Voyage en quête de soi au Bhoutan

Imaginez un pays d'Asie constitué de plaines subtropicales au sud et de hauts sommets himalayens pouvant dépasser 7000m au nord. Les touristes ont grand plaisir à randonner dans ses forêts alpines ou tropicales à la rencontre d'animaux et d'oiseaux, découvrant une végétation et des paysages extraordinaires émaillés de villages dont les habitants portent encore le costume traditionnel. Inséré entre l'Inde et le Tibet... Ce lieu est bien réel et il s'appelle le Bhoutan.

Jusqu'au début du XVIIe siècle, l'endroit n'est qu'un puzzle de territoires indépendants en conflit et incapables de résister aux pays plus puissants sous le joug desquels il tombe alternativement. C'est le lama Shabdrung Ngawang Namgyal, qui unifie le Bhoutan dans ses frontières actuelles. Grâce à lui l'on peut admirer de loin un dzong (monastère-forteresse), siège d'un gouverneur spirituel et administratif veillant à faire appliquer un code (la tsa yig). À la mort de l'unificateur, la paix redevient fragile jusqu'à ce qu'un traité soit signé avec l'Inde britannique le 17 décembre 1907, date devenue celle de la fête nationale.        

Le Bhoutan moderne évalue sa prospérité selon 4 critères  qui ne peuvent qu'accroître l'intérêt du voyageur en quête de lui-même pour ce pays : un développement économique responsable ; la protection et la stimulation de la civilisation locale ; la préservation de l'environnement et une gouvernance responsable. Le Bouthan est un pays sûr où seul le mauvais état des routes peut être un danger. Comme partout il faut être attentif à ne pas commettre d'impairs  par une attitude trop familière qui pourrait être mal interprétée et une femme aurait tort de vouloir s'imposer dans le saint des saints d'un monastère.

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