Raid Paris-Vladivostok, env 15000 km

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O

Oleks

Membre
27 Mai 2008
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Le Mans
Bonjour
Je suis un appréciateur d’auto tourisme, 2-3 fois de l’année je m’offre des petits raids, pas trop de plus de 10000 km, habituellement entre Portugal et Ukraine, un peut d’Afrque du Nord. Un des mes rêves est le grand raid de l’Atlantique à Pacifique à travers toute l’Europe et l’Asie. Ce dernier temps j’ai un sentiment que telle aventure est assez réaliste, l’étineraire par la Sibérie est passable, même s’il y a 2000 km env sans la route revêtue. Tel voyage pourrait être dans le sens unique, l’abandonne/vente le la voiture à Vladivostok et le retour en avion. Des paysages de la Sibérie profonde sont magnifiques. Cela va changer dans la futur quand la Roussi terminera l’autoroute Transsibérien. Tel voyage pourrait pour 4 semaine env avec env 15 000 km a parcourir. Le Période le plus raisonnable c’est le juillet – août, j'y pense serieusement pour le 2009.
Je voudrais bien avoir qqs retours des gens potentiellement intéressé par tel voyage, qui serait unique à ce jour dans ce genre. Peut être, avec plus d’inspiration ce rêve se réalisera…Merci pour toutes le question essentielles à refleshir.
Bien à vous
Alexandre
 
S

siouxie

Membre
9 Décembre 2008
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Bruxelles
Bonjour,
Moi aussi c'est mon rêve mais je pensais aller via le Transsibérien.
Biensûr, en voiture, ce serait mieux mais est-ce autorisé ? Y a-t-il de l'essence partout ? Il y a des endroits à visiter inaccessibles à la voiture...Mais pourquoi pas ? As-tu reçu des suggestions ou des réponses d'autres personnes intéressées déjà ? Est-ce que ce projet se précise pour l'été 2009 ? A quel budget estimes-tu ce voyage de 4 semaines ? Avec combien de personnes comptes-tu le faire ? Merci de tes précisions.
Que fais-tu dans la vie sinon ? Parles-tu russe ?
Aleksandra
 
Z

Zizzi

Membre
1 Septembre 2008
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Espagne
Vladivostok

Vladivostok- n’est pas seulement une ville, c’est un symbole, en particulier pour tous les Français qui cherchent à l’atteindre, elle représente rien de moins que l’autre bout du continent eurasiatique, un petit bout de l’Europe perdu au milieu de l’Asie, entre le Japon, la Chine, et les deux Corées. De plus, et pour la plus grande joie des voyageurs du Transsibérien, la ville est belle, étonnante et parsemée de références historiques passionnantes.

Le 3 juillet 1860, les soldats et matelots russes du navire Mandchourie débarquèrent dans la baie de la Corne d’or (Zolotoï rog) autour de laquelle s’articule aujourd’hui la ville. Durant les deux premières décennies de son histoire, Vladivostok resta un petit port sans importance, et ce n’est que dans les années 1870, où l’administration générale de la région y fut transférée, que l’agglomération développa ses installations portuaires et urbaines pour devenir un des deux centres de l’Extrême-Orient russe, avec Khabarovsk plus au nord. Dès lors, des milliers de colons affluèrent par bateau jusqu’à la fin du siècle, ainsi que des émigrés chinois, japonais ou coréens. La ville traversa par la suite de nombreuses périodes sombres, d’abord la guerre russo-japonaise, puis la révolution d’octobre 1917 et l’intervention des Alliés, durant laquelle des navires français, anglais, américains, japonais et autres occupèrent la baie de la Corne d’or. Les combats durèrent cinq ans dans les rues de Vladivostok, entre partisans rouges et combattants contre-révolutionnaires. Totalement “libérée” en 1922, la ville fut pillée et saccagée. Sous Staline, elle devint un important centre administratif du goulag, les prisonniers transitaient par Vladivostok avant d’être envoyés au nord à Magadan, dans la Kolyma. A partir de 1958, elle devint la base navale de la flotte russe et fut fermée aux étrangers pendant trente ans.

Aujourd’hui la ville est un important centre commercial et financier de l’Asie, sa richesse est apparente, de par les nombreux bâtiments de construction récente, la proportion de voitures japonaises et coréennes dans les rues, l’animation de certains quartiers et, comme à Moscou, le nombre étonnant de touristes japonais que l’on croise devant tous les monuments, agglutinés autour d’un guide, et qui disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés, pressés par le timing imposé par les agences touristiques qui exploitent jusqu’à la lie ce petit morceau d’Europe à quelques encablures du Japon...

La place Centrale, au-dessus du port, est flanquée d’un building assez moderne, pourtant décoré d’une faucille et d’un marteau gigantesques en bronze. Elle est dominée par le pamiatnik en l’honneur des “combattants pour le pouvoir des Soviets”, tombés durant les cinq années de guerre civile qu’a connu la ville, de 1917 à 1922. En bas de la place commence le port, où sont amarrés de nombreux navires de guerre, frégates, croiseurs et autres avisos et bâtiments de moindre taille, ainsi qu’un navire hôpital. Un mémorial en l’honneur de la flotte sous-marine russe est installé depuis 1970 dans un sous-marin C52 posé de l’autre coté de la route longeant le quai. La place est bordée au nord par la rue Svetlanskaïa qui monte le long de la baie et , face au monument des partisans, la rue Okeanskaïa monte à pic vers la ville haute. Ces deux rues sont les artères principales de Vladivostok. Au bout de la Svetlanskaïa, sur le golfe de l’Amour, se trouve une petite plage, de nombreux établissements de nuits sur des quais ou des bateaux aménagés, et une place où chaque soir l’animation bat son plein, musique, kiosques, cafés en plein air et promeneurs le long des berges, ambiance garantie. Plus loin se trouve le célèbre cirque marin de Vladivostok, appelé “Les lions de mer”, à coté d’un aquarium non moins célèbre, qui compte diverses espèces marines telles que pieuvres géantes, esturgeons, crabes du Kamtchatka qui peuvent atteindre jusqu’à un mètre d’envergure, et toutes sortes de poissons et crustacés caractéristiques ou non du milieu marin local.

La vie à Vladivostok est très agréable, surtout après avoir traversé toute la Sibérie. Nous avons trouvé à louer un appartement pour trois jours, avec presque vue sur la mer. Le climat est malheureusement capricieux, il a plu sans interruption pendant presque deux jours.

J’ai laissé mes compagnons de voyage rentrer directement par l’ouest, quant à moi je pars au nord vers Komsomolsk pour rejoindre la ligne du Baïkal-Amour-Magistral, de quoi remplir encore quelques carnets.
 
F

falubert

Membre
13 Décembre 2009
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Blois
vladivostok

Bonjour,

Si c'est toujours d'actualité je suis partant

à bientôt