue de Napoléon.
Colonne qui fut mise en bas, durant la Commune, sous l'impulsion du peintre Courbet, le 16 mai 1871, devant plus de 100 000 parisiens ! Après l'écrasement de la révolte parisienne, le peintre de L'origine du Monde,
dut s'exiler en Suisse, alors que ses toiles furent saisies par un pouvoir revenchard !
La belle esplanade concentre toute la luxueuse joaillerie française. Boucheron, Cartier, Van Cleef and Arpels, Chaumet ou Bulgari côtoient le mythique Ritz !
Je me tire le portrait tel Rembrandt,
Je continue mes pérégrinations incertaines, passant devant l'Olympia, où Piaf est à l'honneur,
puis je me dirige à nouveau vers une balise bien connu, la place de la Concorde, en passant devant Maxim's, Rue Royale.
Crée par un garçon de café en 1893, le bistrot parisien s'élèvera, sous l'impulsion de l'actrice Irma de Montigny, au firmament de l'élégance parisienne ! Depuis 1980, le célèbre restaurant a été acheté par Pierre Cardin.
http://www.maxims-de-paris.com/p2fr.htm
La nuit tombe, et j'en profite pour faire un petit tour dans le quartier, au crépuscule. L'avenue des Ternes, qui abrite la FNAC-Ternes, juste à côté de l'appart, relie la Place des Ternes au boulevard Gouvion Saint-Cyr, où l'on peut admirer l'hôtel Concorde Lafayette qui s'élance vers les cieux. Une brasserie très british, le James Joyce, fait face au building, à l'intersection des boulevards,
Je remonte paisiblement le boulevard , et oh, surprise, le chant des cigales résonne au loin ...mirage sonore ? Non, c'est le Restaurant Le Sud, près de la Porte Maillot, petit coin de Provence dans la cité parisienne, où l'on peut manger sur une terrasse à l'ombre des oliviers et au son des cigales.
http://www.lesud.fr/
Me voilà à la Porte Maillot, proche du Bois de Boulogne, où le Palais des Congrès, massif, s'élève tel un bunker. J'emprunte l'avenue de la Grande Armée pour retourner à l'Arc de Triomphe, Paris la nuit est paisible, agrémentée de belles vitrines qui se parent d'augustes et sportives voitures,
et déployant des couleurs ambrées,
Voici la place de l'Etoile, avec son arche illuminée,
et cette limousine qui glisse le long des nocturnes boulevards,
demain sera un autre jour.
Le Dimanche 20, j'ai décidé d'aller visiter le Louvre. Levé matinal, avenue Carnot, les Champs Elysées, l'avenue Gabriel où se trouve l'espace Pierre Cardin,
la rue de Rivoli et le Carroussel du Louvre.
Le Musée ouvre à 9 heures et je suis là à l'ouverture. Direction l'aile des peintres de la Renaissance, en passant par la magnifique galerie Marly, emménagée après le départ du Ministère des Finances, dans le cadre du projet Grand Louvre, initié par François Mitterrand.
http://www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp
La toiture transparente, me rappelle celle du British Museum,
et l'immense salle, met en scène de majesteuses statues,
dans un espace immaculé.
Je me perds dans les couloirs, je monte, je descends, j'aperçois par une ouverture la Pyramide de Peï, projet pharaonique, fait du Prince, qui fut tant honnie, il y a 20 ans, et désormais majesteuse, trônant sur cette esplanade pavée, lointaine soeur des grandes pyramides d'Egypte !
Les salles défilent, je fais un petit tour vers les Antiquités,
un beau lion me toise de son regard noir,
sa tête léonine semble défier le temps.
Quelques bustes d'empereurs romains me défient du regard,
et puis je rentre dans l'aile des peintres.
Un autoportrait de Rembrandt, à la toque et à la chaîne d'or,
et mon autoportrait à la chemise bleue avec mon panasonic Fx-3.
Ici de beaux chiens ,
là une Crucifixion,
Hercule qui séduit Omphale, de Rubens,
Esther qui fait sa toilette, de Chasseriau
le beau Louis de Toulouse, par Antonio Vivarini,
une Madonne con un bambino,
ou l'élégante Marie Madeleine par Quentin Matsys,
sans oublier la belle Madame Flandin !
et le fameux tableau de François Cloué, représentant la belle Diane de Poitiers,
je vais arrêter là car il faudrait un livre pour parler de toutes les oeuvres présentées dans le Grand Louvre !
Le billet qui donne accès au Louvre, donne aussi le droit d'aller visiter le musée Eugène Delacroix. Je traverse donc la Seine, longe les quais et me dirige vers Saint Germain des Près, dans le 6eme. J'admire le Café de Flore, dont les tables cotoyèrent Jean Paul Sartre.
Le petit musée qui présente la carrière du peintre français se trouve sur la minuscule place de Furstenberg,
http://www.musee-delacroix.fr/
délicieuse placette qui respire la quiétude. La porte pour entrer dans le musée ne paie pas de mine, et on fait vite le tour du propriétaire.
Le lendemain, je me décidai pour visiter le 17 eme. Direction le cimetière de Montmartre, en passant par la rue des Dames et la rue Legendre. Je passe devant la cathédrale Alexandre Nevski, rue Daru,
juste à côté du Parc Montceau. La rue des Dames nous livre le charme discret de la vie parisienne, loin des sunlights des quartiers centraux. Vous pouvez faire un petit tour au Bistrot des Dames, qui a un délicieux petit jardin intérieur.
Un petit détour par la rue Lermercier où Brel passa ses derniers jours, avec en prime une belle affiche murale, désormais connu :
J'arrive à l'avenue de Clichy, et je me dirige vers le cimetière Montmartre, qui n'est pas très loin, par la rue Joseph de Maistre.
Un petit tour dans ce lieu paisible, où je déambule pour mirer quelques célébrités disparues.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimetière_de_Montmartre
Ici la tombe de la chanteuse Dalida,
là le catafalque du guitariste Fernando Sor,
, un instant de recueillement devant la dernière demeure de Stendhal,
et je laisse tous ces illustres personnages pour retourner aux Ternes par la longue rue Cardinet. Singulière rue qui traverse tout le 17eme, des quartiers populaires des Batignolles,
aux beaux immeubles du quartier des Ternes, qui symbolise à merveille les contrastes de ce quartier.
Le 13eme est prévu aujourdh'ui, un petit tour vers la Butte aux Cailles, quartier pittoresque,
avec quelques pittoresques devantures,
Je fais un petit tour par le quartier chinois, qui n'a pas le charme des "chinatowns" anglo-saxons, je passe devant le fameux supermarché des frères Tang,
et je file vers la Très Grande Bibliothèque François Mitterrand.
Le temps est à l'orage, j'emprunte la rue de Tolbiac où je croise quelques rencontres verticales intéressantes.
Des vieux immeubles dont j'aime bien le style.
Le complexe cinématographique MK2 s'appuie sur la bibilothèque,
il est agrémenté de nombreuses boutiques et sa décoration est originale.
J'aime bien cette TGB, dont les tours, en forme de livres, tutoient les cieux de la capitale.
http://www.bnf.fr/
une belle forêt occupe le centre de l'édifice, carré de jungle dans cette cité urbaine,
L'intérieur y est paisiblement moelleux, à l'image de ces tapis rouges,
qui s'ouvrent sur des pièces rougeoyantes,
et traversent ces galeries agrémentées de belles photos, anciennes Une de Vogue.
J'emprunte le pont en bois qui traverse la Seine,
mirant le beau bateau amarré au quai.
Je rejoins la Cinémathèque française,
http://www.cinematheque.fr/
à l'intérieur coloré.
où l'on peut apprécier la collection d'Henri Langlois.
J'en profiterai pour aller voir un film, L'empreinte de l'assassin, de Terence Fisher, car pour quelques euros, vous avez droit à la visite du musée et à un film !
Je repars vers le Centre, en admirant une affiche avec le fameux robot de Métropolis,
en profitant de passer par l'hôpital de la Pitié-Sapêltriaire, véritable ville dans la cité, où l'on peut visiter la belle Chapelle Saint Louis, avec ses quatre nefs, quasiment nue.
Aujourd'hui direction les Invalides. Je descends les Champs, et me dirige vers le Pont Alexandre III. La statue du général De Gaulle est toujours pressé,
toisée par un char tiré par des chevaux et un réverbère.
Churchill, un peu plus loin, a toujours son regard goguenard.
Le grand palais prend des couleurs cubaines,
le Petit Palais se languit de ma visite.
http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=6228
De beaux tableaux, comme L'enfant prodige, de James Tissot,
évocation de la sérénissime italienne, une belle "Femme au singe"
, Les premières funérailles de Louis Ernest Barrias, 1883,
, ou la Eve d'Aimé Jules Dalou, 1866, devant le portrait de Mme Edward Stern, de Charles Auguste Emile Durant, 1889.
Le pont Alexandre III, le plus beau de Paris, gardé par des superbes lions,
a été offert par le tsar Alexandre III à la France, et édifié lors de l'Exposition universelle de Paris, en 1900. Il symbolisait la célèbre alliance franco-russe.
On peut y mirer, au loin, la Tour Eiffel, et le dôme des Invalides,
et les flots paisibles de la Seine,
, les quatre renommés qui toisent, du haut de leur promontoire, des passants songeurs.
Un petit détour par l'Assemblée Nationale,
et puis la spatieuse esplanade des Invalides ! Ces places immenses font vraiment la caractéristique de Paris ! Je ne les ai pas retrouvé à Londres, par exemple, à part Trafalgar Square.
Le gigantesque musée de l'armée vaut vraiment le coup, avec notamment une superbe collection d'armures médiévales,
http://www.invalides.org/pages/menu.html
et bien sûr, le tombeau de Napoléon
J'ai beaucoup aimé la collection d'affiches historiques,
et les portraits de militaires célèbres, comme le Commandant Marchand, qui fut vaincu à Fachoda par nos amis anglais.
Evidemment, une visite à la Tour Eiffel s'impose, le Champ de Mars étant à côté.
Une belle collection de photos près du Pont d'Iena qui traverse la Seine pour arriver au Trocadero.
Je me prends deux jours de repos car je marche énormément ...Je continue mon périple en décidant d'aller visiter l'exposition Dalida à l'hôtel de Ville.
http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=1
Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, était un grand ami de la chanteuse. Je remonte la rue d'Amaille, où quelques belles vitrines s'exposent,
puis l'avenue Carnot vers la place de l'Etoile.
La photo d'Ingrid Betancourt trône sur une des façades de l'Hôtel de ville,
je me dirige vers l'entrée de l'exposition.
La visite est agréable. Des robes de scène,
des photos, des extraits vidéos, qui me replongent dans les souvenirs de mon enfance.
Le Maison européenne de la photographie n'est pas très loin, dans le quartier du Marais.
http://www.mep-fr.org/default_test_ok.htm
J'y découvre les étonnantes boîtes de Charles Matton.
et le suprenant The Walk, de Loretta Lux,
tout en étant attiré par ce lit douillet, pour une sieste improbable !
Je fais un peu les vitrines dans le sympathique Quartier Saint Paul,
je passe devant l'Hôtel du 7eme art,
et un petit détour vers la belle bibliothèque de l'Arsenal, avec son bel escalier,
un regard sur la place de la Bastille où l'Opéra, tel un bunker, emplit l'espace,
et voici que je me dirige vers la Place des Vosges, en passant par les ruelles où de belles devantures se laissent regarder.
Je me tire un portrait en chemise mauve portant le guide du Routard,
La place des Vosges, rectangulaire a du mal à s'apprécier. Des voûtes où s'égrènent de jolies galeries,
la maison de Victor Hugo,
http://www.insecula.com/musee/M0138.html
où l'on peut mirer le portrait d'Adèle H,
et où trônent quelques affiches de cinéma.
Un dernier détour vers l'hôtel de Sully, en passant par un joli Bacchus,
Les Buttes Chaumont sont au programme.
Je déambule dans la rue de l'Aqueduc, un passant me salue,
me voici place de la bataille de Stalingrad, entre le canal de la Villette et le Canal Saint martin,
où le célèbre Hôtel du Nord ne paie pas de mine !
Je me dirige vers les Buttes, par les ruelles faubouriennes qui caractérise le 19eme arrondissement. Une belle piscine édifiée par Pailleron, à la façade singulière.
Je débouche sur la place Armand Carrel, qui jouxte le grand parc,
une longue limousine garde l'entrée du jardin,
et puis cet immense parc, édifié par Haussman, encore lui, suivant les désirs de Napoléon III. Vaste étendue campagnarde en plein Paris, troisième parc de la capitale, ces Buttes sont bien agréables et offre une belle vue sur Montmartre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_des_Buttes-Chaumont
du haut du Temple de la Sybille, sommet de la butte,
Je sors sur le boulevard Botzaris, élégante avenue qui longe le Parc, et m'engouffre dans la charmante rue Mouzaïa,
avec ses impasses ornées de belles villas.
Belleville la populaire a toujours ce charme désuet des faubourgs parisiens. On peut y admirer quelques immeubles au charme désuet.
Un petit détour vers le Parc de la Villette, avec sa ronde Géode,
dans laquelle se reflète le ciel moutonneux,
et je me rabats sur Montmartre, en croisant de beaux réverbères.
http://www.montmartrenet.com/histoire.php
Le Sacré Coeur, basilique qui fut initiée par un vote de l'Assemblée Nationale, le 23 juillet 1873, pour expier les "crimes des communards", toise la capitale de sa blanche robe.
L'intérieur y est richement décoré.
Je m'en vais vers la place du Tertre, attenante à l'édificie religieux, en passant près de la galerie du Chat Noir,
elle est pleine de portraitistes qui immortalisent les traits des jeunes touristes.
Il y a Dali, et ses célèbres moustaches qui s'exposent rue Poulbot,
et son musée où sont exposées de nombreuses oeuvres du maître de Cadacès.
J'aime bien cette Jeune fille à la fenêtre (1925).
Je redescends par les escaliers de derrière, appréciant le soleil qui se couche derrière les blanches coupoles,
Je finis ma soirée rue Doudeauville, près de Barbès, où je retrouve un ami de la Belle de Mai, Didier Stanghellini, toujours classieux ...
Nous sirotons du punch planteur au bar L'omadis.
La rue est paisible, seulement deux grosses bastons en une heure !
Quelques jours de repos bien mérité ...et puis direction le Trocadero, pour vister le beau Musée de la Marine, où de belles poupes de bateaux s'offrent à l'oeil émerveillé des visiteurs.
http://www.musee-marine.fr/site/fr/accueil-musee-national-de-la-marine
Une sirène au chant mélodieux,
Ici le buste de Napoléon, figure de proue du IENA,
là, une tête de bélier,
plus loin le buste d'Abraham Duquesne, figure de proue du Duquesne.
Une vaste salle ornée de tableaux,
dont le tourmenté Incendie du Kent, le 28 février 1825, de Théodore Gudin (1827)
un petit baigneur de Joël Clouar (1904),
une régate à Tregastel, de Maurice Denis (1935),
ou Le bassin du Luxembourg, de Henri Martin (1935).
Je décide de prendre l'avenue du Président Wilson, qui long la Seine, pour aller au Palais de Tokyo, inauguré en 1937, qui fait office de Musée d'Art Moderne de la ville de Paris.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Tokyo
La danse de Paris, de Matisse (1932), fresque murale, ouvre le bal,
suivie de quelques bandes colorés dont le peintre avait le secret.
Un Autoportrait de la tâche bleue, de Georg Baselitz (1996),
dont je vois la tâche, mais pas le bleu ...
Morse de Sigmar Polke (1984), devant lequel je me suis permis de me mettre devant pour relever un peu la couleur, avec ma chemise rouge,
une Stèle en mémoire de Denis, de Simon Hantaï (1985),
dont j'apprécie la belle couleur bleue.
Il ne se plaignait jamais, de Gérard Schlosser (1976), qui s'inscrit dans le courant de la Nouvelle figuration,
Velvet Jungle n°13, de Jacques Monory (1971), qui va très bien avec le rouge de ma chemise.
Ce cher Trotsky, d'Albert Gleizes (1973),
Le Murex, d'Arman (1967),
un beau portrait d'André Breton, le fondateur du Surréalisme, de Victor Brauner (1934),
et une sculpture d'homme couleur bleu Klein.
Bref, un musée très sympa et gratuit !
Beau Palais de Tokyo, un peu dépenaillé,
en face du Palais Galliera.
Le 16eme est un quartier charmant, où l'on peut admirer quelques beaux spécimens architecturaux.
Le singulier passage, rue des Eaux,
le beau cloître de la Fondation des orphelins apprentis d'Auteuil, rue la Fontaine,
suivi par un bel immeuble de l'architecte d'Hector Guimard.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Guimard
Au Square Docteur Blanche,
la belle villa La Roche, qui fait office de Fondation Le Corbusier,
http://www.fondationlecorbusier.asso.fr/
j'ai fini mon périple par un petit détour par le Musée Marmottan-Monet,
http://www.marmottan.com/
temple impressioniste à la gloire de Monet ! Ici ses Nympheas.
et me voilà, avec mon short fétiche, revenir par la rue Faisanderie,
empruntant la longue avenue Foch, mais sans vélo,
qui m'amènera à l'Arc de Triomphe.
Je décide d'aller visiter le Musée d'Orsay. Je descends à la Concorde, immense esplanade, deuxième plus vaste place après la place des Quinquonces à Bordeaux ! L'obélisque de Louxor défie la belle fontaine de Jacques Hittorff,
Je longe les Tuileries et me dirige vers le Musée d'Orsay. Un bel étalon et un rhinocéros m'acceuillent sans chichi.
http://www.musee-orsay.fr/fr/accueil.html
Je tombe bien puisqu'il y a une exposition estivale qui devrait me plaire.
Vaste bâtiment industriel, reconverti en musée, Orsay expose des oeuvres du 19eme et du 20eme,
Les sculptures sont magnifiquement mis en scène,
ici Le désespoir, de Jean-Joseph Perraud (1861),
Le nègre du soudan, l'arabe d'el aghouat et la capresse des colonnies, de Charles Cordier (1857),
le beau Chanteur florentin, de Paul Dubois (1865),
Les Meules jaunes, de Paul Gauguin,
Pomone drapéeet en arrière plan, Les Jardins Publics d'Edouard Vuillera (1894),
le beau monument à Paul Cézanne, d'Auguste Maillol (1912-25), qui fut, au dernier moment, refusé par la bonne ville d'Aix en Provence,
Heraklès archer, d'Antoine Bourdelle (1909),
de beaux gladiateurs,
Tanagra, de JL Gérôme (1890)
une belle vue sur une magnifique salle,
Une amende honorable, d'Alphonse Legros, 1868,
sans oublier tout le reste, notamment tous les tableaux à l'étage,
comme L'oncle Dominique en avocat, de Cézanne,
ou Une jeune paysanne faisant du feu, de Camille Pissaro, 1888.
J'aime beaucoup le portait de L'abbé Egidio Sotta, d'Elie Delaunay, 1887,
ainsi qu'un superbe Autoportrait de Van Gogh,
et La sieste du même peintre.
bref vous aurez compris que j'ai beaucoup aimé le Musée d'Orsay !!
En sortant du musée, vers le Louvre, j'ai bien aimé cette vitrine.
Ce matin-là, j'ai décidé d'aller faire un tour à l'île de la Cité en passant par le jardin des plantes.
Je comptais visiter le Museum d'Histoire Naturelle,
http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp
en face la Mosquée de Paris,
mais à la vue de la file, j'ai décidé de m'en passer ! J'en profite pour apprécier ce magnifique parc du Jardin des plantes, agrémenté de belles statues ! Oh les belles fesses !
Quelles belles allées fleuries !
Me voilà sorti de l'autre côté. Je me mets à longer le quai Bernard, avec ses sculptures contemporaines qui regardent la Seine comme la Structure architecturale de Marino di Teana, 1973.
Je débouche un peu plus loin sur le magnifique Institut du Monde Arabe,
malheureusement, le Lundi, l'accès à l'exposition temporaire est fermé ! Damned ...les Lundi dans la capitale sont incertains !
J'arrive près du Pont Neuf, les péniches naviguent au loin,
Paris Plage est nuageux,
on arrive à voir les parisiens affalés sur leur chaise longue, du Quai de la Corse,
la belle place Dauphine est paresseuse, ce matin,
et le roi de la jungle se réveille à peine,
Notre Dame s'élève dans les cieux,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Notre-Dame_de_Paris
rencontrant des réverbères farceurs,
mais quel monde ! Je m'enfuis à toute jambe, repasse la Seine pour aller visiter l'Eglise de Saint Germain l'Auxerrois. Je passe devant la défunte Samaritaine,
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Samaritaine
la colonne du Châtelet.
L'église de Saint Germain l'Auxerrois est un bel édifice,
un angelot nous acceuille à l'entrée,
un chandelier me toise de ses branches sombres,
des majesteuses fresques s'offrent aux regards des quidams,
ainsi que de beaux vitraux.
En fin d'après-midi, je retraverse la Seine, par l'île de la Cité, je m'achète un bouquin à la Librairie Gilbert Jeune, à Saint Michel,juste à côté de la majestueuse fontaine qui trône sur la place.
Ma paisible ballade continue vers le Panthéon.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panthéon_de_Paris
L'édifice néo-classique trône au milieu d'une vaste esplanade,
avec plein de réverbères !
Je finis ce long périple par un crochet vers la rue Mouffetard !
http://www.insecula.com/salle/panorama_MS02433.html
Quelques jours de repos bien mérités.
Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller visiter le Père Lachaise puis le Musée Picasso et Carnavalet. Je suis descendu à Belleville, descendant la rue éponyme, je croise la belle église Saint Jean Baptiste , qui se prend pour une cathédrale,
avec de belles voûtes gothiques !
Je déambule dans le quartier, et j'emprunte la rue des Prairies, jusqu'à la petite Eglise Saint Germain de Charonne,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Germain-de-Charonne
qui gît à côté d'un cimetière bucolique. D'ailleurs, je suis juste à côté du célèbre Père Lachaise, dans le 20eme. Immense cimetière, peuplé d'illustres personnages.
http://www.pere-lachaise.com/
Ici le massif tombeau d'Oscar Wilde,
quelques bustes de célèbres anonymes,
le Christ suivi de deux moutons,
un trio de soeurs,
le funérarium qui s'élève vers les cieux,
la dernière demeure de Piaf,
Jean Baptiste Clément et son Temps des cerises.
Il est mort, le poète, avec la tombe de Paul Eluard,
la ronde trogne de Ticky Holgado,
je terminerai par Honoré de Balzac, qui semble amusé par tout ce va et vient !
Direction le 3eme, place République. puis Olympes de Gouges, pour arriver au Musée National Picasso.
http://www.musee-picasso.fr/
Un beau buste de femme,
un nu de 1901,
une belle étude sur les mains de 1921,
une élégante nature morte au pichet et aux pommes, de 1914,
une Tête d'homme,
une Femme au chapeau, de 1921.
Je me mets devant les Femmes,
un autre trio pictural,
le Joueur de flute,
et un tableau très picassien.
Voici un beau buste au gros nez,
une Tête de taureau,
bref, un splendide musée !
Juste à côté, la paisible place Léopold Achille,
quelques vitrines originales,
un peu plus loin, le Musée Carnavalet, sur l'histoire de Paris, qui possède une belle cour intérieure.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_Carnavalet
De beaux escaliers, notamment celui de Luynes,
et des centaines de tableaux !
Je ressors par le boulevard Saint-Antoine et me dirige vers la Rue de Rivoli, pour prendre le métro et rentrer au bercail, en croisant la belle Eglise Saint Paul-Saint Louis qui fait causette avec un réverbère !
Le lendemain, je décide de visiter le sud de Paris. Le beau jardin du Luxembourg gardé par des lions immaculés.
