Hymme Norvège

  Les paroles ont été écrites par Bjørnstjerne Bjørnson entre 1859 et 1868 et la musique par son cousin Rikard Nordraak en 1863-1864. A l'occasion du cinquantième anniversaire de la constitution norvégienne, le 17 mai 1864 à Eidsvoll. Seuls les premier, septième et huitième couplets sont habituellement joués.
       Oui, nous aimons ce pays 
      Comme il émerge 
      Erodé par les éléments surgissant de la mer 
      Avec ses milles foyers 
      Aimes, aimes-le et penses
       A nos pères et mères  
      Et cette nuit fantastique qui tombe sur nos terres  

      Cette terre fut sauvée par Harald  
      Avec sa troupe de guerriers
      Ce pays que Håkon a défendu 
      Pendant que Oyvind le troubadour composait 
      Olav  peignait des croix 
      Sur cette terre avec son sang
      Ici, au nord, Sverre contestait Rome   

      Les paysans aiguisaient leurs haches
      Puis entraient dan l'armée 
      Tordenskiold se battait sur toute la côte
      Et on voyait ses éclairs. 
      Les femmes se levèrent aussi pour se battre
      Comme les hommes. 
      D'autres ne pouvaient que pleurer 
      Car les soldats revenaient  

      En effet, nous n'étions pas nombreux 
      Mais cela suffisait
      Ces peu de fois où nous avons essayé. 
      Et quand il fallait mettre le pays en jeu
      Nous préférions brûler le pays que de le voir tomber 
      Rappelles-toi seulement ce qui s'est passé à Fredrikshald !   

      Nous avons subit  des temps difficiles
      On a même été envahi
      Mais c'est dans la pire misère que la liberté est née dans nos yeux bleus 
      La famine et la guerre nous a donnée la force du père
      La mort était un honneur 
      Et nous donna la paix    

      L'ennemi jetait ses armes, 
      Et levait ses visières 
      Nous nous précipitâmes vers lui avec étonnement 
      Parce qu'il était notre frère
      Poussé par la honte, nous retournions vers le sud 
      Maintenant, nous nous tenons comme trois frères ensemble 
      Et ce sera comme ça dorénavant.  

      Norvégien, dans tes maisons et tes cabanes, 
      Remercie ton grand Dieu ! 
      Il voulait défendre le pays 
      Même si son avenir semblait sombre 
      Parce que dieu a vu toutes les batailles des anciens et les pleurs des mères il nous a aidé à gagner notre liberté.   

      Oui, nous aimons ce pays
      Comme il émerge 
      Erodé par les éléments surgissant de la mer 
      Avec ses milles foyers. 
      Et comme lors des batailles de nos pères qui tirèrent
      Dont les victoires sortirent le pays de la misère,
      Aussi, s'il est nécessaire
      Nous rejoignons nos bataillons pour le bien du pays.