Backpacker Australia

Interview de Gildas Quellien

Gildas Quellien est un backpacker qui a parcouru pendant près d'un an l'Australie. A l'issu de ce voyage, il décide alors de partager son expérience au travers de son premier livre autoédité "Backpacker Australia".

(Juin 2009)

Gildas QuellienPremier livre sur l'univers du visa working holiday en Australie, "Backpacker" se veut une invitation au voyage, un stimulateur d’envies d’ailleurs, un manuel pour tous ceux qui se rêvent une vie d'aventurier sans pour autant oser franchir le pas, la preuve par l’écrit que s’évader n’a rien d’une gageure.   L'Australie est devenue, ces dernières années, une destination très prisée par les Français de moins de 30 ans.

Votre ouvrage s’appelle « Backpacker ». Que veut dire ce
mot ?

Au sens strict du terme, Backpacker signifie randonneur en anglais. En Australie, ce mot désigne également les auberges de jeunesse dans lesquelles une majorité d’Européens se retrouvent lorsqu’ils parcourent ce vaste pays. Mais au-delà de ces définitions classiques, le mot backpacker renverrait presque
à une catégorie sociale. En partant un an à l’étranger avec un sac sur le dos, on n’est ni immigré, ni vraiment touriste, ni résidant, ni complètement vacancier. La nationalité est comme reléguée au second plan, le statut social aux oubliettes. On devient un backpacker, on loge dans des backpackers, on mange comme des backpackers, on voyage à la «backpacker», on fréquente d’autres backpackers…

Vous êtes parti en Australie avec un visa working holiday (Vacances-Travail). Pouvez-vous expliquer à quoi il sert et à qui il s’adresse ?
  Ce visa, en vigueur depuis février 2004, permet aux ressortissants français, âgés de 18 à 30 ans, de partir vivre un an en Australie et de travailler sur place afin de financer ce voyage longue durée. Ce type de visas existe également au Japon, en Nouvelle-Zélande ou encore au Canada et constitue un véritable phénomène de société.

Faut-il prévoir beaucoup d’argent avant de partir ?

Les autorités australiennes demanderaient que chaque détenteur d’un visa vacances/travail ait sur son compte 3000 euros. Mais à aucun moment elles ne procèdent à une vérification des finances du «backpacker» qui arrive en Australie. Malgré tout, il est préférable d’avoir une somme d’argent aux alentours des 2000 euros dans l’hypothèse où la recherche de travail s’avèrerait plus compliquée que prévu une fois sur place.

La vie est-elle chère en Australie ?

La vie est moins chère en Australie qu’en France, notamment en raison du taux de change avantageux dont les Français bénéficient avec l’euro. Malgré tout, dans les grandes villes comme Sydney ou Melbourne, les tentations dépensières sont nombreuses…

Avez-vous rencontré de nombreux baroudeurs français sur votre route ?

L’Australie est devenue, ces dernières années, une destination très prisée par les Français de moins de 30 ans, notamment grâce au succès du visa vacances/travail. On en trouve essentiellement dans les grandes villes comme Sydney, Melbourne, Brisbane ou Perth. Pour autant, s’il l’on préfère favoriser les rencontres avec des personnes venant d’autres horizons, notamment afin de parfaire plus rapidement son anglais, il est très aisé de faire connaissance avec des Allemands, des Hollandais ou des Italiens. Pour se lier d’amitié avec des Australiens, la mission sera certainement un peu plus compliquée, mais pas impossible pour autant.

Enfin, fort d’une expérience d’un an en Australie, avez-vous envie de tenter l’aventure au Canada et au Japon ?

Le Japon et le Canada sont deux pays que j'ai eu l'occasion de visiter de par le passé, mais jamais dans la peau d'un backpacker. Dans cette optique-là, je favoriserai d'avantage le Canada, en raison de ses grands espaces plus propices à un voyage au long cours.

Backpacker Australia

Synopsis :
Premier livre sur l'univers du working holiday visa en Australie, "Backpacker" se veut une invitation au voyage, un stimulateur d’envies d’ailleurs, un manuel pour tous ceux qui se rêvent une vie d'aventurier sans pour autant oser franchir le pas, la preuve par l’écrit que s’évader n’a rien d’une gageure. Pour les autres, les casaniers, ceux que les voyages rebutent, «Backpacker» n’est rien de plus qu’ un moment de divertissement, l’histoire d’un jeune, ni moins con, ni plus courageux que les autres, qui tente de survivre un an loin de maman

"Backpacker Australia" de Gildas Quellien, 2009.
Pour le commander, consultez le site Internet de l'auteur : http://www.backpackerlelivre.com

Pour plus de rensignements sur le visa vacances/travail, consultez l'article suivant : le visa.

Publié le 09/06/09