petite chronique sur les transports au Maroc - "en vill

marcel

marcel

Membre Pilier
18 Novembre 2006
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france
Transports au Maroc – les déplacements en ville.

N’hésitez pas à complèter et à mettre à jour ces informations, elles peuvent être utiles à beaucoup de forumistes.

En ville, la marche à pied permet beaucoup de choses, mais pas tout, surtout si la ville est vaste , et que les centres d’intérét sont éloignés les uns des autres.

Les petits taxis sont une alternative peu couteuse et assez simple, quoique ?? leur mode d’emploi est parfois incompréhensible à un esprit cartésien.
Usage simple, vous hélez un taxi vide, vous montez à la place du mort, vous annoncez une destination , de préférence un nom de rue ou un nom de magasin , surtout pas un endroit touristique, et le compteur est remis à zero, arrivé à destination après une petite conversation, vous payez ce qui est affiché au compteur, plus un éventuel pourboire.

Usage moins simple, le chauffeur vous a pris pour le touriste à plumer, vous avez annoncé « je vais à la place », c’est combien ?? il va vous annoncer entre 5 et 20 fois le tarif réel, et vous n’etes pas arrivé !!! je n’ai aucun remède !! ou vous acceptez ou vous haussez les épaules et essayez la solution précédente.

Usage courant , mais dépassant ma compréhension : le taxi qui s’arrète a déjà des passagers et accepte de vous prendre, ou prend du monde en route , je n’ai jamais compris qui paye et quoi, j’assaye de donner d’office ce qui dans ma tête correspond au prix de ma course, et jamais on ne m’a fait la moindre remarque.

Dans certaines villes, les tarifs sont fixes , quelque soit la course, Ouarzazate , par exemple, ou pour 5 dh on va d’un bout à l’autre de la ville.

Les bus , très pratiques, encore moins cher, entre 3 et 5 dh intra muros selon les villes, et augmentent parfois pour les banlieues lointaines.
Le problème , partout, est qu’il n’y a pas de plans affichés, d’arrèts matérialisés, et dans ces cas , il ne faut pas hésiter à demander , beaucoup de gens savent, un arrèt, c’est là oû quelques personnes sont regroupées au bord d’un trottoir.

Les transports hippomobiles : folklorique , mais très utilisés par les familles marocaines pour ramener les courses.
Sous forme de calèche à Essaouira et Tarroudant (et même à Marrakech , elles ne sont pas que pour les touristes).
Sous forme rustique de plateau tiré par un cheval ou on prend place sur le bord les jambes pendantes, dans certaines banlieues populaires ou entre la ville et le souk.
Pour quelques pièces.

Le vélo , excellent , mais à éviter à Marrakech et Casa, l’espérance de vie d’un cycliste ne dépasse pas quelques kilomètres.
Il est dommage que certains aigrefins louent des vélos aussi cher que des voitures.
 
I

izza65

Membre
1 Décembre 2009
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France
Si je peux me permettre de rajouter :

Pour les déplacements en ville, pour aller dans les quartiers populaires et principalement utilisés par les locaux, les taxis collectif avec les grosses mercédès. Qui se prennent entre autre à Marrakech pas très loin de la place Jamaa Fna en allant vers le quartier des tombeaux Saadiens. Il faut prendre celui qui va vers la direction souhaitée, deux passagers à l’avant et 4 derrière pour 4 dirhams la course si les prix n’ont pas augmenté depuis la dernière fois que j’ai emprunté ce mode de transport. Et tu demande au chauffeur lorsque tu veux qu’il te dépose.
Le seul inconvénient, en tant que touriste, du centre vers les quartiers populaires, pas de problème pour se faire une place dans un taxis, mais des quartiers populaires vers le centre, c’est une autre histoire, je n’ai jamais réussi à y faire ma place, le taxis à peine arrêté les locaux se jètent dessus et je n’ai jamais réussi ou pas osé m’imposer.
Ce mode de transport est à essayer au moins une fois, très populaire, local, authentique. Et il est vrai que, à chaque fois, les locaux sont surpris de voir une étrangère et les échanges avec eux sont toujours fort sympathiques.

Et il y a la même chose dans les villes moins importante, pour se rendre dans les petits villages voisins. En plus des taxis mercédès collectif, il y a aussi les mini bus, la aussi emprunté principalement par les locaux et très peu coûteux. Ils chargent leur course sur le toit et il démarre lorsque le bus est plein. Et sans en rajouté, une fois 25 personnes, assis sur les sièges serré comme des sardines, certain assis au sol, et d’autre debout, les pieds dedans, la tête à l’extérieur, et 3 devant, dont un assis une fesse sur le siège conducteur et l’autre sur le siège passager. Etant moi-même complètement enfoncé, je ne voyais plus grand chose et je me demandais comment il pouvait passer les vitesses !!!!
Et pour le retour, il suffit de se mettre au bord de la route, lui faire signe lorsqu’il arrive et s’il ne s’arrête pas, c’est qu’il n’y a plus de place et attendre le prochain…
Celui ci aussi, à faire une fois, populaire, authentique, local avec toujours des échanges très conviviaux, une immersion totale dans la vie des locaux.

Mais ce que je préfère pour ma part, la marche à pied

Et merci pour l’info, les bus STCR je ne connaissais pas
Isabelle