Voyage à travers l'Indonésie en Octobre 2003

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Laika

Membre Actif
9 Mars 2006
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Côte d'Azur
Quelque fugitives impressions de mon parcours en ce mois d'Octobre sur les îles de Bali, Florés, Rinca, Sumbawa et Lombok.

Tout d'abord, nous avons été trés surpris lors de notre arrivée du peu de touristes et routards présents, même à Bali, et du traumatisme créé par l'attentat de Kuta l'année dernière. C'est la première chose dont parle tous les acteurs du tourisme, agences, chauffeurs, nos hôtes dans les guests et on voit que celà leur a porté un dur coup au moral......et au portefeuille, et de ce fait c'est bien la première fois que je constate en Asie du Sud Est un rapport plus cool dés lors que l'on parle monnaie, comme si ils avaient peur que le peu de touristes qui sont là s'en aillent du fait d'une trop grande pression de leur part sur le client.

Je ne sais si celà a un rapport, avec les attentats, mais c'est également la première fois que je constate l'inefficacité totale des guides dont nous étions pourvus, Routard et Lonely, car ceux ci avaient leurs infos totalement erronés à plus de 80%, et celà est proprement scandaleux surtout lorsque l'on emporte avec soi des éditions 2003/2004. Mais, comme d'habitude, nous nous sommes plutôt fiés aux voyageurs que nous rencontrions sur la route.

Question météo, alors que l'Asie du Sud Est sortait d'une période morose avec beaucoup de pluies en Septembre, nous avons eu de la chance de ne trouver que du soleil et même sur Florés de fortes chaleurs.

Florés nous a décontenancé, car je m'attendais vraiment à une grande île du bout du monde avec une végétation trés tropicale, beaucoup d'animaux sauvages et des tribus ethniques en grand nombre à découvrir.....ce ne fut pas le cas, l'île présentant sur sa partie Est un paysage de désolation suite au tremblement de terre de 92, avec une énorme déforestation et des pans entiers de montagnes effondrés. La vie sauvage y est absente, peut être du aux manques de parcs nationaux, et les quelques tribus présentes sont plutôt là pour les photos des rares touristes. Rien à voir avec Sumatra par exemple, que j'ai entre parenthèses adoré :soleil2: .

Nous étions arrivés sur Florés par un avion de Denpasar, et lors de l'arrivée à l'aéroport de Maumere, cet aspect quasi désertique nous avait vraiment surpris et un peu déçu au sortir de l'avion. Suite aux manques d'infos, nous avons ignorés les îles situés plus à l'Est et qui aux dires de voyageurs rencontrés plus aprés présentent un caractère de bout du monde, avec notamment Lembawa et ses derniers pêcheurs pratiquant la chasse à la baleine en pirogues....! :cry: flûte et reflûte ...... !

Grâce au routard..... :mrgreen: , nous nous sommes présentés à Paga beach, sensé y trouver un coin de rêve au bord de mer afin de nous reposer quelque peu du voyage, mais il ne restait plus que l'ombre de ce que ce devait être, car l'endroit était fermé depuis 99....!

On a donc repris nos sacs et trouvé un bemo qui nous a drivé jusqu'à Moni, petit village de montagne au pied du Kelimutu ou il fut difficile de trouver à se loger, mais nous avons trouvé chez l'habitant une chambre à 15000 rupiahs ( 2 euros ), propre, mais le Mandi ( ou salle de bain ) était difficillement accessible....Par contre, c'est là que j'ai mangé le meilleur pancake de tout mon séjour. Pour voir le Kelimutu, il faut se lever à 4 heures le matin afin d'en revenir vers 8H, et me direz vous pour mieux profiter du lever de soleil, que nenni, c'est simplement afin que les drivers de bemos puissent reprendre leurs activités avec la population dans la journée. Si vous partez à 4 H avec d'autres voyageurs, il vous en coute 15000 rupiahs, aprés 8H c'est 150000 rupiahs. On a donc pas voulu, ni se lever à 4H, ni se faire taxer comme de vulgaires touristes et.....on a donc pas vu le Kelimutu, ce qui est dommage car revenir à pied en descendant la montagne, est paraît il un must ......

Autre sport régional de Florés, on peut prendre des bus sur l'île, plus rapide que les bémos, et tous les propriétaires des guests vous offrent le super service de vous prendre les places eux mêmes afin de vous libérer de ce souci ..... en réalité ils vous taxent à chaque fois de 5 à 15000 rupiahs et vous vous apercevez vite que les tickets vous pouvez les prendre directement dans les bus au prix normal. Je me rappelle de ces deux français avec leurs planches de surf à qui on avait promis réservations, arrimage spécial des planches et lift jusqu'au centre ville d'aprés pour une somme plus élevée ..... je vous laisse le soin de deviner ce qu'il advint. :!:

Bajawa, déjà plus sympa, petite ville de montagne étendu avec ses églises et mosquées et surtout son carmel de soeurs ou là nous avons fait la rencontre du voyage avec soeur Bénédicta, toute étonnée de voir que des étrangers pouvaient s'intérésser à eux et nous avons passé là plus de deux heures d'émotions, à s'échanger des cadeaux, des photos, des médailles célébrant le cinquantième anniversaire du carmel et la promesse de s'écrire au retour. Grand moment !.

Bajawa, 3 nuits, c'est aussi Lynn la petite serveuse du Camélia ou on mangeait super bien, c'est notre hôtel tout neuf avec une vue sur le mont Inoue noyé dans les nuages dont je ne me lassais pas, c'est le début de notre rencontre avec Anja et Maarten, deux flamands que l'on retrouvera plus tard et avec qui on a découvert à pied les villages ngadas de Bena et Bela, avec leurs cercles mégalithiques, leurs morts enterrés au sein du village, ce sont les sources chaudes des "Hots springs ", vraiment trés chaudes et c'est aussi la guest Anggrek ou Alain Delon a séjourné... :roll: , et c'est surtout la tranquillité d'un endroit ou on arrive à trouver une osmose avec la population, les motos taxis et les bémos ou je jouais à rameuter les clients à la surprise générale des habitants.

Ruteng, rejoint sous une pluie torrentielle par des routes complétement défoncés et tous les ponts effondrés, mais aussi un paysage enfin reconstitué de jungles et de rizières, et ou nous sommes accueillis par le beau sourire de Jane au Dahlia Hotel ou nous fairons une rencontre étonnante avec une australienne, Kristian, 55 ans et qui à la mort de sa mère vient de découvrir la passion des voyages grâce au petit magot que lui a laissé sa maman.

Départ le lendemain avec la voiture privée de Kristian, grâce à laquelle nous pourrons découvrir les superbes rizières en toile d'araignée de Caba, et ou son compagnon de voyage indonésien, Johannes, nous enménera dans une trés bonne guest à Labuanbajo, le Golo Hill Top au sommet d'une petite colline et heureusement à l'écart du centre village ou régnait un bruit effrayant avec les chiens, les coqs, les prières à la mosquée et les pétarades des motorbikes. La guest a une vue sur la rade magnifique, et c'est là que nous rencontrerons deux canadiens, Coralie et André, en route pour une année sabbatique de voyage et déjà trés accroc à la route. Au vu des tarifs trés bas, on a un peu joué aux touristes et nous nous sommes loués un bateau de pêcheur de 20 m de long durant deux jours, ce qui nous a permis de découvrir les îles de Sebolo, de Seraya avec ses quelques bungalows sur la plage ou il devait faire bon passer quelques nuits, et ou d'ailleurs on a mangé les meilleures pâtes de notre séjour avec une sauce tomate d'enfer, et puis profiter de ce paysage aquatique avec des dauphins qui venaient à notre rencontre fut un superbe moment, mais malheureusement la grande déception est la découverte des fonds marins qui sont pratiquement détruits à plus de 90% suite à la pêche intensive à la dynamite pratiquée par les pêcheurs ..... :cry:

Et puis, car nous étions là pour celà, ce fut la découverte de l'île de Rinca avec les trop fameux dragons de Komodo, et ma foi par cette trés chaude journée d' Octobre nous avons enfin rencontrés ces grosses bêbêtes quand mêmes sacrément impressionnantes avec leurs trois mètres de long et leurs gueules remplies d'une salive pourrie par les bactéries, qui fait qu'une simple écorchure de leur part vous condamne à une mort quasi certaine tant l'infection est importante. D'ailleurs pour la chasse, il leur suffit de se poster à l'affût, de saisir la patte d'un buffle et de le suivre à la trace durant quelques jours afin d'attendre que l'animal succombe à ses blessures avant de l'enfourner dans leurs énormes gueules. Rinca, ou il fait vraiment trés chaud, est plaisante à découvrir avec une végétation arbustive et de nombreux autres animaux sauvages, buffles, chevaux sauvages, macaques, dindons, cochons sauvages et autres et on est sûr de rencontrer des dragons, puisqu'on les trouve même à l'ombre des bungalows à l'entrée du parc national, et les gardes sont toujours équipés d'un grand bâton pour les tenir à distance bien que les accidents soient rares. Mais il faut quand même se méfier, car au retour de la ballade sur l'île, et pris d'un petit besoin pressant, je me suis dirigé vers le mandi ou j'ai pu me rafraîchir, et quelle ne fut pas ma surprise cinq minutes plus tard de constater que sur le pas de la porte se trouvait un de ces lézards géants venu là sans doute pour épancher sa soif ...... :? rétrospectivement, j'ai des frissons en pensant que l'on a failli se rencontrer à cinq minutes prés, même si comme le disent mes compagnons de voyage, celà aurait fait une belle photo, mais à accrocher dans quelle chambre à coucher.... :applaudit:

Quitter Labuanbajo, il y a trois façons de le faire....

1) par avion, mais depuis les problèmes liés aux attentats de Bali et Djakarta, beaucoup de petites compagnies aériennes ont disparues et la Merpati a le monopole sur toutes les destinations au départ de Labuanbajo ... :colere: et ça se sent au niveau des tarifs, et au niveau de l'accueil fait aux étrangers par ce mec qui trainait derrière son desk, qui m'a fait poireauter pendant 20 bonnes minutes et a fait passer des locaux avant moi......, j'avais la possibilité de le sortir en l'empoignant par le col, mais bon je me suis abstenu.....et suis sorti dignement..... :japonais:

2) par bateau en effectuant une de ces mini croisières qui passe par Rinca, Komodo et quelques arrêts sur Sumbawa, mais là il faut faire le bon choix au niveau du bateau et trouver des compagnons de voyage avec qui rester sur un ( petit ) bateau durant quelques jours, et ce n'est pas évident. De plus, nos nouveaux amis canadiens, André et Coralie, ne nous ont pas franchement fait envie suite au récit épique de leurs aventures marines. Quelques jour plus tard, on retrouvera Marten et Anja, qui nous cherchaient sur Labuanbajo afin d'esssayer de chartériser un bateau ensemble .... dommage peut être ...

3) par ferry et bus, 25 heures de voyage pour 125000 rupiahs ( 15 euros ), traversée en ferry jusqu'à Sumbawa, bus pour traversée de l'île, re ferry pour arriver sur Lombok et re bus pour finir...ça a l'air comme ça, mais finalement ça se passe bien et c'est la formule que l'on a choisi.

De plus, on a fait le voyage avec Peter et Baoka, deux néerlandais rencontrés depuis le début du parcours et William, jeune français en route seul depuis deux mois à travers l'Asie que nous avions rencontrés sur Rinca, et dont les tribulations amusaient beaucoup ma femme. William, je t'attends sur le site..... tu me l'as promis.....Le voyage s'est donc super bien passé en discutant, lorgnant les fumerolles des volcans à la jumelle et crier de joie à la vue des dauphins jouant avec l'étrave du bateau, et dont William avait trouvé l'accés. On a essayé également de soudoyer des conducteurs de camion pour leur acheter des régimes de banane, mais rien à faire ..... :ange:

Sumbawa, aux dire du routard est une île désertique ou il n'y a quasiment rien à découvrir ..... :colere: , et lorsque le ferry a accoster à Sape, je ne vous raconte pas les commentaires de déconvenue de mes camarades de voyage à la vue de ce qu'on voyait en cette journée qui finissait. Une simple jetée d'arrivée, mais de chaque côté un village de pêcheurs trés étendue avec des tas de prahuts échoués sur la plage, des mosquées en filigrame au loin, une végétation tropicale en arrière plan et surtout toute une population trés imprégnée de culture musulmane avec ses coutumes et ses habits, et voir ici des femmes voilées et les hommes en djellabah donnait à l'ensemble une impression surréaliste.

Bref, en maugréant nous avons pris possession des bus locaux qui devaient nous enmener 50 km plus loin à Bima, ou nous devions prendre possession d'un bus climatisé avec super sièges et là encore quelle surprise de voir tout au long de la route des paysages merveilleux de rizières et de champs d'oignons agrémentées de villages simples, et ou tout le monde voulait s'arrêter afin de partager le quotidien des habitants...... :cry:

En guise d'arrêt, les appareils photos ont donc crépités et nous ne remercierons jamais assez le Routard et autres guides de nous avoir fait rater ces endroits..... donc faites le pour nous si vous passez dans le coin. :idea:

Petit diner dans un de ces rades crasseux de bord de route que j'affectionne tant et en route jusqu'à Lombok, de nuit, en ayant pris soin au grand soulagement de tous nos compagnons de voyage, de boucher les sorties d'air de la clim avec du papier, William ayant déjà sorti un bonnet de laine pour ma femme qui se gelait, et Baoka disparaissant sous des amoncellements de couvertures diverses.

Voyage sans histoire et confortable et arrivée à Bertais la gare routière de Mataram à Lombok.

Lombok, c'est la seconde fois que l'on y met nos petits petons, et encore une fois on y aura touché le paradis de prés tant est que cet île portant si proche de Bali a beaucoup à offrir du point de vue tranquillité, plages superbes, fonds coralliens de toute beauté ( Gili islands ) et nature sauvage bien préservée. Je conviens que la population est obnubilée par les touristes et qu'il faut marchander ferme sur tout, que les gamins ne connaissent que " pen " et " money ", mais quand même et surtout en cette période de disette de touristes, que le temps s'écoule tranquillement sur cette île.

Nous avions résolu de descendre sur le sud, en laissant nos compagnons se diriger sur les Gili, et arriver sur Kuta Lombok en changeant pas moins de quatre fois de bémos fut un des exploits majeurs de la journée, tant les négociations sur les tarifs furent ardues.

Kuta Lombok était promis aux foudres du tourisme de masse, mais finalement aprés la chute de la famille suharto et les problèmes cités plus haut, ce village est resté quasiment tel quel, hormis deux resorts et un novotel installés mais tellement bien fondu dans l'environnement et à des distances respectueuses que celà ne nuit en rien à la quiétude des lieux. De plus, pour y rencontrer des touristes en ce moment, c'était vraiment compliqué et nous y sommes restés quatre jours nous laissant envahir par la mollesse de l'ambiance des lieux.

On avait choisi un truc sympa, le Matahari Inn avec piscine, jardin tropical, superbes grandes chambres et on s'est super éclaté ( 25 euros la nuit, mais on peut se faire plaisir parfois non ..... :soleil: ), Alessandro et son équipe ayant pris en affection ces deux étranges français voulant tellement s'intégrer à leur environnement propre à eux.

Kuta c'est un village de pêcheurs sur la plage ou les gens viennent simplement discuter avec vous le soir venant, ce sont des monolithes de pierre posés sur la plage faisant penser à des paysages de Thailande, et ce sont les plages paradisiaques de Tanjung Aan ( sans aucune construction contrairement à ce que dit le Routard ) et Mawun, ou vous êtes seuls...., c'est aussi des marches de 10 km à la découverte des villages sasaks, faits de bambous et de paille, ou les gens s'occupent à la récolte des algues. Des morceaux d'algues sont accrochés sur des filins que l'on met à la mer durant deux à trois semaines avant de les relever et de les faire sécher sur la route pendant deux à trois jours, puis de les entasser dans des grands sacs qui s'envoleront pour le Japon dans l'industrie cosmétique. A les écouter, c'est un bon business qui ajouté à la pêche leur permet de combler les manques de la manne touristique tant promise. Amina, toute serrée dans son petit sarong et mélangeant le bahasia indonésia et sasak, ainsi que son little beat english, semblait en tout cas satisfaite de son sort surtout aprés réussi à nous vendre quelques mangues pas trop mûres....

A 10 km de Kuta on peut trouver le village traditionnel de Rembitan/Sade, vous savez ces pseudo villages ou on retient enfermé les habitants, les obligeant à s'accoutrer avec des vêtements dont ils n'ont plus l'habitude et à faire semblant de s'occuper de tâches dites " exotiques ", et ou il est certain que les habitations y sont bien léchées mais quelle tristesse ...... On y est allé, mais sitôt que le bémo s'est arrété devant l'entrée, et qu'une nuée de pseudo guides se soient précipités sur nous, on a tourné les talons pour deux km plus loin prendre des chemins de traverse à travers les rizières, et arriver à un petit village sasak qui lui n'avait pratiquement jamais vu d'étrangers.

Il a bien fallu quitter ce mini paradis, à regret, pour aller à la découverte d'autres lieux et nous avons choisi le village de Tetebatu au pied du mont Rinjani et à la limite du parc national du même nom. La guest était un peu glauque, Mireille commencait à avoir des douleurs d'estomac, mais le site de Tetebatu parmi les rizières est une des choses les plus belles que j'ai jamais vu, tant l'ordonancement des rizières et l'imbrication des maisons traditionelles y est de toute beauté et se promener là est un enchantement perpétuel ..... j'ai même pris des photos ( si, si et c'est trés rare). Le matin en compagnie d'un guide j'ai fait une ballade dans le parc national à la recherche des macaques noirs et là encore je n'avais pas assez d'yeux tant ce monde qui m'entourait était de toute beauté. Dommage de ne pas y être resté plus longtemps, je vous le conseille d'autant plus qu'il y a la possibilité de faire un trek en trois jours jusque sur le Mont Rinjani.

Et nous avons repris la direction des Gili islands, ou il y a trois ans on avait passé un séjour.....paradisiaque ( oui je sais.....), et comme alors on est arrivé l'aprés midi à Sengighi, ou de nouveau on nous a expliqué que l'on ne trouverait pas de bateau et qu'il fallait mieux attendre le lendemain et passer la nuit...... ben tiens avec l'intermédiaire de notre agence qui mettra à votre disposition une navette et une chambre d'hôtel etc.....

Ce fut difficile de trouver un bémo jusqu'au port d'embarquement de Bangsal, mais quel bonheur de retrouver les macaques le long de la route et aussi ces petites charettes tirées par un cheval qui vous font faire le dernier km jusqu'à la plage. C'est là que avant de prendre la charette, j'ai un peu pris les nerfs ( pas étonné ceux qui sont mes amis! :wink: ) car voyant arriver deux touristes à qui on allait bien soutirer trois fois le prix du trajet, ils ont voulu virer une mamie qui était déjà installé avec son baluchon, je l'ai faite rasseoir et d'énervement j'ai jeté mon sac dans la carriole en montant à l'arrière, ce qui a occasionné une ruade intempestive de notre brave destrier, et là je me suis éclaté le crâne sur le plafond un peu bas, donc beaucoup de sang et cette brave mamie qui gentiment a récupéré le bout de peau sanguinolent qui était resté accroché au bout de ferraille sur lequel je m'étais empalé..... :oops: :?

Dailleurs, mon crâne commence à ressencer pas mal de mes voyages...., sans doute ai je une trop grosse tête :ange: .

J'adore l'arrivée sur cette plage, se déchausser, remonter les pantalons et s'avancer dans la mer pour grimper dans la pirogue publique avec les locaux, et afronter les vagues, qui vous trempent copieusement, jusqu'à l'arrivée sur la plage d'en face, c'est tout simplement génial.

On avait choisi Gili Trawangan cette fois ci, à regret pour moi car c'est l'île la plus courtisée par les voyageurs, mais les données ont changées et à l'arrivée une foule de rabatteurs nous attendaient pour choisir notre guest.

Les Gili c'est quand même p....... :wink: , pas une voiture, pas un motorbike, pas un chien, le calme et la tranquillité absolue......en dehors des mois d'été et des vacances de Noel et de Pâques, car sur Gili Trawangan par exemple durant ces périodes il y a environ mille à mille cinq cent personnes qui y séjournent, les dernières pirogues du soir amenant des routards qui passeront la nuit sur la plage dans l'attente d'une chambre le lendemain et là pour changer ce peut être l'enfer.....

Nous étions à tout casser 100 à 150 voyageurs sur l'île et là ça change toutes les données, on s'est repayé un super endroit la Vila Almarik www.almarik-lombok.com , et on est resté les cinq derniers jours à fénéanter......, plage, snorkeling dans un aquarium géant, piscine, siestes, ballades, restaurant, bières...etc.....et celà à l'infini, plongées pour aller taquiner les raies mantas et les requins si vous le désirez, les tortues qui broutent tout autour de l'île, bref le paradis.....

Quand je marche maintenant dans les rues de Nice et de Cannes, et que je repense à ces matins ou je marchais le long de la plage de sable blanc, avec en toile de fond les volcans fondus dans la brume de Lombok, et que je n'avais qu'un pas de côté à faire pour me plonger dans des eaux turquoises......gloups.....c'est un peu dur....... :cry:

Le dernier jour on a retrouvé notre couple de flamands avec qui on a passé la dernière soirée à se raconter notre parcours, et le lendemain on est parti ensemble à l'aéroport de Mataram pour essayer d'attraper un avion pour Bali. Là, j'ai été gonflé parceque j'avais le vol international le soir même et d'habitude par précaution il faut mieux partir la veille, et là bien sur en arrivant à l'aéroport, on nous annonce que celui de Denpasar est fermé pour cinq heures à cause de la visite du signor Busch à Bali et que par conséquent tous les vols sont en delay..... :shock:

J'ai mis trente bonnes minutes à expliquer mon cas aux employés de l'aéroport avant que ceux ci n'envoyent un message à la Malaysian airlines pour qu'ils prennent en considération notre cas et nous attendent......, bref on a quand même décollé, vite atterri 10 minutes avant le décollage de l'autre vol, fait nos adieux à nos amis et courant comme des fous pour arriver devant le desk fermé, ou là mon regard et un reste de charme me restant de mon intrépide jeunesse ont fait encore office auprés de charmantes hotesses balinaises ..... :ange2: qui nous ont enmenés tels des VIP, mais suant et sales comme des peignes, jusqu'à notre jumbo en attente de ces deux passagers retardataires, mais qui finalement n'étaient pas si heureux que ça de n'avoir pas raté leur avion.....

Retour tranquille et atterissage avec déjà les problèmes dés l'arrivée qui vous font vite retrouver ce gout pestilentiel de notre vie d'occidental que l'on croit tellement bien huilée.....

Vite que je reparte, c'est que du bonheur l'Indonésie ...... :soleil:
 
I

islomoya

Membre
21 Novembre 2005
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Marseille
www.yannsenant.com
Salut Laika :wink: ,

Je l'ai déjà lu mais cela n'est que du plaisir de relire tes instants choisis...faudra vraiment que l'on y aille un jour....bon, on va y goûter un petit peu à l'indonésie cet été..;le Kalimantan :soleil:
a bientôt
yann