Mount Hagen

Mercredi 16 septembre : Goroka/Mount Hagen, le jour où Philippe perd son appareil photo.

Départ à 7 h 30 de la Guest House : nous sommes emmenés au marché qui est le lieu de départ de tous les PMV. A nous 4, nous occupons 6 places, nos bagages étant assis eux aussi ! Évidemment, nous aurons à payer pour 6 passagers, mais, d'une part, cela reste raisonnable à 20 kinas la place, et d'autre part, cela nous permet d'espérer un départ plus rapide, puisqu'on ne part qu'après avoir fait le plein de passagers ! Francis lance le pari que nous ne partirons pas avant 8 heures : il va gagner de peu, malgré les efforts de Philippe qui s'égosille pour attirer le chaland. Nous allons avoir 3 heures et demie de route de bonne qualité sauf par endroits.notre PMV ! Mais c'est une route de montagne, et un jeune garçon n'arrête pas de vomir : tout y passe, les pâtes, la bile !

A un arrêt, Philippe constate la disparition de son appareil photo ! Il est normalement accroché à sa ceinture, le pan de sa chemise tombant par-dessus. A-t-il été volé au marché de Goroka ce matin même ? Ou a-t-il été oublié en chargement de piles à la Guest House ? Allez savoir ! Toujours est il que Philippe va téléphoner à la Guest House pour s'en assurer : pas de chance, ils disent ne rien avoir. En fin de matinée, nous voilà arrivés à destination Pym est là, à la Lutheran Guest House (c'est une véritable chaîne hôtelière à travers le pays !). C'est plus confortable qu'à Goroka, même s'il y a des petites bêtes qui courent le long des murs : Philippe et Francis vont avoir chacun une chambre. Dans l'après midi, nous visitons une ferme d'orchidées où nous rencontrons un toucan très gentil, qui se pose sur les avant bras de ses admirateurs et une plantation de thé. Le dîner a lieu à 18 heures 30, tout est fini à 20 heures 15…

Ferme OrchideeFerme OrchideeToucan

Jeudi 17 septembre : Mount Hagen Départ à 9 heures du matin pour la visite du village natal de Pym : Paiya. Mais avant, Francis va prélever de l'argent à un distributeur automatique de billets (ça marche très bien, et il y en a plusieurs dans toutes les grandes villes). Arrivés sur les lieux, nous visitons d'abord une sorte de musée privé où a été rassemblé l'équipement du guerrier (la maison des armes) : des boucliers, des arcs, des flèches. Tout est en bois, ou en pierre : il n'y a pas de métal. Nous visitons ensuite la maisons des Dieux : figurines anciennes sculptées dans la pierre, puis la maison des Chefs : là reposent les crânes des chefs du village. Il leur est rendu hommage par tout le village une fois par an.

Ensuite, rencontre avec le chef du village qui n'est autre que le père de Pym : il est en habit traditionnel pour nous accueillir ainsi que sa dernière épouse (il a 5 femmes !) et deux de ses filles.le pére de Pim et sa cinquiéme femme... Le Chef du village, on pourrait dire du clan (840 personnes tout de même), est Chef à vie; en principe, le fils choisi lui succède. Ce qui veut dire qu'au décès de son père, Pym sera appelé à le remplacer. Le Chef du clan décide seul, mais peut consulter le village. Il rend la justice, il est l'intermédiaire entre le pouvoir provincial et le clan. Trois causes principales de conflit dans les Highlands : les vols de cochons; les femmes; la terre. Le Chef porte un imposant collier fait de dents de sanglier : chaque dent correspond à un animal tué par lui ou qui lui a été offert. Nous assistons au spectacle étonnant de la "fabrication" du feu à partir de rien, ou presque ! C'est le frottement d'une liane qui donne naissance à la flamme.

Village PaiyaVillage PaiyaVillage Paiya

Pour terminer, nous avons droit à un sing sing : rien que des femmes, qui dansent et frappent à la main la peau (du lézard ou du serpent) du tambour (le kundu), Régine va se mêler à la troupe à la grande joie des villageoises !et ça marche ! Les danseuses ont peint leurs têtes et enduit leurs corps de graisse de cochon : ainsi ils luisent et brillent au soleil. audio : le sing sing. En dernier lieu, nous visitons une case traditionnelle : la maison est rectangulaire, le sol en terre battue est recouvert d'une natte. Au centre, le foyer, où se fait la cuisson des aliments (autrefois, les aliments étaient mis sous la cendre et cuisaient ainsi, mais les missionnaires ont introduit la casserole.) sans conduit d'évacuation de la fumée. Autour du feu, un siége-banc. Sur la gauche, la chambre des parents, en face, celle des enfants. On se lave dans la rivière, les animaux "logent" à l'extérieur.

Nous déjeunons d'un sandwich, nous rentrons à la Guest House pour nous y reposer. le sing single sing sing !cherchez l 'erreur !la maison traditionnelle Vers 16 heures, nous ressortons pour visiter le marché : il alimente Lae et même Port Moresby, mais comme il n'y a pas de voie terrestre entre la capitale et Mount Hagen, le transport se fait par avion ou par bateau (par Lae). Mount Hagen : le marché.Mount Hagen, le marché.explication de texte ! Mount Hagen. Comme c'est notre dernière journée à Mount Hagen, nous invitons notre guide et notre chauffeur à prendre un verre au "Poroman". C'est l'hôtel de luxe de la ville et notre chauffeur hésite à venir avec nous au bar, car l'entrée est interdite aux porteurs de tongs.mais le garde donnera son autorisation !

Village PaiyaDanceuse Village PaiyaDanceuse Village Paiya