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Bonjour, je voyage frequemment sur Air France et ai toujours apprecié cette compagnie (et oui ça arrive :lol: ). Cependant, depuis que j'ai eu un bebe, j'ai pu faire l'experience de l'autre cote de la medaille: un service client tres pauvre.
Voici la lettre que j'ai envoye a leur service client (+ DG and PDG) hier et qui relate mes aventures: voyageur solo avec enfant en bas age, beware!
Madame, Monsieur,
Suite à mon voyage en date du 9 avril 2009, Londres-Paris-Nantes, retour le 15 avril 2009, Nantes-Paris-Londres, je vous écris afin de vous faire part de ma grande surprise et immense déception face à la qualité (absence de ?) du “service client” que j’ai reçu.
Voyageant avec mon grand bébé de 16 mois, j’ai en effet eu la mauvaise surprise de découvrir à l’enregistrement que je ne pourrais pas avoir accès à ma poussette à Paris et allais devoir effectuer ma correspondance avec mon sac et mon bébé dans les bras.
J’ai pu plaider ma cause auprès de l’hôtesse de bord qui gentiment m’a assurée que ma poussette serait prise à bord et me serait remise à ma sortie à Paris. Hélas, après une erreur d’appréciation, elle a choisi une poussette qui n’était pas le mienne. Je ne lui reproche rien car, au moins, elle a essayé, contrairement à ses collègues à qui j’ai ensuite eu à faire.
Arrivée au Terminal E, le comptoir correspondance m’a été d’une aide inexistante et c’est là qu’a commencé la litanie que j’allais par la suite entendre ad nauseam : « C’est difficile, c’est impossible ».
Evidemment personne ne pouvait m’aider, seule la mention d’éventuelles poussettes prêtées par Air France et se trouvant peut être au Terminal D m’a été faite. Munie de ce peu de renseignement, je me dirige vers le Terminal D, ça tombe bien, mon vol pour Nantes part de ce Terminal. Apres 40 minutes de marche avec plus de 15 kilos à bout de bras, j’atteins le fameux Terminal D. Pas de signe de poussettes et là encore je me heurte à l’ignorance du personnel d’Air France. Apparemment, elles existent mais personne ne sait où. Le mystère s’épaissit, ma patience en pâtit. Encore une fois, j’entends la fameuse phrase « C’est difficile, c’est impossible ».
Heureusement, arrivée presque au terme de mon périple, au moment de l’embarquement sur le vol de Nantes, je rencontre enfin du personnel Air France agréable, aidant et comprenant le concept de service clientèle : un steward qui a fini sa rotation de la journée et qui rentre chez lui …Grace à lui, et à une hôtesse de British Airways, mon voyage est devenu soudainement facile et presque agréable.
Le retour, hélas, a été pire que l’aller.
Comptoir d’enregistrement à Nantes : impossible de prendre ma poussette jusqu’à la salle d’embarquement et donc impossible de plaider ma cause auprès du personnel de bord. L’hôtesse au sol a su démontrer un rare degré d’inaptitude et d’inflexibilité, maniant avec dextérité ce qui semble être le discours officiel d’Air France « C’est difficile, c’est impossible ». Apres avoir invoqué une dizaine de fois le « Règlement », et son impossibilité de faire preuve de souplesse, je lui fais remarquer que ma poussette ne prend pas plus de place en cabine que de nombreuses valises que les passagers prennent, eux, en cabine. Elle me répond que, en effet c’est vrai, mais c’est une poussette. Je reste dubitative et lui demande alors si c’est une question de sémantique. La réponse est oui (…).
Dans l’avion, constat : seulement 2 enfants, mais plein de valises. Pas de poussettes.
Je demande a l’hôtesse s’il est possible d’avoir de l’aide pour me rendre au terminal E ou peut être une poussette (en effet, d’une nature très optimiste, je persiste à vouloir percer ce mystère de la poussette). La réponse, vous vous en doutez, est toujours la même « C’est difficile », suivi dix minutes plus tard de « C’est impossible ». Au moins le discours est consistant.
Me revoilà seule, toujours 15 kilos à bout de bras, à marcher (ou plutôt à souffrir) 40 minutes entre les deux Terminaux. Ma patience est à bout, mon dos aussi.
Je redemande de l’aide sur le vol Paris-Londres. La réponse est évidemment à prévoir : difficile et impossible. A Londres, grâce a l’aide de passagers, j’arrive, sans trop d’encombres, au tapis à bagages. Commence alors une attente interminable : pas signe de ma fameuse poussette. A-t-elle disparu avec les poussettes du Terminal D ?
Je me décide à me diriger vers le service bagages alors que les valises d’un autre vol remplacent les valises venant de Paris. Il est 11.00 du soir. A mes 15 kilos de bébé à bout de bras, s’ajoute mon sac à dos…un vrai parcours du combattant. Tout ca pour découvrir que ma poussette m’attendait sagement au comptoir bagages ! Evidemment, personne n’a daigné me prévenir. L’inexistence du service client jusqu’au bout. Là aussi, je reconnais la persistance du discours.
Plusieurs points que je souhaite soulever :
1 – Lors d’un vol retour de Bangkok en février dernier, toujours sur Air France, nous avons du attendre 2 heures notre poussette, à 5.00 de matin car, ainsi qu’il nous l’a été mentionné, « c’est le règlement de sortir les poussettes en dernier ». Une révision du fameux règlement serait peut être la bienvenue.
2 – Le service client semble s’adresser, et prendre en compte, principalement les hommes et femmes d’affaires. Puis-je vous rappeler que les hommes et femmes d’affaires peuvent aussi avoir des familles. C’est en effet mon cas mais le service que j’ai reçu en tant que mère de famille a été si pauvre, s’en était insultant.
Mon billet a couté 269 euros et je me suis retrouvée confronter à des situations où j’avais pratiquement l’obligation de m’excuser d’être là et de voyager avec un enfant en bas âge. C’est totalement inacceptable.
3 – Jamais, que ce soit sur une ligne régulière ou avec une low cost, n’ai-je été confrontée à une telle politique « anti-poussette ». Ma question est donc : pourquoi d’autres compagnies arrivent elles à gérer ce qui semble être un véritable problème logistique pour Air France ?
4 – Que le règlement interdise les poussettes à bord, soit. Mais ne pensez vous pas qu’une alternative puisse être mise en place ? Comme une poussette en prêt mise à disposition dés la sortie de l’appareil ? Ou du personnel aidant et efficace ?
5 – Le service client auquel j’ai été confrontée a été choquant d’inaptitude et d’ignorance. La répétition du discours « c’est difficile, c’est impossible » m’aurait fait sourire si les conséquences n’avaient pas été si pénibles pour moi. Aucune aide ne m’a été apportée, ne serait-ce que de porter le sac de mon fils pour quelques mètres.
Et surtout, le personnel a été d’une arrogance et d’une impolitesse totalement inacceptables pour une compagnie comme Air France. Il m’est arrivé d’avoir un meilleur service client sur des compagnies low cost qui ne sont pas réputées pour leurs rapports clientèles. Air France n’est pas une low cost et se félicite du haut standard de ses services. Ceux-ci on été inexistants sur les quatre vols que j’ai pu prendre.
A very angry mummy.
Voici la lettre que j'ai envoye a leur service client (+ DG and PDG) hier et qui relate mes aventures: voyageur solo avec enfant en bas age, beware!
Madame, Monsieur,
Suite à mon voyage en date du 9 avril 2009, Londres-Paris-Nantes, retour le 15 avril 2009, Nantes-Paris-Londres, je vous écris afin de vous faire part de ma grande surprise et immense déception face à la qualité (absence de ?) du “service client” que j’ai reçu.
Voyageant avec mon grand bébé de 16 mois, j’ai en effet eu la mauvaise surprise de découvrir à l’enregistrement que je ne pourrais pas avoir accès à ma poussette à Paris et allais devoir effectuer ma correspondance avec mon sac et mon bébé dans les bras.
J’ai pu plaider ma cause auprès de l’hôtesse de bord qui gentiment m’a assurée que ma poussette serait prise à bord et me serait remise à ma sortie à Paris. Hélas, après une erreur d’appréciation, elle a choisi une poussette qui n’était pas le mienne. Je ne lui reproche rien car, au moins, elle a essayé, contrairement à ses collègues à qui j’ai ensuite eu à faire.
Arrivée au Terminal E, le comptoir correspondance m’a été d’une aide inexistante et c’est là qu’a commencé la litanie que j’allais par la suite entendre ad nauseam : « C’est difficile, c’est impossible ».
Evidemment personne ne pouvait m’aider, seule la mention d’éventuelles poussettes prêtées par Air France et se trouvant peut être au Terminal D m’a été faite. Munie de ce peu de renseignement, je me dirige vers le Terminal D, ça tombe bien, mon vol pour Nantes part de ce Terminal. Apres 40 minutes de marche avec plus de 15 kilos à bout de bras, j’atteins le fameux Terminal D. Pas de signe de poussettes et là encore je me heurte à l’ignorance du personnel d’Air France. Apparemment, elles existent mais personne ne sait où. Le mystère s’épaissit, ma patience en pâtit. Encore une fois, j’entends la fameuse phrase « C’est difficile, c’est impossible ».
Heureusement, arrivée presque au terme de mon périple, au moment de l’embarquement sur le vol de Nantes, je rencontre enfin du personnel Air France agréable, aidant et comprenant le concept de service clientèle : un steward qui a fini sa rotation de la journée et qui rentre chez lui …Grace à lui, et à une hôtesse de British Airways, mon voyage est devenu soudainement facile et presque agréable.
Le retour, hélas, a été pire que l’aller.
Comptoir d’enregistrement à Nantes : impossible de prendre ma poussette jusqu’à la salle d’embarquement et donc impossible de plaider ma cause auprès du personnel de bord. L’hôtesse au sol a su démontrer un rare degré d’inaptitude et d’inflexibilité, maniant avec dextérité ce qui semble être le discours officiel d’Air France « C’est difficile, c’est impossible ». Apres avoir invoqué une dizaine de fois le « Règlement », et son impossibilité de faire preuve de souplesse, je lui fais remarquer que ma poussette ne prend pas plus de place en cabine que de nombreuses valises que les passagers prennent, eux, en cabine. Elle me répond que, en effet c’est vrai, mais c’est une poussette. Je reste dubitative et lui demande alors si c’est une question de sémantique. La réponse est oui (…).
Dans l’avion, constat : seulement 2 enfants, mais plein de valises. Pas de poussettes.
Je demande a l’hôtesse s’il est possible d’avoir de l’aide pour me rendre au terminal E ou peut être une poussette (en effet, d’une nature très optimiste, je persiste à vouloir percer ce mystère de la poussette). La réponse, vous vous en doutez, est toujours la même « C’est difficile », suivi dix minutes plus tard de « C’est impossible ». Au moins le discours est consistant.
Me revoilà seule, toujours 15 kilos à bout de bras, à marcher (ou plutôt à souffrir) 40 minutes entre les deux Terminaux. Ma patience est à bout, mon dos aussi.
Je redemande de l’aide sur le vol Paris-Londres. La réponse est évidemment à prévoir : difficile et impossible. A Londres, grâce a l’aide de passagers, j’arrive, sans trop d’encombres, au tapis à bagages. Commence alors une attente interminable : pas signe de ma fameuse poussette. A-t-elle disparu avec les poussettes du Terminal D ?
Je me décide à me diriger vers le service bagages alors que les valises d’un autre vol remplacent les valises venant de Paris. Il est 11.00 du soir. A mes 15 kilos de bébé à bout de bras, s’ajoute mon sac à dos…un vrai parcours du combattant. Tout ca pour découvrir que ma poussette m’attendait sagement au comptoir bagages ! Evidemment, personne n’a daigné me prévenir. L’inexistence du service client jusqu’au bout. Là aussi, je reconnais la persistance du discours.
Plusieurs points que je souhaite soulever :
1 – Lors d’un vol retour de Bangkok en février dernier, toujours sur Air France, nous avons du attendre 2 heures notre poussette, à 5.00 de matin car, ainsi qu’il nous l’a été mentionné, « c’est le règlement de sortir les poussettes en dernier ». Une révision du fameux règlement serait peut être la bienvenue.
2 – Le service client semble s’adresser, et prendre en compte, principalement les hommes et femmes d’affaires. Puis-je vous rappeler que les hommes et femmes d’affaires peuvent aussi avoir des familles. C’est en effet mon cas mais le service que j’ai reçu en tant que mère de famille a été si pauvre, s’en était insultant.
Mon billet a couté 269 euros et je me suis retrouvée confronter à des situations où j’avais pratiquement l’obligation de m’excuser d’être là et de voyager avec un enfant en bas âge. C’est totalement inacceptable.
3 – Jamais, que ce soit sur une ligne régulière ou avec une low cost, n’ai-je été confrontée à une telle politique « anti-poussette ». Ma question est donc : pourquoi d’autres compagnies arrivent elles à gérer ce qui semble être un véritable problème logistique pour Air France ?
4 – Que le règlement interdise les poussettes à bord, soit. Mais ne pensez vous pas qu’une alternative puisse être mise en place ? Comme une poussette en prêt mise à disposition dés la sortie de l’appareil ? Ou du personnel aidant et efficace ?
5 – Le service client auquel j’ai été confrontée a été choquant d’inaptitude et d’ignorance. La répétition du discours « c’est difficile, c’est impossible » m’aurait fait sourire si les conséquences n’avaient pas été si pénibles pour moi. Aucune aide ne m’a été apportée, ne serait-ce que de porter le sac de mon fils pour quelques mètres.
Et surtout, le personnel a été d’une arrogance et d’une impolitesse totalement inacceptables pour une compagnie comme Air France. Il m’est arrivé d’avoir un meilleur service client sur des compagnies low cost qui ne sont pas réputées pour leurs rapports clientèles. Air France n’est pas une low cost et se félicite du haut standard de ses services. Ceux-ci on été inexistants sur les quatre vols que j’ai pu prendre.
A very angry mummy.