Cirque Pinder

Le cirque Pinder, le plus grand des cirques d’Europe est une institution et déploie encore aujourd’hui sur les routes de France son impressionnant univers peuplé d’artistes et d’animaux.

Le colosse ambulant

« Bonjour les petits enfants ! » : les cris des clowns résonnent dans les villes et les mémoires, et invitent les badauds à venir rêver sous le chapiteau. Le cirque Pinder arrive ! Le plus grand des cirques d’Europe est une institution et déploie encore aujourd’hui sur les routes de France son impressionnant univers peuplé d’artistes et d’animaux de tous horizons. Venez suivre cette cure de jouvence près de chez vous et retrouvez votre âme d’enfant. En piste !

"Rejoignez les étoiles!"

Frédéric Edelstein et ses fauves

Une fois les portes passées, on ne peut qu'être saisi par l’endroit : c’est immense. L’œil suit les mâts qui s’élancent, chargés de projecteurs, de filets, de câbles, de cordes qui attendent les artistes tandis que la piste au cœur prend forme sous les yeux des premiers spectateurs. Les lumières dansent et promènent « Pinder » en toutes lettres dans la salle. On se dit que derrière le grand rideau rouge, tout un monde est en marche. Des odeurs de barbe-à-papa et de popcorn sucré font patienter tandis que les enfants commencent à secouer leurs fanions à l’effigie du cirque et leurs hochets faits de filaments fluorescents.

Et puis la lumière s’éteint, la musique se fait plus forte et plus rythmée, Monsieur Loyal arrive étincelant : c’est l’heure. Alors les numéros s’enchainent alliant poésie, prouesses gymnastiques, magie, technique, exotisme et frissons. Tout le monde est épaté, les parents comme les enfants, les ados comme les grands-parents qui sont assis côte à côte. Les yeux s’écarquillent devant les lions et les tigres de Frédéric Edelstein, fils de l’actuel directeur Gilbert Edelstein, seul dompteur en France travaillant avec 16 fauves dans la même cage qui rivalisent de docilité et de beauté et d’agilité sauvages. Sa sœur Sophie défie les lois de la physique et de la logique avec ses numéros d’illusion bluffants. L’enchantement continue avec la prestigieuse cavalerie et la ménagerie exotique.

danseuse aux cerceaux

Les zèbres, chameaux, lamas, ânes et chevaux miniatures évoluent ensemble, avant de laisser la place aux éléphants emblématiques qui viennent impressionner le public avec leurs figures massives et paisibles. On retient son souffle devant les prouesses de voltige de la troupe aérienne chinoise ;  On s’émerveille devant les sauteurs à la bascule, à la barre russe ou à la corde, les gymnastes en mains à mains et le jongleur ; On rêve avec la danseuse au houla-hoop et l’acrobate au cerceau ; On s’attendrit et on a l’œil qui luit en regardant les pitreries menées tambour battant par les clowns musiciens.
Après presque 3 heures de spectacle, on ne ressort pas grandi…bien au contraire. Et on en redemande !

Un géant sur les routes de France

Il est loin le temps où le cirque se résumait à la voilure usagée d’un navire de guerre tendue en parapluie autour d’un mât central et quelques planches et poteaux sciés. Aujourd’hui, c’est un géant de toile rouge et jaune qui en impose : Il peut accueillir 5000 visiteurs à Paris, 2200 en province et c’est une structure dite « Tour Eiffel », avec quatre mâts centraux, qui le supporte.

la piste aux étoiles

Et il en faut du matériel et des moyens de transport pour accomplir la prouesse d’un spectacle titanesque ambulant. Pour mouvoir les tonnes de câblages, de cordages, de toiles, de matériel de sono, les projecteurs, mais aussi les cages et bien sûr les artistes (humains et animaux) il faut déployer une véritable armada de véhicules. Les uns derrière les autres, ceux-ci forment un long ruban de près de 2 kms qui ne passe pas inaperçu à l’entrée des villes ! Chaque installation est un spectacle à part entière lorsque se déploie l’univers Pinder sur les sites-hôtes. Le Cirque sillonne la France 10 mois de l’année. En une saison, on estime qu’environ 20 000 kms sont parcourus pour s’arrêter dans une centaine de villes où sont données près de 600 représentations. Les chiffres donnent le tournis puisque près d’1 500 000 personnes en moyenne viennent rêver chaque année sous le chapiteau mythique.
Le rythme est étourdissant, et difficile pour les hommes, les animaux et le matériel. Alors chaque année en novembre, Pinder prend ses quartiers d’hiver et se pose à Paris pour deux mois. 620 000 spectateurs pourront assister aux 125 représentations sous le chapiteau chauffé. Chacun pourra venir s’émerveiller au fil des numéros, entre les jongleurs, les clowns, les éléphants, les fauves, les acrobates et les illusionnistes.
 

Audrey Bonnet
Publié le 02/12/09

Crédit Photos: © Cirque Pinder