Riviera Albanaise : couronne de l’Albanie Sud

Longtemps à l’écart des grands courants touristiques, le « pays des Aigles » commence à peine à dévoiler ses charmes. Véritable joyau en devenir, joliment dressé au cœur des Balkans, l’Albanie a de quoi émerveiller. Ses côtes adriatiques et ioniennes, ses alpes et collines aux multiples contrastes, ses lacs et plages aux eaux cristallines,… D’autant plus lorsqu’on sait combien cette région est tellement méconnue du monde : l’occasion de dépasser les clichés, sortir des sentiers battus et entreprendre de tous nouveaux horizons en cette nouvelle année 2019 ! Direction l’Albanie du Sud, à la conquête de la Riviera Albanaise. La côte du pays qui s’étend sur près de 400 km, de la mer adriatique jusqu’à la mer ionienne, relie quelques-unes des plages les plus réputées pour leurs eaux turquoises et villages de toute beauté. Découvrez-en le top5 !

A la découverte de l'Albanie Sud

Tout commence à Vlora…

Tout commence à Vlora

Porte d’entrée de la Riviera Albanaise, la ville de Vlora lie les mers Adriatique au Nord et Ionienne au Sud. Sa baie qui porte le même nom et sa série de criques aux eaux limpides sont parmi ses plus beaux atouts. Difficile de tomber sur une région où se côtoient montagnes, architecture typique, vestiges historiques et mer azur dans un décor aussi harmonieux que contrasté. En effet, la ville témoigne d’un passé des plus agités, notamment son envahissement par son voisin italien en 1914 jusqu’à 1920. Plusieurs monuments en retracent d’ailleurs l’histoire comme son Cimetière des Martyrs, son site archéologique d’Apollonia, sa Place du Drapeau, son Musée de l’Indépendance ou encore Muradie, sa Mosquée à l’architecture typique du 16e siècle, pour n’en citer que quelques-uns.

Direction Orikum !

Direction Orikum !

Tout proche de Vlora nous diriez-vous, mais offrant une toute autre perspective. A Orikum, on ne sait pas trop pourquoi ni comment, mais l’on se sent chez soi. On est baigné, du matin au soir, dans une atmosphère familiale, chaleureuse, intime,… Bref on ne s’y sent pas du tout touriste. Et bien qu’elle soit animée de nombreux restaurants, hôtels et magasins à vous garder éveiller jusqu’à tard la nuit, ce petit cocon a su préserver ses attraits naturels et authentiques sans sombrer dans l’exaltation excessive du tourisme moderne. Faites donc un tour dans le centre historique de la ville construit au 7ème siècle par des colons grecs. Son architecture épouse parfaitement le décor albanais et maintient vivants récits et légendes.

Trois petits points et puis Himarë

Trois petits points et puis Himarë

Llamani, Filikuri, Potami, Strevija, Maraçaj, Spile ou encore Livadhi, c’est un véritable éden qui prend place au pied de la petite ville d’Himarë. Une série de plages au sable fin et doré qui constitue tout le charme de cette petite ville côtière de 2800 habitants, située à 6 km au nord de Porto Palermo et 8 km au sud de Vuno ! D’autre part, Himarë dispose d’un grand héritable culturel, son centre historique et son célèbre château en constituent les joyaux. Les églises Saint Maria et Episcocal, toutes deux dressées dans un style byzantin, valent elles aussi le détour. Ne manquez pas non plus la Belle Tour (Beautiful Tower) tout au sud de la région à l’intérieure d’une baie. Cette forteresse construite au début du XIXe siècle par Ali Pacha de Janina vous impressionnera tant elle est si bien conservée !

Road to Saranda

Road to Saranda

Oui, on ne longe carrément pas la côte albanaise sans s’arrêter à Saranda ! Le site qui fait toute la renommée de cette région est le « Blue Eye », un lagon profond de 45 mètres, grand ouvert tel un œil bleu iris dont les cils ne sont autres que la luxuriante végétation environnante. Bien que la baignade y soit interdite, la beauté du lieu ne vous laissera pas sur votre faim. Saranda est surtout connu pour ses trésors historico-culturels tels que le Saranda Museum qui conserve pièces et ruines très rares. Le fabuleux château de Lekures niché sur les hauteurs de la ville retrace quant à lui les nombreuses destructions de la ville a été victime. Bref, ne sautez surtout pas l’étape Saranda. C’est une des clés indispensables pour déceler le mystère de la Riviera Albanaise !

Farniente à Ksamil

Farniente à Ksamil

Juste en face de l’île grecque de Corfou, Ksamil se tient là, plages à perte de vue, sable fin et pédalos, sous un soleil toujours au rendez-vous. « Examilia » en Grec, Ksamil compte près de 3000 habitants et c’est très bien comme cela. L’allure d’une petite ville et l’âme d’un village tout mignon. On reconnait Ksamil à son espèce de chaîne d’ossatures de bâtiments à moitié délabrés. Pour la petite histoire, ce petit bout de paradis était sur le point de crouler sous le béton des promoteurs immobiliers, lorsque l’Etat a décidé de mettre fin au massacre. Résultat : la région et ses 4 petites îles accessibles à la nage fait le bonheur des habitants et des voyageurs du monde entier.