Musée et marché de Madang

Mercredi 09 septembre : Nos trois mousquetaires se retrouvent !

Avant de partir à pied visiter le petit musée contigu à l'office du tourisme, nous préparons le terrain pour le lendemain : nous trouvons un "PMV" (Public Motor Vehicule) qui pourra nous prendre en charge à l'hôtel et nous conduire à Lae. Il fait chaud, le soleil tape fort, l'air est moite. Le musée est modeste, mais bien fait, et il donne une bonne idée des sculptures sur bois que nous allons admirer et parfois acheter tout au long de notre séjour. La conservatrice nous remet sa carte de visite (réflexe typiquement asiatique.) mais nous ne pouvons pas lui donner les nôtres en retour !

Philippe retourne à l'hôtel pour attendre l'arrivée de Francis (en principe en fin de matinée... si tout se passe bien!). Régine et moi, nous prenons un bus local, en face du musée, qui va nous conduire au marché tout proche de la gare routière (1,4 kina pour nous deux, soit 0,36 euro). L'assistant chauffeur (c'est lui qui encaisse la monnaie) discute avec nous (en anglais, of course !). Il aime tout le monde (les Australiens, les Anglais, les Français, bien sûr, mais pas trop les Chinois, trop nombreux à son goût !). Le marché comporte une partie couverte et une partie "plein air". Nous sommes frappés par la propreté des allées qu'elles soient cimentées ou en terre battue ainsi que par la présentation des produits en vente : les carottes (3 par 3) et les pommes de terre (4 par 4) sont lavées et disposées sur des bâches plastifiées, les petits pois sont écossés et reposent dans des feuilles de choux, les feuilles de tabac sont sagement alignées, les fruits disposés en petites pyramides, il y a même un secteur où sont vendus les objets artisanaux. Même le poisson séché a une tête sympathique, c'est dire !

Oeuvre Musée MadangOeuvre Musée Madang

Produit Marché MadangProduit Marché Madang

Ce qui nous étonne aussi c'est l'absence de balance : les prix des produits sont affichés (il n'y a pas de marchandage), soit à l'unité (pour les fruits) soit au"tas" pour les légumes. Il y a beaucoup de choses et beaucoup de monde dans ce vaste marché, très animé : les marchands nous demandent même de faire très attention à nos sacs à dos et à nos poches à cause des pickpockets. Régine achète des clémentines (pas très mûres !) et comme nous ne savons pas trop quoi faire des peaux (il n'est pas question de les jeter par terre !) une marchande comprend notre embarras et nous en débarrasse.. Petite balade en ville : beaucoup de chauves souris pendues dans les arbres et nous profitons de la climatisation pour prendre un peu d'air frais dans un supermarché.En ville, panneau d'affichage. Nous repartons par le même moyen de transport qu'à l'aller : le taxi collectif. A peine montés à bord, nous sommes pris en charge par une passagère qui veille sur le prix que nous allons payer (1,40 comme à l'aller !) et qui nous indique où il nous faut descendre !

Arrivés au Madang Lodge, nous retrouvons Philippe qui attend toujours Francis.Il aurait bien voulu prendre le bus de l'hôtel pour attendre Francis à l'aéroport (c'est pourquoi nous sommes très surpris de le voir là !), mais le bus était déjà parti quand Philippe est revenu du musée ! L'attente à trois se prolonge, mais le personnel de l'hôtel, averti par téléphone, nous rassure : il est bien arrivé. Le voici ! En forme, mais fatigué (on le serait à moins !). Il a passé sa journée de mardi à Hongkong (visite rapide de la ville), il a pris l'avion (très en retard !) d'Air Nuigini pour Port Moresby et là, il a suivi la filière classique, douane, terminal vols intérieurs, envol vers Madang (avion plein de Chinois). Nous allons déjeuner tous les quatre au restaurant de l'hôtel (bonne bière bien fraîche ! la SP Export, bière locale, tout à fait recommandable, SP pour South Pacific) et nous informons Francis de la chance qu'il a : il a été désigné volontaire à l'unanimité pour occuper le poste de trésorier du groupe (notre choix s'avérera excellent !), puis sieste pour tout le monde ! Après dîner, je taille une bavette avec deux Papous qui prennent un verre face à la mer : ils m'apprennent quelques mots de pidgin.

MadangMadang