Khiva: Le désert Kizilkum

Khiva est l’une des villes incontournables se trouvant sur la route de la soie. En ses terres, elle comptabilise une pluie de merveilles dont le légendaire palais Koukhana Ark, le palais de pierre avec son harem et sa cour de justice ou encore la medersa Mohammed Rahim Khan. Mais Khiva, c’est aussi le désert de Kizilkum (ou le désert de Kyzylkoum). En langage Ouzbek, le terme « Kyzylkoum » signifie « le désert rouge ». Son appellation est due à la légère couleur brunâtre du sable.

Ce désert dont la superficie avoisine les 300 000 km² partage trois Républiques d’Asie Centrale : Ouzbékistan, Turkménistan et Kazakhstan. Si l’on s’intéresse qu’à la partie Ouzbek, ce désert borde Bouhkara et Khiva et relie les deux villes entre-elle (460 km environ). À pied, en voiture tout terrain ou à dos de chameaux, tous les moyens sont bons pour découvrir cette étendue de sable. Attention, tout de fois, à la forte hausse des températures en période estivale. Le thermomètre peut facilement afficher les 70 °C. Il est possible de longer le désert aride en empruntant la voie routière.

La traversée du désert n’est pas sans surprise. Si l’environnement peut paraître calme et plat, il n’est pas anodin de rencontrer des petits villages qui se sont formés autour des oasis ou des cours d’eau ainsi que des ruines de forteresses abandonnées. Ce désert étant, jadis, le seul moyen pour les caravaniers de suivre la légendaire route de la soie.

De par son histoire, le désert rouge est propice aux multiples fouilles archéologiques. En 2004, des archéologues avaient eu l’immense plaisir de faire la découverte inespérée de trois stations paléolithiques.