Arrivée à Port Moresby

Mardi 08 septembre : Port Moresby/Madang

Nous arrivons à Port Moresby à 9 heures du matin (le décalage horaire avec la France est de + 8 heures, c'est-à-dire qu'il est 1 heure du matin à Paris) alors qu'il était prévu une arrivée à 5 heures. L'heure théorique de départ de notre vol vers Madang est 10 heures. C'est difficilement jouable, car nous devons obtenir notre visa d'entrée sur le territoire, récupérer nos bagages, passer la douane et nous rendre au terminal domestique, 300 mètres plus loin ! Le visa va nous coûter 42 dollars US par personne et il est délivré très vite ! La monnaie nous sera rendue en kina. Pendant que j'attends les bagages, Régine et Philippe vont faire la queue pour échanger des dollars contre des kinas. Le passage de la douane se fait sans problème (je veux dire sans ouverture des valises !) et le douanier, sympa, s'étonne de nous voir arriver de si loin pour faire du tourisme ! Et c'est vrai que globalement, nous ne verrons que très peu de touristes !

Nous fonçons tous les trois vers le terminal domestique, il y fait chaud, il n' y a pas beaucoup de ventilation. Il y a beaucoup de monde devant les comptoirs d' Air Nuigini, au dessus de chaque comptoir une petite affiche format 21 x 27 où il est écrit à la main la destination et le numéro du vol mais rien pour le nôtre. Le vol pour Madang aurait il disparu ? Il est 10 heures passées. En fait, Philippe va remarquer que les étiquettes d'enregistrement de nos valises n'ont pas les mêmes numéros de vol (PX 110) que nos billets d'avion (PX 168) et que celles-ci nous indiquent un vol plus tardif que celui que nous avons acheté. Et puis, cerise sur le gâteau, voilà que le système informatique se plante.et les employés remplissent les billets d'embarquement à la main.visiblement, tout le monde a l'habitude. Nous finissons par arriver au bout de la file et à présenter nos bagages, il est 11 heures. Nous nous dirigeons vers la salle d'embarquement, il nous faudra attendre encore un peu avant d'être appelés pour le vol pour Madang !

Le vol se fait sur un Fokker, les hôtesses sont jeunes, les passagers très peu nombreux. Arrivés à Madang, nous attendons la livraison de nos bagages. J'en profite pour envoyer un SMS (réseau Orange) à Régine qui est à côté de moi et ça marche (par contre pas de possibilité d'appeler hors PNG ni à l'intérieur de la PNG). Philippe voudrait bien en faire autant mais ni les SMS ni les appels ne passent (réseau SFR). Nous voyons bien le van de l'hôtel (le Madang Lodge) qui doit nous y conduire mais le temps de récupérer nos valises, voilà que le van est parti sans nous ! Se présente alors une sorte de taxi collectif qui veut bien nous emmener à notre hôtel pour 10 kinas à nous trois, soit un peu moins de trois euros. Arrivés à l'hôtel, les palabres commencent ! On ne trouve pas trace de notre réservation et ce qui plus grave, pas de trace de notre paiement.

Bref, au bout d'une demi-heure et après avoir fait appel au "manager", tout finira bien, surtout pour Régine et pour moi, puisque nous serons "surclassés". L'hôtel est constitué de bungalows donnant sur un jardin luxurieux peuplé d'arbres, de palmiers, de fleurs d'orchidées..Au bout du jardin, la mer (la mer de Bismarck, eh oui, l'influence germanique.). Bon repas de midi, même si midi est largement dépassé, puis sieste compensatrice, plus de 20 heures de vol. En fin d'après midi, petite balade dans le parc de l'hôtel. Nous nous apercevons assez vite qu'il est entouré de hauts murs, surmontés de barbelés et que la grille d'entrée est sévèrement gardée. Il nous sera demandé de ne pas sortir le soir ! Évidemment, la clientèle de cet hôtel est une clientèle étrangère, il y a même quelques militaires australiens.

Bar Madang