Retour en France

Lundi 28 septembre : Le départ pour Singapour !

A notre grand étonnement, nos bagages sont enregistrés par Air Nuigini jusqu'à Paris, alors que nous changeons de compagnie à Singapour. Surprise ! Nous retrouvons à l'aéroport les deux jeunes Français que nous avions rencontrés lors de notre périple sur la Sepik River (l'article et les photos doivent paraître en mars prochain dans "Grands Reportages") !

Ils sont accompagnés d'un Papou, l'un des deux qui sont déjà venus en France par l'intermédiaire de Canal + (leur séjour en France avait fait l'objet d'une émission). Il va séjourner de nouveau en France pour quelques mois. Dans l'avion, il troquera son chapeau de velours vert contre une couronne de plume et mettra sa baguette en travers du nez. Nous nous souhaitons le bonjour : je le fais en pidgin, ce qui étonne beaucoup.

Il y a là aussi les Australiens, les joueurs de rugby, qui rentrent au pays après leur large victoire sur les Papous.Les employés de l'aéroport veulent tous des dédicaces. Le vol a trois heures de retard (nous partons vers 17 heures, l'avion est à moitié vide) et nous avons, Régine et moi, notre correspondance à prendre à Singapour.Heureusement, il y aura un petit rattrapage et nous aurons bien assez de temps pour changer d'avion et repartir sur Londres..

Nous laissons Philippe et Francis à Singapour d'où ils repartiront le jeudi1 octobre pour Paris. Le vol de Singapour vers Londres sera sans histoire. Une anecdote cependant : à une passagère qui demandait (poliment !) l'aide d'un steward pour mettre son bagage à main dans le casier prévu à cet effet, il fut répondu qu' il n'était pas payé pour ça et qu'elle n'avait qu' à le faire elle-même !!!

Mardi 29 septembre : Paris, la surprise !

Nous arrivons à bon port en milieu de matinée, après l'escale de Londres. Mais, il manque un bagage : celui de Régine ! C'est la première fois en quinze ans que cela nous arrive ! Nous allons donc nous plaindre au bureau des pleurs, situé tout près des tapis roulants. Prouesse technologique : l'employée après avoir saisi les références du bagage, nous dit qu'il est resté à Londres et qu'on va le faire suivre. Certes, il va suivre, mais nous ne le récupérerons que le jeudi soir à 21 heures 45, à domicile !