Arrivée sur l'Ile du Sud

Dimanche 5 juin

NB : N'ayant plus d'appareil photo numérique, les photos que vous voyez sur les pages suivantes ne sont pas les miennes. Ce sont celles de Pierre, Sarianne, P-B et Marjolaine. Merci à eux. En revanche, ce sont mes récits ! Ce qui entraîne par moment des petits décalages entre photos et récits (il n'y a parfois aucune photo correspondant au récit...). Je vais essayer d'acheter un autre appareil numérique prochainement.

Notre voyage dans l'île du sud a débuté le 25 mai. P-B, Sarianne, Pierre, Marjolaine (la toute dernière recrue) et moi prenons l'avion à 7 heures du mat', direction Dunedin. C'était donc la deuxième fois que je décollais de terre. Tout s'est bien passé. Après avoir survolé les deux îles, laissant deviner des paysages d'une grande beauté, nous atterrissons à Dunedin, au sud de l'île du sud. Les températures sont nettement plus fraîches en ce début d'hiver.
A notre arrivée, nous prenons possession de notre voiture de location. Une Nissan Sunny. C'est marjolaine qui s'y colle la première... Volant à droite, conduite à gauche, boîte de vitesse automatique... Ca fait beaucoup de chose à assimiler en même temps. Finalement Marjolaine prend rapidement ses marques et nous conduit seins et saufs en ville.
Dunedin n'a rien d'exceptionnel. la gare vaut cependant le détour (que nous avons fait). Une curiosité à l'est de la ville : Baldwin street : présente dans le guiness des records, cette rue a la particularité d'être la plus pentue du monde... Avis aux amateurs ! Vu d'en bas, la pente apparaît en effet très forte.

Gare DunedinBaldwin street

Railway stationLa route la plus pentue du mondeBaldwin street

Nous quittons Dunedin pour rejoindre la péninsule d'Otago, à quelques kilomètres de là. La route longe l'océan pacifique sur de nombreux kilomètres. Je prends les commandes de la voiture pour la premièer fois... Etrange, mais on s'habitue vite à cette conduite, surtout lorsqu'il n'y a presque personne sur les routes. Au bout de la route, nous nous arrêtons pour observer le vol des Albatros, qui sont les deuxième plus grands oiseaux au monde, après l'aigle royal je crois. Impressionnant.
Malheureuseemnt, pour les voir de plus près, il nous faudrait payer 25$NZ (13 euros). Trop pour nous, nous nous contentons de les admirer voler au dessus de nos têtes. Mes quatre collègues ont rendez-vous à 17 heures pour aller voir les pingouins. A 30$NZ l'excursion, je préfère rester le long de la côte à contempler la vie sauvage... comme je peux. Cette péninsule est incroyablement touristifiée. Les barrières et clôtures sont omniprésentes, vous obligeant à payer pour voir un brin de nature. Finalement, je réussi à dénicher un petit coin où, derrière un grillage, des phoques se prélassent sur les rochers. Il m'est impossible de m'approcher plus, fichu grillage. Je suis resté 2 heures à contempler ces phoques. Pendant ce temps, le même bateau, chargé à chaque fois de touristes différents, s'est arrêté trois fois devant ces phoques. On veut les protéger des touristes en plantant quelques piquets et un grillage. Mais les tour opérateurs sont tout de même autorisés à les déranger. Quand le business l'emporte sur la raison ! Un couple d'australiens viennent s'arrêtent à mes côtés pour voir les phoques. Ils sont surpris et choqués de ce type de tourisme, où il faut payer 13 euros pour voir deux albatros et 30$ pour voir un peu plus de pingouins. Me voilà rassuré de voir que cette touristification n'apparaît pas surprenante qu'à mes yeux.
Après un magnifique coucher de soleil, je retrouve mes collègues au Backpacker. Ils ont vu quelques pingouins, mais semblent quel que peu déçus.

Péninsule OtagoPéninsule OtagoCoucher de soleil Otago

PingouinPingouinPingouin

Le lendemain, nous quittons la péninsule en empruntant la HighCliff Road, qui surplombe la mer. Le brouillard nous fait regretter de nous être levés si tôt jusqu'à ce qu'il se dégage quelques kilomètres plus tard, nous laissant découvrir des paysages somptueux. La brume encore présente donne de la magie à un tableau de verdure envahit par les brebis. Nous faisons un petit détour à "Sandly Bay", dans l'océan pacifique. Là, des lions de mer nous font une démonstration de leur intention de croquer la vie à pleine dents. Loin d'être apeurés par les hommes, il est recommandé de ne pas s'approcher à moins de 10 mètres de ces animaux, heureusement moins habiles sur le sable que dans l'eau. Je suis fasciné par ces animaux dont le rugissement ne nous encourage pas à faire plus ample connaissance. Nous regagnons alors notre voiture pour continuer la route.

Matinée embruméePaysagePaysage

BrebisStagiaires

PhoquePhoqueLion de mer

Nous avons ensuite rejoint le "Nugget Point" pour voir son phare. La route n'est pas goudronnée sur de nombreux kilomètres. La pluie nous interdit de rester trop longtemps près du phare. Nous repartons en direction de Slope Point, le point le plus au sud de la Nouvelle-Zélande (excepté l'île Stewart). Il nous est impossible de compter les brebis : il y en a approximativement des dizaines de milliers... Il fait nuit lorsque nous tentons de regagner le Backpacker. La route n'est là encore pas groudronnée, nous ne croisons personne. Aucune voiture, aucune habitation, et ce sur de très longs kilomètres. Ambiance bizarre au fin fond du monde... Finalement, nous trouvons notre Backpacker. Les propriétaires ne sont pas là. Nous sommes seuls et une ambiance de thriller genre "5 étudiants disparus, aucun témoin, aucun corps...". Nous nous cloisonnons dans une chambre, callons la porte avec les valises et un lit... Le lendemain, la propriétaire nous sourit gracieusement, nous montrant où sont les douches... On rigole en se disant qu'on devait être bien ridicule la veille !

Baie Nugget PointPhare au Nugget PointCascade près de Slope Point