Périple marseillais, février 2008

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tietie007

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Me voilà parti à Marseille, pour passer 5 jours. J'ai choisi l'hôtel Le Richelieu,

http://www.lerichelieu-marseille.com/

au début de la Corniche, juste après le Cercle des Nageurs de Marseille, aux Catalans.



L'hôtel ne paie pas de mine de l'extérieur,




mais est idéalement situé, et les chambres sont très sympas, puisque qu'elles sont décorées par la compagne du propriétaire des lieux, une artiste qui a son atelier au rez-de chaussée.







Le propriétaire, Christophe Lasserre, vient de l'Est de la France, et il a racheté à sa famille cet hôtel, en 1992. Le petit déjeuner est servi dans le hall de l'hôtel qui ouvre sur un magnifique panorama maritime, sur les îles du Frioul.



Ici un crépuscule de feu !



Me voilà parti vers le vallon des Auffes,

je passe devant le célébrissime restaurant et hôtel Péron,
http://www.hotel-peron.com/





puis devant le Monument rendant hommage aux soldats qui sont allés dans les terres lointaines,



et me voilà sur le belvédère, ancien emplacement du restaurant les Flots bleus, détruit, depuis.



Un petit détour par Malmousque, avec ses venelles donnant sur quelles petites criques secrètes,



un petit port où restent quelques barques de pêcheurs,



et quelques belles villas jusqu'au célèbre restaurant Le Petit Nice,

http://www.petitnice-passedat.com/



qui vient d'ailleurs d'avoir sa 3 eme étoile au guide Michelin 2008 !

Me voici à La Anse de la fausse monnaie, un pont qui donne une belle vue sur la belle bleue,



avec cette forteresse, ancienne demeure du bijoutier Pascal Morabito.



Le vallon des Auffes, réputé pour son cadre pittoresque, sous le pont avec ses ruelles aux noms rappelant la vocation maritime du quartier !







Le fameaux restaurant Chez Fonfon, que l'on voit dans le film French Connection,

http://www.chez-fonfon.com/



mais aussi la Pizzeria Chez Jeannot,

http://pizzeriachezjeannot.com/



Une petite ballade autour de ce petit port bordé par des anciens "cabanons" de pêcheurs !





Je remonte sur la Corniche par un escalier,





et je reprends mon chemin vers le Ruhl, un hôtel-restaurant où j'ai déjà mangé et spécialisé dans la bouillabaisse !



Un petit tour par ces escaliers qui truffent le quartier !



Je continue mon périple cornichesque, en arrivant au Jardin Valmer, un refuge de verdure dans cet océan de calcaire ! Tiens, un gardien inattendu vient me dire bonjour !



Peu farouche matou qui se love près de moi.



Tout en haut, la villa Valmer, qui appartenait au fabricant d'huiles Charles Gounelle, symbole de l'attrait du bord de mer pour la bourgeoisie marseillaise, au XIXeme siècle. Dommage que cette pépite soit laissée à l'abandon ...un peu scandaleux, quand même !

http://marseille.envues.free.fr/patrimonu/villa_valmer/



Je continue ma marche matinale vers le Roucas,



en furetant dans le quartier, prenant des escaliers qui montent vers les promontoires rocheux,



où se cachent quelques belles maisons. Tiens, une Tortue qui s'est perdue !



J'emprunte le chemin du Vallon de l'Oriol, itinéraire qui m'amènera chez la Bonne Mère !



Juste avant de monter vers Notre Dame de la Garde, un bar tout désigné pour se reposer un petit peu, avant l'ascension finale !







Arrivée à Notre Dame, par le chemin des écoliers, un angelot me toise en haut de l'escalier.



Cette église de type byzantine est magnifiquement décorée et vient juste d'être rénovée.





De magnifiques coupoles dorées irradient l'espace assez confiné !



Evidemment, un panorama magnifique de ce promontoire virginal !



Me voilà en train de redescendre par le côté ville, m'éloignant de la solaire Corniche.



J'arrive au cours Pierre Puget, je remonte la rue vers son parc, où trône la statue de l'illustre marseillais.

http://www.insecula.com/contact/A000024.html



Un jardin agréable, qui aboutit au quartier Saint Victor, où se trouve la célèbre abbaye.

Voici la plus vieille boulangerie de Marseille, dans laquelle, ma grand-mère, Irène Gortchakoff, venait spécialement du vallon du Marinier, à l'Estaque, pour aller acheter les navettes !

http://www.saveursdumonde.net/?action=recette_show&id=802&lg=fr





L'abbaye de Saint Victor, fondée au Veme siècle, toise de son millénaire, le Vieux Port de Marseille !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Victor_de_Marseille



En sortant du religieux édifice, une belle villa où vécut Paul Valéry.


Un petit tour sur la Canebière, pour finir l'après-midi, avec un passage au Musée de la Marine, avec quelques belles pièces, dont cet édile marseillais reçu par un vizir,



et quelques affiches orignales, dans le grand hall du Musée.



Un petit tour par les Réformés,

,



en haut de la Canebière, et je retourne par le boulevard Périer, en passant devant le stade vélodrome,


où des vendeurs à la sauvette, essaient de me vendre des places pour le 16eme de finale de la coupe de l'UEFA contre le Spartak Moscou.

Un dernier crochet vers la Maison du fada, par Le Corbusier en remarquant des affichettes demandant la réintégration d'un salarié licencié d'une concession Renault !



Curieux édifice que cet immeuble lecorbusien, presque en lévitation au-dessus du sol !







Et me voilà retourné à l'hôtel. Demain, direction l'Estaque.

Au petit matin je prends le 83, aux Catalans, à l'avenue de la Corse, ligne de Bus qui fait le parcours Vieux Port, Castellane, Boulevard Périer, Prado,Corniche, vers les Catalans pour revenir à l'antique rade. Au Vieux Port, je prends le 35 qui va à l'Estaque.

J'en profite pour m'arrêter à la Nouvelle Major, au petit matin, qui regarde le quartier du Panier.





Mince, il est 7h 30 du matin et la cathédrale ne s'ouvre aux visiteurs qu'à partir de 10 heures !



Une belle fresque murale, en face de l'édifice religieux, sentinelle muette du quartier du Panier
.


Bon, je repasserai cet après-midi, après mon périple estaquéen ! Rebelote avec le 35.

Voici l'usine Panzani, qui a connu des conflits sociaux, il y a 3 ans, le directeur ayant été condamné pour licenciement abusif.



Cette bâtisse qui ressemble à un hôtel particulier, perdue sur cette portion de littoral désert, qui fait office de restaurant-snack !



Me voilà à l'Estaque !

http://www.estaque.com/



Patrie du cubisme, puisque Cézanne et Braque y ont séjourné pour peindre ce mélange singulier entre le bleu maritime et l'ocre des collines environnantes ! Le village n'est pas spécialement beau, les restaurants du bord de mer, plutôt tape à l'oeil avec leurs enseignes lumineuses dépareillées, défigurent un peu les lieux ! Ce village de pêcheur, longtemps oublié, revient à la mode, aujourd'hui, et les prix de l'immobilier ont fortement augmenté !
Je prends le boulevard Roger Chieusse pour monter vers le haut du village, et me diriger vers leVallon du Marinier, cul de sac coincé entre des collines déplumées où a vécu, durant 70 ans, ma grand-mère, Irène Gortchakoff.
Un petit tour vers la gare et le château Bovis,



un quartier où Cézanne aimait rester. Quelques singulières villas toisent la mer.



Voilà le Vallon du Marinier,




Cézanne s'est balladé et a peint "Les rochers de l'Estaqu"e""""," visible au musée de Sao Paulo, au Brésil.

http://masp.uol.com.br/visiteomuseu/comochegar.php



Je monte le Boulevard du Belévédère, je grimpe un escalier pour surplomber le panorama,



et je mire la maison de ma grand-mère, la dernière derrière le premier toit !





Cette bicoque, sur pilotis, me rappelle les Noël de mon enfance.

Je redescends tranquillement, je repasse sous le tunnel, pour me diriger vers la place de l'Eglise de l'Estaque, jolie esplanade qui s'ouvre sur la mer.







Je pousse vers le chemin de la Nerthe, qui traverse le massif éponyme. Ici, je pose devant une voiture calcinée qui pourraît être une oeuvre exposée au Musée d'art contemporain de Marseille !!



Sur cette route déserte, le hameau de la Galline, avec l'église Notre dame de la Galline, perdue dans ces concrétions calcaires et ce maquis.



De nouveau je reprends le 35, et je m'arrête à la Joliette. Le quartier est en effervescence ! Les anciens docks abandonnés ont été rénovés dans le cadre de l'opération urbanistique Euromed, par des entreprises privées, et l'ensemble est vraiment superbe !



Voici l'entrée d'un ensemble d'entrepôt rénové, avec des bureaux et une galerie marchande !





Un petit tour à la cathédrale, fermée ce matin. Elle devait ouvrir à 14 heures, et j'attendais avec un couple d'allemand devant le portail. A 14 h 20, rien, toujours fermé ! Le duo tudesque, las, partit alors vers d'autres horizons, m'avouant que depuis qu'ils étaient à Marseille, les horaires n'étaient que rarement respectés ! Pas tort les teutons ...je connaîtrais la même chose, Vendredi, quand le Musée d'Art Contemportain de Marseille, ne fut même pas ouvert, pas manque de personnel !
Enfin le planton, nonchalant, se présenta avec une demi-heure de retard pour ouvrir les portes !

Bel édifice de style byzantin,





qui dispose de dimensions proche de Saint Pierre de Rome !!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_de_la_Major

Je sors de la Major et me dirige vers le Panier, vieux quartier de Marseille, entre les quais et le Vieux-Port.

Je passe devant le Bar des 13 coins,



et arrive au Musée de la Vieille-Charité, ancien hospice, immense cour rectangulaire où trône, au milieu, une chapelle.







Des couloirs voutés ventilent les visiteurs vers les salles à visiter.



J'y apprécié la magnifique collection égyptienne, avec un superbe Sekhmet léontocéphale



le salon sur la culture mexicaine, collection offerte par François Reichenbach,





et la superbe collection d'arts premiers africains et océaniens, avec ces têtes impressionnantes,





et ces boucliers magnifiquement menaçants !



Par contre, j'avoue avoir été assez circonspect sur la valeur artistique de la collection d'art moderne, il est vrai que Deux lignes, un horizon, de Marc Quer, 1993, une serpière accrochée au mur, m'a laissé perplexe !

http://tietie007.over-blog.com/article-16573496.html



ou ce Nu descendant la Canebière de François Clavère !



Par contre j'ai apprécié la richesse chromatique de La maison du collectionneur, de Judith Bartoleni et Claude Caillol, 1992,



Une petite ballade dans le Panier, par le préau des Accoules ...Pittoresque quartier ? Certes ...mais bonjour les tags et la vétusté !

Belle fresque enfantine, juste avant d'arriver vers le Vieux Port,



et un magasin sympathique, Le comptoir du Panier, avec des T-shirt, originaux, je vais d'ailleurs m'en acheter un ! Le patron, Thierry, un parisien descendu à Marseille, est très sympathique !

http://lecomptoirdupanier.com/



Je redescends vers la Place Jules Verne, avec ses rangées d'oliviers.



Je retourne à mon hôtel par le Vieux-Port en passant devant le fameux restaurant Miramar qui vous donne la recette de la bouillabesse !



http://www.bouillabaisse.com/recette.php




Mercredi, petit-déjeuner à l'hôtel, à l'aube,




puis, toujours le 83. Arrêt vers l'hélice sur la Corniche, foudroyée par un superbe astre de braise !





J'arrive au rond-point du Prado,



avec un David noyé dans la pourpre lumière !





Le David de dos, avec l'avenue du Prado au fond.



Des espaces verts jouxent le bord de mer.



Je longe l'hippodrome et me retrouve dans l'immense par Borély, poumon vert de Marseille. Euthymène m'acceuille,



avec derrière, le château Borély, un peu laissé à l'abandon !









Les oies, canards, et les poules s'ébattent paisiblement dans ce paisible océan de verdure,







venant picorer les morceaux de pain qu'Eulalia leur donnait.







Je sors du parc et me dirige vers le Boulevard de Hambourg, avec les Lions de la Roseraie,



pour aller vistier le MAC, Musée d'Art Contemporain de Marseille. Avant, je fais un petit détour par l'Eglise de Bonneveine,





qui dispose d' une fresque représentant Notre Dame des Neiges. La légende de Notre-Dame des Neiges précisque qu' en 352, un aristocrate nommé Jean et sa femme eurent un songe communiqué par la Vierge Marie leur demandant de construire une chapelle. La basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome fut alors construite.

http://www.rome-passion.com/sainte-marie-majeure.html



Les oeuvres exposées au MAC, d'artistes du coin sont assez déroutantes !

Après la Pomme, de Marina Mars, 2007,



Un visage assez singulier, devant L'Egoïste de Serge d'Agata, 2003,



Des plantes murales, de Christophe Delecki, 2006,



Le vase noir, BJ & SS n°2, série Custom made, 2007, oeuvre de Lionel Scoccimano,



derrière, 2 temps, 3 mouvements de Colin Champsaur, 2008,



Clara Perreaut et son Coeur à base de cartouches de fusil de chasse, 2006,



ou ce "Gros Nez" avec son chapeau pointu !



Une variation sur Zorro, de Christian Poitevin, 2007,



des voitures publicitaires, d'un artiste sénégalais, 1995.



I'm seeing myself for the first time today, 2007,



Wonderful, d'Antonio Gagliardi, 2007,



et bien sûr, l'inimitable Marc Quer, l'homme de la serpière à la Vieille Charité, avec son Coeur Maçonné, 2005, un pull rouge sur cintre perclu de spigaous ...



A noter que le Vendredi suivant, nous sommes allés avec Eulalia au MAC, mais par manque de personnels, le musée n'a pas ouvert ...Nous sommes donc allés boire un café au bar du MAC.





Nous avons sympathisé avec le patron, un certain Edi (derrière moi avec la casquette sur la photo), vénitien du quartier de l'Arsenal, marié à une marseillaise, mais qui retourne régulièrement dans la cité des Doges !



Comble du comble, il connaît très bien le restaurant à Cannareggio, Le Paradiso Perduto, que nous avions adoré, et qui est tenu par un ami à lui !! Pendant quelques temps, ce sympathique vénitien a tenu le restaurant mexicain L'iguana, à Venise.. Comme quoi, le hasard fait parfois bien les choses ! Nous repasserons te voir, Edi !






Après le musée et son parc, je me dirige vers les Lycées Poinso-Chapui et Marseilleveyre. Je passe ensuite devant l'Ecole Nationale de la Marine Marchande et je poursuis vers le parc de la Campagne Pastré où un chemin,



me mène au Château Pastré avec son musée de la Faïence. Sa construction a été achévé en 1862 d'après les plans de l'architecte parisien Jean-Charles Danjoy sur la commande du riche négociant,Eugène Pastré (1806-1868) et de son épouse Céline de Beaulincourt-Marle.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Comtesse Lili Pastré fit de ce château un refuge pour les artistes. Elle y abrita aussi de nombreux juifs qui tentaient de quitter la France, dont Lily Laskine (1893-1988).
Cet édifice et les terrains environnants ont été donnés à la ville après la Seconde Guerre mondiale.







Le musée de la Faïence, bel hôtel particulier,





dispose d'une intéressante décoration,







et de quelques belles pièces, comme ce Lion de la fabrique Joseph Fauchier, du début du 19e siècle.







Le beau Portrait d'une femme à collerette, de Thédore Beck, 19e,



et le Portrait de Zuleika, par le même artiste.



Une tortue et un escargot de Louis Delachenal, vers 1950.





Une très belle vue sur le belle bleue, du dernier étage,



un beau masque vénitien, de Gaetano Pesce, 1992, un artiste qui vit à New-York,





Je redescends par l'autre côté, un vaste parc peuplé de pins d'Alep, qui aboutit à la Pointe-Rouge.



Sur la gauche, la belle route qui mène aux Goudes,





avec ses paysages calcaires si typiques,



et le Restaurant L'Auberge du Corsaire, Chez Paul, un de mes préférés !

http://www.fra.cityvox.fr/restaurants_marseille/l-auberge-du-corsaire-chez-paul_93232/Avis-Lieu



Le littoral de la Pointe-Rouge n'est pas spécialement très beau ...voici un édifice typique du coin ...



Je longe le Red Lion, un pub très connu ici, avec une belle fresque de Bowie//Ziggy !



Nous nous sustentons à Bonneveine, près de la mer, à L'Equinoxe, une brasserie pas trop chère avec des mégas portions et une belle vue !



.

Je suis un peu fourbu par cette marche forcée ...qui m'a fait aller de l'hélice de la Corniche, au MAC, jusqu'à la Pointe Rouge en passant par la Campagne Pastré. Je m'en vais donc, vers Castellane,





m'en aller reposer dans une salle obscure ...Je vais voir Cloverfield, un film en caméra subjective quasi-inregardable, la caméra bougeant tout le temps !



Je rentre par le Palais du Pharo.

Le New Hôtel of Marseille, avec sa vache multicolore fait face au Pharo.







Le lendemain, après avoir apprécié la victoire de l'OM sur le Spartak Moscou, 3 à 0, j'ai décidé d'aller visiter les musées du centre-ville. Je fais un petit tour au Vieux-Port, pour mirer les mareyeurs monter leurs stands.



Il est un peu tôt, donc je vais me prendre un petit "kawa" à l'OM Café, sous l'icône de "Penna Bianca", le renard argenté, spécialiste du plongeon et du roulé-boulé !



Je remonte la Canebière, passant devant la célèbre Torréfaction Noailles,



et je continue après les Réformés, dont les deux flèches sont une balise dans le ciel marseillais !



Je contemple quelques photos exposés dans la rue.



Je prends la rue Saint Savournin, pour faire un tour à la Plaine. Je passe devant un restaurant chinois, à la porte rouge vif, avec une madone qui toise les passants, symbole du cosmopolitisme marseillais !





Je tombe en plein marché sur la place Jean Jaurès, la rectangulaire esplanade, grouille de monde. Mélange de bazar oriental, de souk et de cafucci marseillais, le marché de la Plaine, comme la majorité des foires marseillaises, se caractérise par des prix imbattables !
Je m'arrête chez un bouquiniste, au stand assez fourni, je furète, et je finis par sympathiser avec le marchand, un certain Guitou, un gars de Nord, un cht'i qui depuis 30 ans fait les marchés marseillais avec une faconde toute phocéenne. J'apprends au fil de la discussion, que le bonhomme a vécu un an à Venise, dans le quartier du ghetto, où il a logé dans une chambre chez l'habitant ...Décidément, la Cité des Doges me poursuivra toujours ! J'achète une dizaine de livres pour dix euros, et je quitte l'exubérant mais sympathique bouquiniste !



La Plaine a toujours été un quartier de noctambule que j'ai pas mal fréquenté il y a plus d'une quinzaine d'années, avec mon ami de l'armée, de la Belle de Mai, Didier Stanghellini.

L'Intermédiaire, bar musical, est couru pour ses groupes qui passent régulièrement, en soirée.



Le Bar de l'Avenir, troquet que j'ai jadis fréquenté, n'existe plus. Son patron, le sympathique Marcus, s'est fait malheureusement tuer, à la fin des années 90, par un client allumé et vengeur, qui, viré du café, s'était rappliqué avec un fusil ...
Le Bar Select, qui n'a de classieux que le nom,



se singularise par une belle fresque illustrant le Vallon des Auffes.



Le patron, qui a une ganache tirée d'un livre d'Izzo, me dit qu'il a refusé de le vendre pour 2 000 euros ...



Un autre bouquiniste à côté du bar, et je fais un petit tour au nouveau Square Yves Montand, qui n'existait pas il y a une vingtaine d'années, hommage de la cité phocéenne à un de ses fils prodigue !



J'emprunte la rue Terrusse[/b], et je tombe sur la place de l'Archange, avec la superbe Eglise Saint-Michel,








Et puis un monument au mort, devant les traditionnels tags, qui défigurent même les voitures phocéennes !



Me voilà parti par la rue de l'Abbé de l'épée, où habitait mon ancien prof de droit constitutionnel, à l'IEP d'Aix en Provence, Mr Gérard Saccone, qui nous avait conseillé de "collectionner les mots" comme Marcel Pagnol qui avait précieusement gardé le substantif "Manivelle" ! Un ami m'a appris qu'il était décédé le 15 novembre 2004 !

J'arpente le trottoir vers le palais Longchamp.

Quelques belles portes,



agrémentent la ruelle qui débouche sur le boulevard Sakakini, avec un bureau de Poste qui est situé dans un bel immeurble du début du XIXeme.




Le Palais des Pâtes fraîches, à côté d'un magasin de voyance sur l'avenue Foch.



Voici le Palais Longchamp qui fait face au musée Grobet-Labadié. Je me décide à visiter cet hôtel particulier agrémenté d'une superbe fresque murale !





Le hall ouvre sur un bel escalier, décoré de portraits,





notamment Une Jeune femme au collier de perles, de Jean Raoux (1677-1734),



La vraie surprise de ce lieu, outre l'exquis mobilier,







et de belles pièces,




ce sont les tableaux de l'école flamande, allemande et italienne de l'époque de la Renaissance.

Ici, La flagellation, d'un anonyme, au XVeme siècle, relatif à l'école tudesque.











Une superbe Résurrection, de l'école flamande, XVIeme,



une Sainte-Famille de Joos van Cleeve (1485-1540),



, un Saint Bernardin de Sienne et deux donateurs, de Pierre Vilatte (1452-1495),



et 4 tableaux,




Une vierge à l'enfant dans un paysage, de Jan van Scorel (1495-1562),

avec un visage juvénile bien singulier !



Le portrait d'une jeune femme dans un jardin, d'Adèle Romanée, 1805,



La visite continue, entre les faïences, les miroirs,



et une salle de primitifs italiens, au dernier étage, dont un Portrait d'homme, attribué à Francesco Bonsignori (Vérone, 1455-1519).



Peintre admiré par François II de Gonzagues, il n'y a que deux portraits qui sont attribués avec certitude à cet artiste. L'un se trouve au National Gallery, à Londres, l'autre au Museo di Castelvecchio de Vérone.

http://www.comune.verona.it/castelvecchio/cvsito/

Une superbe Vierge en adoration d'Alesso Baldovinetti, un élève de Domenico Veneziano, illumine la pièce !



Enfin un triptyque de Jacques Iverny, L'annonciation, dans le plus pur style gothique international.







Une autre salle avec des peintres provençaux, dont Barques sur le rivage, 19eme,



une colorée Fête en Espagne, d'Adolphe Monticelli (vers 1880),

,

une Allégorie de l'école de Fragonard,



et Le Bucentaure, de Félix Ziem.







Une vraie bonne surprise, que ce Grobet-Labadié, qui m'a fait penser au Musée Jacquemart-André, à Paris.

Un petit tour sur les escaliers du Palais Longchamp, gardés par des fauves marmoréens.






Une fontaine imposante surmontée d'éphèbes antiques et de taureaux belliqueux,









avec un panorama superbe sur les Réformés et Notre Dame de la Garde.





Le parc, où se trouve l'Observatoire de Marseille, est gardé par un fier Lamartine !



Un petit tour au Musée d'histoire naturelle, avec une collection d'animaux provençaux assez intéressante, au 1er étage, puis c'est la descente par le Boulevard Longchamp.

Une artère singulière, que ce boulevard, qui symbolise bien la cité phocéenne, entre magasins aux devantures miteuses et quelques beaux immeubles bourgeois.







Le Lonchamp Palace, qui n'a qu'un lointain rapport avec le deuxième terme ...





Je m'arrête à l'Atelier Cedratem, spécialisé dans les encadrements, et je m'achète une gravure d'une artiste du coin, une certaine Mme Wagner.




Revoici la place des Réformés, avec un pigeon adipeux qui se repose sur la marmoréenne tête,



toisé par la cathédrale.



Je me dirige vers le musée Cantini, en passant par le quartier Noailles, au couleur africaine, puis par la rue de Rome.



Un petit tour par la rue d'Aubagne,



avant de prendre la rue Grignan vers le musée Cantini.

Des sculptures dans le jardin intérieur,



une belle Vue de Marseille des Aygalades, un jour de marché, d'Emile Coulon, en 1853,



de beaux vases multicolores,



un original Grigri Montagne, de Philippe Turc, 2007,



et Poichali de Victor Brauner, 1946, régulièrement exposé dans le musée phocéen .



Je repars par la rue Grignan, avec cette Vespa multicolore.



L'Eglise Saint-Charles avec son bel autel.



J'emprunte le boulevard de la Corderie et l'avenue de la Corse, qui passe à côté de l'abbaye Saint-Victor. Tiens, une Licorne !




De belles fresques murales.









La fin de ce périple avec des photos des calanques de Sugiton et de Murgion.



En partant de la Cité universitaire de Luminy, un chemin qui passe à côté du Mont Puget, au milieu de la garrigue,





et ces falaises calcaires qui font le bonheur des escaladeurs !



La belle bleue en bas de ces blanches collines, avec au milieu, le Torpilleur, rocher allongé, aérodrome pour mouettes fatiguées, qui désigne l'horizon !





Ici, une crique pour naturiste.





De l'autre côté, vers Murgion, une belle avancée rocheuse.



La calanque de Murgion, petit port entouré de quelques maisons et cabanons,





le bar-restaurant Le Nautic.

http://www.linternaute.com/restaurant/restaurant/8541/nautic-bar.shtml



Des habitants vivent ici à l'année, même si il n'y a pas l'eau courante. Voici le chat de Murgion,



et Catherine qui supporte l'OM !



That's all folks !