Wingsuit : les meilleurs spots français
Qui dit wingsuit dit chute libre à une vitesse qui peut atteindre les 160 km/h. Vous qui vouliez de l’adrénaline, vous serez servi car à l’évidence, on parle bien d’un sport extrême, celui-ci même qui est un véritable appel de la nature. Comme vous vous en doutez certainement, il n’est pas envisageable d'enfiler une combinaison ailée et de défier la gravité au hasard. Il faut de bons spots pour que le vol vous offre des vues époustouflantes pendant que vous vous glissez dans la peau des James Bond et Ethan Hunt.
La vallée de Chamonix est très appréciée des wingsuiters. Les avions se stabilisent au niveau de l’Aiguille du Midi pour que vous puissiez piquer du nez au-dessus du Mont Blanc. Le Brévent, sans les Aiguilles Rouges, vous réserve également une expérience chavirante.
A environ 1h30 de Paris, vous atteignez Péronne, paradis des amateurs de parachutisme et dérivés. Surplombez la Somme encadrée par les douces collines. Appréciez la vue d’ensemble sur le château-fort, la Chapelle Notre-Dame-des-Victoires de Halles et les cimetières militaires britanniques, témoins de la riche histoire de la commune.
Les Calanques et le massif des Ecrins, Le Vercors, le massif des Bauges et la Chartreuse sont d’autres terrains de jeu à explorer en combinaison ailée.
Le vol en wingsuit prix reste variable selon le centre ou l’école qui vous propose l’expérience. La durée de l’expérience et les prestations optionnelles comme les photos et vidéos influencent en effet le montant total de la facture. C’est sans oublier les vols initiatiques en parachute qu’il faudra effectuer en amont.
Les périodes idéales pour voler
Le saut en wingsuit se pratique quasiment toute l’année. L’été reste évidemment la meilleure saison pour vous laisser caresser par le vent. De leur côté, les vols en hiver peuvent être compliqués par la météo parfois capricieuse (à moins de vous intéresser aux spots où il ne neige pas).
Les vols au-dessus des sites classés Natura 2000 sont généralement soumis à certaines restrictions afin de protéger les oiseaux durant leur période de nidification et toutes les espèces animales qui ont élu domicile dans ces espaces. Là encore, il suffit de bien vous renseigner pour ne pas vous tromper. Comme ce ne sont pas les spots qui manquent, pensez à varier les sites que vous survolez au fil des saisons !
Malheureusement, les restrictions liées au Covid ont contraint les écoles et centres à fermer leurs portes. Les dates de réouverture dépendent donc des directives gouvernementales. A titre indicatif, des reprises sont envisagées pour avril 2021. N’hésitez pas à prendre contact avec un centre près de chez vous pour en savoir plus en attendant de pouvoir vous faire enfin plaisir comme vous en rêvez.
Quelques règles pour un vol en toute sécurité
Le vol en combinaison ailée ne présente pas de véritable danger dans la mesure où les sauts s’effectuent depuis un avion. C’est surtout en basejump que les pratiquants expérimentés se lancent depuis les falaises, réalisant des figures qui nous font baver et qui ne manquent pas non plus de nous retourner l’estomac.
Mais revenons au saut en wingsuit. Pour pouvoir le réaliser, vous devez commencer par vous initier au parachutisme et justifier de 150 à 200 sauts. Vous pensez que ça fait quand même pas mal de sauts vous séparant de l’expérience qui vous séduit vraiment ? Ne vous fiez pas aux apparences. En 2 à 3 journées par mois réparties sur 1 an, vous atteignez déjà les 150 sauts. Du coup, si vous vous inscrivez à un stage plus intensif, vous atteindrez facilement votre objectif au bout de quelques mois.
Vous aurez besoin d’un brevet de saut, le niveau 2 étant l’idéal pour assurer votre autonomie tout au long de l’expérience qui vous tend les bras. En effet, il ne suffit pas de savoir planer et retomber sur vos pieds. Vous devrez aussi connaître les règles de sécurité, les accidents relevant principalement des négligences et imprudences des wingsuiters.
Vous vous doutez bien que vous aurez besoin de l’équipement de base. La combinaison wingsuit prix est donc variable selon ses caractéristiques mais de toute façon, elle vous est fournie à l’école de parachutisme.
La FFP (Fédération Française de Parachutisme) a classé les combinaisons en trois catégories qui dépendent du niveau. Ainsi, le matériel de niveau 1 se destine à l’apprentissage. Ce sont des combinaisons faiblement bâchées au niveau des jambes et des bras, offrant une dépression limitée dans le dos. La légèreté facilite les mouvements et vous aide à vous familiariser avec les bons gestes.
Après une vingtaine de sauts, vous pourrez porter une combinaison ailée de niveau 2. La toile au niveau des bras et des jambes est renforcée afin de vous offrir de meilleures performances. Elle est donc plus large, vous faisant profiter d’une surface accrue. Cette configuration offre plus de marge de manœuvre et d’aisance, ce qui vous aide à progresser continuellement à chaque vol.
Enfin, il faudra atteindre le statut d’expert pour pouvoir porter une combinaison ailée de niveau 3. Ce modèle est largement toilé. Dans de nombreux cas, des baguettes sont intégrées pour agrandir la surface. Pas de doute, on parle d’un équipement de très haute performance qui vous accompagnera dans les plus beaux spots de France et même ailleurs si le cœur vous en dit. L’ouverture exige des gestes précis et il faut être familiarisé avec toutes les techniques de vol en combinaison ailée pour pouvoir planer le plus longtemps possible avec un tel équipement.