Prise en charge du volontaire

Le SVE s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans, résidents dans un pays participant au programme.

Il est entièrement gratuit pour les participants : c’est un des engagements fondamentaux de la Commission Européenne pour ce programme, qui le veut accessible à tous. Les frais de transports, y compris sur place, sont pris en charge par la Commission Européenne. Volontaire, il ne reçoit pas de salaire, mais chaque mois une somme lui est versée, pouvant varier de 140 à 210 euros par mois, selon les pays et leurs niveaux de vie. Cette somme est tout à fait acceptable pour la vie de tous les jours, puisque le logement est fourni par la structure dans laquelle le volontaire est accueilli. Concernant les frais de nourriture, une somme additionnelle est prévue, à moins que la structure ne vous fournisse elle-même les repas.

La prise en charge financière s’accompagne d’une protection sociale fournie au volontaire, par le biais d’une assurance de groupe contractée directement par la Commission européenne, couvrant maladie, accident, frais liés à une grossesse, décès, invalidité, rapatriement et responsabilité civile.

La prise en charge ne s’arrête pas au niveau administratif. Un accompagnement est prévu, avant, pendant et après son SVE. Le volontaire est en effet convié à des séminaires (quatre tout au long de son séjour), qui permettent des échanges et des rencontres avec d’autres jeunes, mais également un retour sur son expérience.

L’apprentissage d’une langue n’est pas l’objectif premier du SVE, mais est quand-même un apport inestimable. Le programme prévoit en effet que des cours de langue soient fournis : c’est alors la structure d’accueil qui décide de la forme que prendra cet apprentissage (cours en institut, cours particulier, etc.). La plupart du temps, un intérêt particulier est porté à l’apprentissage de la langue, pour permettre au jeune de s’intégrer le mieux possible à son environnement. Toutefois, les personnes qui reçoivent parlent très souvent très bien anglais.

A la fin de cette expérience, le volontaire peut recevoir un youthpass, un certificat justifiant de son expérience et ses acquis. Ce document, même s’il n’est pas encore reconnu officiellement, peut être présenté aux futurs employeurs, afin d’expliquer les compétences et connaissances acquises lors de cette expérience à l’étranger.

L’accompagnement est donc un des mots d’ordre de ce programme. La structure d’envoi est le partenaire privilégié du volontaire, pour toutes ses démarches, ses questions ou ses doutes. Une fois sur place, elle reste présente et garde le contact pour des bilans réguliers. Si le séjour venait à mal se passer, elle est présente aux côtés du volontaire pour trouver avec lui des solutions, ou l’aider à revenir chez lui s’il en ressent le besoin.

Participer à un SVE, c’est entrer dans une communauté solidaire, et à votre retour vous serez fort d’une expérience très riche. Des associations d’anciens volontaires existent en France dans chaque région pour prolonger votre aventure, et continuez à la partager avec d’autres jeunes.

 

Cindy LEBAT
Publié le 15/04/09