Récit de voyage Espagne nov. 2006

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Trikermaus

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en Novembre nous avons fait un voyage de 2 semaines en CC avec but :
aller à Tarifa pour voir de l'autre côté de la mer, voir le continent africain, la côte du Maroc.



Nous avons vu de tas de trucs, beau et moins beau.

Mais allez donc lire vous-mêmes.

Rita (Trikermaus)

je vous le fais part que par petit bouts car il est très long avec beaucoup de photos
 
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Trikermaus

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Espagne 2006

3.11.2006
Michel (mon fils) nous avait dit que Toshi (son ami) ne pourrait pas venir le conduire à la maison l’après-midi, et comme Samedi il devait travailler je me suis dit, allez, partons que le samedi. Tant pis, cela fera bien l’affaire.

Il est 11h30, je termine mon travail au bureau et va à Berne chez Mike. Je n’ai pas l’impression d’être déjà en vacances. Est-ce réellement possible ? Moi? Vacances? Je ne peux pas m’imaginer que nous allons partir et que nous avons 3 semaines de vacances devant nous. Bon on verra demain. En tout cas je vais avoir assez de temps de faire les bagages et de tout préparer.
Jeudi je n’ai pas pu, j’étais malade, au lit.

Arrivée devant l’entrée du restaurant je téléphone à Mike pour lui dire que je suis là à l’attendre. Il arrive quelques minutes après moi et me dit qu’on peut attendre Michel, car il a terminé le travail lui aussi dans peu de temps. Ah bon ? Pas mal. Nous montons au resto, et voyons de loin Michel sortir du resto. Sans doutes qu’il a encore du travail pour 1 heure. Nous nous installons avec un café et attendons. Le téléphone sonne et c’est Michel qui nous cherche. Il a terminé le travail lui aussi et nous pouvons partir à la maison tout de suite. Et en plus il a une surprise pour nous. Il a pris congé samedi, pour nous permettre de partir tout de suite vers l’Espagne. Ah bien c’est gentil Michel, super!
Donc nous rentrons à la maison. Michel nous dit qu’il ne veut plus nous voir après 15h ici, qu’il faut que nous partons tout de suite en vacances, et il sourit.
Nous mangeons avec les parents et ensuite nous faisons nos bagages en vitesse. Certes, nous allons oublier pleins de choses mais c’est égal.





Départ 15h20 à Grolley (avant faut encore vite passer au Denner, acheter des boissons et quelques bricoles), ensuite Direction Avenches ou nous prenons l’autoroute. J’ai mis le CD que Michel m’a donné avec. Super la musique, ça fait bonne humeur. Que veut-on de plus? Bonne musique, beau temps et un super départ de vacances.



Quelque part sur l’autoroute direction Genève, un campingcar nous dépasse. Le conducteur nous fait des signes. Hein ? Quoi? Ah, je comprends. Il me fait signe avec la main comme quoi la fenêtre d’aération sur le toit n’est pas bien fermée. Ah bon ? Pourtant nous ne l’avons même pas ouvert. Donc je vais derrière et ferme cette fenêtre. Puis je me rends sur mon siège à l’avant à nouveau.
Notre premier arrêt, nous sommes toujours sur l’autoroute Avenches-Genève. Nous sortons pour aller aux toilettes. Il fait un froid de canard malgré le Soleil, beaucoup de vent. Il est 16h40 et nous nous trouvons sur le Relais de la Côte.
Nous repartons vite. Fait pas chaud.
Nous roulons direction Sud-ouest, le soleil couchant devant nous. Blondinette (système de navigation) nous accompagne mais pour l’instant elle a congé, nous n’avons pas besoin d’elle.
Lyon 19h20. Il fait nuit, beaucoup de voitures, beaucoup de routes ! Le péage de Genève à Lyon 20 Euros ! C’est bien énorme il me semble pour ce tronçon (140km)



Nous programmons blondinette qu’elle nous mène sur les routes hors péage, ce qu’elle fait à notre convenance.
Quelque part entre Lyon et Valence, je commence à être fatiguée. Ah tiens, voilà un Buffalo grill, et juste à côté un supermarché Carrefour. Bien, arrêtons-nous là, au Carrefour nous avons assez de place pour parquer et le Buffalo Grill est juste à côté.
Dommage que le parking du Carrefour ferme à 21h45, sinon nous y aurons passé la nuit. On verra ça tout à l’heure, allons manger. Mike se prend un Bison Burger, moi je n’ai pas trop faim, je me commande juste le cocktail de crevettes avec pamplemousse rose. Mais elle est mal faite, ils l’ont pas fileté comme il le faut ce pamplemousse, il est assez amer mais sinon c’est bon.
Nous avons vite fini de manger et retournons à notre campingcar. Il est encore là, personne ne l’a touché. Je dois avouer que lorsque nous nous sommes éloignés de notre véhicule je me sentais pas trop bien. Lors de nos voyages avec le VAN je n’avais pas ces soucis, car le VAN n’avait pas trop bonne allure, il ne faisait pas penser qu’il pouvait y avoir quelque chose à voler à l’intérieur. Avec sa peinture qui s’enlevait par plaques et tout. Là par contre avec un véhicule tout neuf, on aurait pu croire qu’il y avait pleins d’argent à voler dedans. Bon je sais, parfois je suis un peu paranoïaque.


Il faut lire ce qui est écrit derrière (pour bien choisir votre CHAUFFAGE, commencez par bien choisir votre PLOMBIER) oulà alors avec un tel véhicule je doute fort que ce soit un bon plombier.

Nous roulons à travers d’une ville sans nom et Mike nous trouve une place pour passer la nuit. Il s’agit d’une place de parc ouverte devant un Intermarché dans la ville-sans-nom. Pour cette nuit cela ira. Nous fermons les rouleaux (pas besoin qu’on puisse voir dedans et puis il fait très claire dehors, nous nous trouvons sous une Lampe), et allons nous coucher. Mike se déshabille comme toujours, moi je reste dans mes affaires. Mike me regarde d’une aire étonnée et me demande si je veux à présent dormir pendant toutes les vacances dans mon jeans et mon pull. Ben bien sûre que non, voyons. Mais sur cette place, on ne sait jamais ce qui peut arriver la nuit, je n’aimerais pas me retrouver en chemise de nuit s’il fallait du coup dégager cette place.
Mike s’en dort très rapidement. Moi pour ma part j’ai l’impression que je ne pourrais pas dormir si vite. Derrière nous les chemins de fer, devant nous une route, et nous au milieu de cette place illuminée, comme sur un plateau de présentation. Quoique pire que ça serait de se trouver dans un coin sombre. Bref, on verra bien. Pas se faire de soucis inutilement. Finalement le sommeil me tombe dessus.
Juste à côté de nous à l’entrée du parking il y a une station Essence. Diesel 1.01 Euro, Essence 1.14. Ah bien voilà des prix !
Pleine nuit, nous nous réveillons. Nous continuons notre route, Blondinette nous guide, elle fait bien son travail. C’est l’avantage du CC, on vit l’indépendance totale. On peut dormir quand on veut, rouler quand on veut, comme un gitan, tout à fait à notre goût.
 
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4.11.2006
Vers 4h nous sommes quelque part derrière Montélimar (Montélimar, quand nous avons traversé cette ville j’ai vu la fabrique de Nougat et j’ai raconté à Mike que Maman s’était acheté par fois, dans le temps au kiosque une branche de nougat Montélimar) nous nous arrêtons et faisons du café. N’est pas super ? Nous sommes en VACANCES !!!!!!
Mais nous ne pouvons toujours pas y croire à 100%. Certainement que tout à l’heure un message passe « poisson d’avril… vous devez aller travailler lundi ».
Cette nuit est claire, la lune pratiquement pleine, pas de nuages en vue.
Nous reprenons la route.
Je ne sais pas par où nous passons en tout, mais en tout cas toujours direction Lyon, Nimes, Monpellier, Perpignan.
Quelque part sur ce tronçon, une ville le long du Rhône, je vois sur la droite de l’autre côté du fleuve 4 ou 5 tours de refroidissement de centrales nucléaires. Sur l’une il y a une image peinte dessus. Cela montre une pyramide et un enfant qui enlève la première brique tout en haut, de la lumière, des rayons sort dès lors de cette pyramide.
Quelque part vers Nimes nous nous arrêtons à nouveau, nous voulons dormir encore un peu. Il fait plus frais ici, pas mal de vent. Heureusement que nous avons de bons duvets et un bon chauffage.
Vers 8 heures nous repartons.
Après Montpellier nous voyons la mer. Bon, pas directement avec plage etc. S’est plutôt comme un lac. C’est bien la mer, mais encerclée et sans vagues. Il y a de l’élevage de coquilles.



Au bord de la route nous trouvons une bonne place de pique-nique. Tiens, bonne idée. Nous nous y arrêtons et en premiers allons dehors, prendre une bouffée d’aire. C’est super, le soleil matinal sur se lac à eau salée, la région, le fait d’être en vacances.



Mike me demande si nous voulons manger dehors, il y a une table en pierre. Bonne idée. Mais comme il ne fait pas très chaud, je m’habille bien. Je me mets le pull que tante Bärbel m’a offert, mais j’ai encore besoin d’une veste par dessus. Il y a un vent tout de même assez fort et pas chaud du tout. Nous espérons qu’en Espagne il fasse un peu plus chaud.
Nous portons du pain, du salami etc. dehors sur la table. Puis nous commençons à manger. Fait pas chaud du tout et finalement nous tenons plus. Faut se mettre à l’abris du vent. Mike se fait encore une tartine, il rajoute une bonne grande tranche de Salami. Un coup de vent et splafff… le Salami se trouve par terre, enlevé par le vent. Ah ben ça alors. Cela ne peut arriver qu’à Mike. Je pique un fou rire et Mike me regarde étrangement. Non non t’inquiète Mike, je vais bien je t’assure.

Nous reprenons la route. Après 24 heures (depuis hier que nous sommes partis), nous arrivons à Perpignan vers 14h40. Il y a un bouchon sur l’autoroute contournant la ville. Pas trop grave.
Peu avant la frontière nous préférons de reprendre l’autoroute pour passer en Espagne. A Figueres nous descendons de l’autoroute et programmons Blondinette pour nous conduire à l’Estartit. Tout bien et joli, mais Mademoiselle nous fait traverser un coin on pourrait presque penser qu’il n’y a pas de bonnes routes dans le coin. Elle nous fait passer tout par des petits chemins pleins de trous. Si elle est consciente où elle va nous mener ?
Finalement nous arrivons à l’Estartit. Place de parc le long de la route directement à la plage. C’est super. Tiens, il y a déjà 3 autres CC allemands, alors nous aussi pouvons y parquer. Au large une falaise avec un phare dessus. Très pittoresque. J’ai lu dans mon guide qu’il devrait y avoir des places de camping dans la région, on verra bien.


(En route vers l’Estartit)

Enfin quelques vagues un peu plus grandes que sur l’adriatique, super cette place. Nous partons faire quelques photos et voyons un CC de Belgique. Mike me dit d’aller voir et de parler avec les campeurs. C’est ce que je fais. Le Monsieur me raconte que la police d’Espagne n’est pas trop sympa avec les campeurs. Ils les chassent de la plage la nuit, parfois il se peut même qu’on est réveillé à 2h du matin pour être chassé. Ah bon ? Alors nous n’allons pas passer la nuit ici, c’est sûre.
Il va donc falloir qu’on trouve une autre place pour passer la nuit. Encore une heure environ jusqu’à ce qu’il fasse nuit, faut donc partir. A la sortie de la ville je vois un camping, il a l’aire ouvert et en plus j’y vois une caravane. Je descends du CC et vais vers les deux gens agées assis sur un banc devant un petit bâtiment. « Buenas Dias » (bon voilà déjà faux, fallait dire Buenas Tardes, mais on me pardonne, c’est la première fois que je parle espagnol.) Je demande si je peux parler italien, le Monsieur nie, mais il me dit que Français serait ok. Donc je lui demande a moitié en français, à moitié en espagnol si le camping est ouvert, il dit que non, hélas. Il regrette bien mais ne peut m’aider.


(auf dem Weg nach L’Estartit)

Je lui demande s’il y a un poste de police où je pourrais demander où nous pouvons passer la nuit, il rit et me dit que la police ne va pas m’être utile, ils vont juste dire qu’il faut s’en aller. Ils vont juste nous chasser de là, hélas. Ah bon ? Eh bien ces flics n’ont pas l’aire sympa du tout dans cette région. Vaut mieux ne pas y avoir à faire.
Je demande s’il connaît un autre camping ouvert, il dit qu’il y en a encore un peu plus loin mais il ne sait pas s’il a ouvert. Je le remercie et lui souhaite une bonne soirée. Nous repartons trouver ce camping. Il est bien là, et a l’air ouvert, mais là encore, on nous dit qu’ils ont fermé mais qu’à quelques 200 mètres il y en a un autre qui aurait ouvert toute l’année. Bon, de toute façon nous n’avons pas le choix, faut y aller.
Je doute fort que ce chemin nous mène ailleurs qu’aux champs, mais soudain nous voilà à côté d’une porte de camping, fermée bien entendu. Il y a un panneau qui dit que pour rénovation ils ont fermé mais qu’à Rosas il y aurait des campings ouverts. Ah non !


Plage à l’Estartit

Mike programme Blondinette et nous repartons. Mais la demoiselle veut à nouveau nous conduire par ces chemins étroits à travers les champs. Nous refusons. Ah non là c’est trop. Nous envoyons Blondinette aller dormir et partons à la recherche de l’autoroute à Figures. Là nous allons nous chercher une place sur un aire de repos sur l’autoroute pour y passer la nuit. Cela suffira bien pour cette fois.


Place à l’Estartit
 
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5.11.2006
Après une nuit très calme sur l’aire de repos de l’autoroute nous nous réveillons. Il fait encore nuit, l’autoroute est vide, la pleine lune éclaire le paysage, mais quelques nuages viennent couvrir le ciel, doucement, comme pour passer inaperçu.
Nous reprenons la route et à environ 60km de Barcelona nous nous arrêtons sur un aire de repos. Ohlà il est plein de poids lourds. Plein à craquer. Une petite place pour nous? Juste une petite? Ah en voilà une. Mike se gare et nous fait du café, nous avons même des croissants, acheté le jour d’avant en France.
6h40 nous repartons et quittons l’autoroute.
7h45, à 60km de Tarragona. Village étrange sur un plateau à l’intérieur du pays. Il y a des feux rouges au beau milieu, sans que j’y vois du sens. Il n’y a ni passage piéton, ni croisement ni rien du tout. Juste cette route qui traverse le village, c’est tout. Et ce feu rouge qui nous fait attendre. Le village semble désert, même pas un chat, rien, pas de signe de vie, juste ce maudit feu rouge.
Enfin il montre vert et nous laisse passer. La route n’est pas aplatie comme je le connais depuis la Suisse, elle monte et descend les petites collines naturelles. J’ai l’impression de me trouver quelque part aux Etats-Unis, et comme par hasard sur le CD (chansons mixtes) Alabama chante : If you gonna play in Texas….. ah bien voilà, c’est tout à fait ça. On se sent au Texas mais pas en Espagne.



Quelque part dans ce paysage perdu, une station essence. Nous faisons le plein. Ah bien ces prix là… Diesel 92 cents !



Je dois faire des photos, c’est claire. Faut bien une preuve pour ces prix et il me faut des photos de cette région. Derrière la station essence nous garons le CC. Il y a quelques poids lourds ou remorques parqués. Des trous gigantesques dans le sol. Je me demande comment ils ont pu être produits. Bon faut espérer que le chauffeur ne se trompe pas et mette la marche arrière au lieu de la première, car sinon il se retrouvera dans un de ces trous.



Notre voyage continue direction La Pineda, au nord de Tarragona. J’ai trouvé ce camping sur le guide camping. On verra bien. Cette place n’est pas trop difficile à trouver, et elle est même ouverte toute l’année. 48 Euro pour 2 nuits, c’est absolument ok. On nous fait savoir que nous pouvons nous mettre sur n’importe quelle place et Mike nous trouve une bonne place, tranquille. De toute façon il n’y a pas grand monde ici. 1 Tente derrière nous (ils repartent le soir même), un bungalow loué et deux CC plus loin. C’est tout.
Seul inconvénient : les mouches. Satanées mouches qui sont partout dehors. Au fait il n’est pas possible de rester dehors, on pique une crise avec ces mouches. Le deuxième truc, c’est qu’on se trouve tout près d’une raffinerie de pétrol, donc on a tout le temps l’odeur du gaz dans le nez (qui ne me dérange pas trop, après 1 ou 2 heures je ne le sent même plus). Parcontre j’entends bien tout le temps le bruit de la raffinerie. C’est un peu comme un vent fort dans une forêt (ou une autoroute très fréquentée dont les voitures se suivent de près), donc cela ne me dérange pas.

Mike veut se garer sur la parcelle. Elle est si grande que nous croyons qu’elle doit être pour 2 CC. Donc Mike serre à gauche. Erreur fatale, il y a des arbres dont les branches sont très bas. Cela fait du bruit et je n’aime pas ça. Je veux sortir pour lui aider à se garer, mais il ne veut pas. Il est un peu énervé. Finalement il me laisse sortir et je lui fais savoir qu’il ne faut pas se parquer si près des arbres. Finalement il prends une autre place, juste devant nous et se gare en avant, au plein milieu de la place. Voilà qui est mieux. C’est super, c’est très bien Mike. Là on y reste. Parfait.



Signes bizarres à la montée de l’autoroute

Le Monsieur du camping passe pour nous ouvrir la petite porte qui couvre les prises électriques. Donc cette nuit nous n’allons pas craindre les moustiques. Nous nous installons et allons à la réception pour demander par où il faut passer pour aller à la mer. « Donde esta el mar ? » je demande. Juste une promenade de 5 minutes, me dit le gentil Monsieur de la réception et sourit. Ah super, on y va. Mike veut y aller en bicyclette, mais pas possible pour moi. Cela fait longtemps que je n’ai pas fait du vélo et après ces derniers kilomètres je suis un peu énervée, cela n’ira pas bien.
Donc nous y allons à pied. Ce n’est pas loin, comme il nous l’a dit. Un beau quai au bord de la plage qui invite à y faire une promenade. Les belles vagues de la mer. C’est si joli.



Nous retournons au CC et allons faire une petite sieste. L’après midi nous sortons nos vélos et voulons les essayer. Je dis à Mike que je veux en premier faire un tour sur le camping, car après tant d’années je ne suis plus très sure sur 2 roues. Lui par contre n’a pas de problèmes (sans doutes parce qu’il est un vieux motard).
Après un petit tour, nous sortons du camping et roulons direction de la plage. J’ai du mal à rouler droit, et à chaque fois qu’il y a un obstacle devant moi je crie et ris car à chaque fois je risque de rentrer dedans. Un trou sur la route, faut pas rêver, Rita le choppe à coup sure, même si je me donne de la peine de le contourner, c’est plus fort que mois, cela m’attire comme un aimant. Nous nous amusons et rions sans arrêt.
Au retour au CC nous faisons un peu le ménage et je me rends compte que je ne trouve pas le câble de transmission pour la caméra. Sans ce câble pas possible de charger les photos sur le portable, et si la carte est pleine, plus possible de faire des photos. Ah non ! Mince alors. Donc va falloir acheter une nouvelle carte plus puissante pour avoir assez de place pour toutes les photos de ce voyage.
Je cherche encore, peut-être que j’ai mis ce maudit câble ailleurs ? Comme je fouille partout je trouve une boîte d’allumettes. Euh ? Mais je ne l’ai pas mise dans la valise. Comment est-ce qu’elle arrive là? Seulement Michel aurait pu la glisser dedans. Je l’ouvre sans savoir pourquoi et y retrouve parmi les allumettes un bout de papier. Michel l’a mis dedans et a écrit dessus qu’il nous souhaite de très bonnes vacances. Ah bien c’est gentil Michel, merci !
 
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Lu 6.11.2006
Après une nuit calme nous nous levons et prenons le petit déjeuner. Nous lisons encore un peu, il est encore très tôt le matin. Ensuite nous prenons nos vélos et allons à la plage. Tous les quelques mètres nous nous arrêtons et regardons les vitrines ou autre chose, allons faire quelques achats, et j’achète des cartes postales.
Nous retournons au CC et je commence à écrire les cartes. Un peu plus tard nous retournons en ville près de la plage. Nous voulons aller manger une paëlla, mais à la fin nous voyons la carte … une belle photo qui présente des calamars. Mjam. Donc nous mangeons des calamars. C’est si bon.
Le reste de la journée nous la laissons couler douce.
Il fait beau, il y a du soleil et 20 degrés.

 
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Ma 7.11.2006
Nous rangeons nos affaires car tout à l’heure nous voulons partir. C’était une nuit étrange. J’avais rêvé de Mike. Il avait eu une attaque cérébrale et ne pouvait plus parler comme il faut, je lui disais que j’allais appeler une ambulance. Là je me suis réveillée et Mike aussi. (tiens c’est étrange), et il disait qu’il avait si froid, me demandant si je pouvais enclencher le chauffage. (faut dire qu’il ne faisait pas froid dans le CC). Donc j’avais mis le chauffage en marche et bien couvert le pauvre Mike.
Donc ce matin Mike ne vas pas trop bien encore, il a mal partout et mal à la tête, mais il veut partir. Selon moi il faudrait rester un peu plus longtemps ici, mais il ne veut pas. Plus tard il me dit que probablement c’était dû au fait qu’il y avait la raffinerie tout près, peut-être le gaz ?

Camping : 41°05.42N 01°10.86E Camping la Pineda de Salou, La Pineda (Tarragona)
Près de ce camping il y a un parc d’attractions, au fait Mike voulait aller le visiter, mais finalement il n’avait pas trop envie, moi de toute façon pas. C’est pas trop mon truc.

Pour la première fois dans ma vie j’ai vu des palmiers portant des dattes et des agaves. Ici les cactus poussent comme des mauvaises herbes.
Blondinette fait des problèmes, elle ne veut pas, elle dit tout le temps qu’elle ne peut pas calculer la route. Du coup, après quelques essais, elle est prête et veut bien nous guider. Tant mieux.
Nous nous arrêtons à une station essence où nous pouvons laver le CC. Il en a bien besoin. Beurk, quelle merde autours de ce poste de lavage. (excusez moi de se mot grossier, mais c’est le seule qui aille pour expliquer ce cas). Pendant que Mike lave le CC, je regarde autours de moi. Autours de la place il y a de l’herbe et des plantes hautes. Ils ont taillé un bout et la saleté est partout. Il y a des plastiques déchirés, des boites en alu, du papier de saucisse, bouteilles en plastique, boites de cigarettes vides, etc. Je vois encore quelque chose et me demande si cela pourrait être le slip d’une personne. Beurk c’est dégue. Je ne vais pas plus près. Je suis très contente que Mike ait enfin fini, comme ça nous pouvons quitter cet endroit abominable.


Signaux en Espagne à la montée vers l’autoroute

Le ciel est gris, il y a quelques gouttes de pluie. Nous roulons près de plantations d’olives et d’oranges. (vers Aldea), je fais une photo au plein milieu de la ville, depuis le CC. (comme j’ai fait pour la plupart des photos, en roulant, depuis le CC). Quelque part, pleine brousse. Blondinette reconnaît bien la route, mais… elle n’est pas encore construite ! Malheurs. Chaos pour en ressortir.
Quelque part Blondinette nous fait passer des routes très étroites, au moins encore avec ligne du milieu. Un oranger, les branches pendantes par-dessus la route, Mike s’arrête quelques secondes, j’ouvre la fenêtre et zap, 3 oranges sont les miennes. Voilà c’est bien fait, fallait pas nous embêter avec ces routes pas faites etc. C’est le prix, 3 oranges pour moi. C’est pas ma faute, c’est la leur. S’ils nous avaient laissé traverser leur blède sans problèmes, je n’aurais pas vu cet oranger. Là.

Il pleut plus fort, par moment même très fort, nous nous demandons s’il faut s’arrêter. Les routes en Espagne sont surélevées. Comme il n’y a pas de canalisation, il faut bien faire évacuer l’eau. Donc des deux côtés de la route des ravins assez profonds. Malheurs si on quitte la route et roule dans un de ces ravins. Très dangereux.
Quelque part, plein milieu d’une zone industrielle, nouvelle route construite. Il y a un bouchon et nous nous demandons ce qu’il y a . Là nous voyons le malheurs. Il y a eu un accident de poids lourd. Le camion et sa remorque forment un V. Mauvais. Très mauvais. Ils sont justement entrain d’évacuer le poids lourd. Je fais des photos avec le téléobjectif.




Nous roulons toujours et voyons un supermarché. Bonne idée. En premiers nous allons chez Lidl, ensuite dans l’autre supermarché juste à côté. Il pleut toujours. De retours au campingcar, je suis à l’abri, Mike dehors avec la parapluie, il fume. Du coup il me dit que je n’allais pas croire, qu’il fallait prendre la caméra. Hein ? euh ? quoi ? Non mais tu plaisantes ? Je ne vais pas ressortir sous cette pluie avec la caméra! Donc je prends la caméra et me rends à l’arrière du CC et là je vois ce qu’il voulait dire. Derrière nous à quelques mètres est garé un bus postal suisse ! Un couple un peu plus agée se l’est transformé en CC. Quand nous continuons notre route, nous passons à côté d’eux, nous nous saluons.



Nous arrivons à Denia, mais le camping est fermé. Il fait nuit et pleut toujours. Nous décidons de continuer la route et allons vers Javea, mais si j’avais su que la route passe par un col, j’aurais refusé d’y aller la nuit. Là on n’a plus le choix, il faut continuer. Je me crampone, j’ai peur, la route n’est pas comode. Même Mike n’a pas trop plaisir, et cela veut dire beaucoup. Même lui me dit que normalement il ne prendrait pas cette route la nuit. Lui qui n’a peur de rien. C’est très peu rassurant.
Comme il n’y a pas moyen de s’arrêter ici, il faut continuer. Enfin de l’autre côté du col nous programmons Blondinette pour nous conduire au camping. Pas facile avec ces routes en Espagne, nous ne trouvons pas ce camping. Raz-le-bol nous décidons de nous garer dans une ruelle qui termine en cul de sac devant la promenade de place. Là. Fini pour ce jour.
Nous nous trouvons dans une ruelle, des deux côtés des magasins. Il y a une bijouterie et un Resto. Ah bon ? Bien allons voir ce qu’il y a à manger. Après tout on l’a bien mérité.
C’est un resto chinois. Tant mieux. Nous rentrons et nous installons.
Ohlà que c’est bon et à ces prix, incroyablement bon marché.
38°46.27N 0°11.48E Montana de Oro. N’hésitez pass i vous êtes dans la région, faut pas rater ce resto.
Derrière la plage, la mer.



En premiers je me dis que l’endroit n’est peut-être pas bon pour passer la nuit, mais il pleut et pratiquement personne n’est en vue.
Nous nous endormons, même moi ! Plein milieu de la nuit on frappe à notre porte. Je me dis que cela doit être la fameuse police qui veut nous chasser du lieu. Donc je me lève et ouvre la fenêtre de la cuisine pour voir qui c’est. C’est un homme et je lui demande en anglais (ne sais pas pourquoi) ce qu’il veut.
« What do you want ? »
Il répond en anglais avec un immense accent (je ne sais pas de quelle région). Tiens, il parle anglais.
Il veut que je lui ouvre la porte. Ah oui? Sinon t’as pas de problèmes hein? En plus il est ivre. Je lui dis de partir, mais il reste. Tout le temps il dit „Pleeeeease only one question, pleeeease“. Non, niet, nada. Je ferme la fenêtre et m’éloigne pour qu’il ne me voit plus. Mais il ne comprend pas, reste devant cette fenêtre. Du coup je ne l’entends plus et je vais voir. Il est toujours là, devant la fenêtre, à genoux, un bras levé (il tient un verre), et continue avec son please. « please, only one question… please… I want only to know… what is the name of this city… Please… only one question, then I go away, when you say I have to go away, then I will go away… » oulà mon pot, t’est bien ivre là. Situ ne sais même plus dans quelle ville tu es. Je décide de le laisser en paix, je ferme le store de la cuisinette et retourne au lit. Je l’entends encore un moment dehors puis c’est le calme.
 
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Me 8.11.2006
7h il fait encore nuit, nous repartons. Nous ne voulons pas déranger les gens ici en restant encore plus longtemps.


Le brouillard rampe par dessus la montagne

De Javea nous prenons direction d’un cap où nous faisons de belles photos.




Benidom, une ville pleine de gratte-ciel. Juste après le restoroute. Nous nous arrêtons et faisons le plein, et il est temps pour le petit déjeuner. Comme je parle un peu espagnol, c’est à moi d’aller acheter des cigarettes, Mike s’occupe des œufs pour le petit déjeuner. Après le repas nous repartons.



Je découvre les premières baraques en plastique et raconte à Mike ce qu’un collègue Espagnol m’a raconté sur la mar de plastica de Almeria. Donc la chose a commencé…
Par moment il y a des baraques dont le plastique est tout déchiré, c’est comme dans un film d’horreur. Par endroits on pourrait se croire sur la lune. Le paysage est totalement parsemé de trous et tas de terre, faut croire que les espagnols n’ont rien d’autre à faire que de faire des trous et des tas de terre.
Blondinette nous fait les siennes, elle ne veut pas trouver la Manga del Mar Menor là où c’est selon la carte. Elle veut aller tout à fait à un autre endroit. Finalement il n’y a rien d’autre à faire que de reprendre la bonne vieille carte et une blonde réelle (moi) et là nous trouvons ce que nous cherchons. Il se trouve que Mar Menor est une petite mer, entourée de terre. Ce qui la sépare de la mer ouverte est un bout de terre plein de maisons. Il y a de tout. Ce n’est pas joli. Chaque bout de terre est bétonné par une maison. Il y a des petites mais surtout des blocs hauts et presque des gratte-ciels. Ce sont tous des maisons/appartements pour rentiers. D’ailleurs sur la route on ne voit que des têtes grises.
Là pas trace d’un camping. On l’a raté sans doutes. Nous faisons demi-tour et revenons sur nos pas.
Vite, sortir de cet endroit horrible. A la sortie nous trouvons le camping et nous y rendons. Caraving la Manga. Là on nous donne une belle parcelle de 84m2. C’est le lux pur. Chaque parcelle est entourée d’une haie. Donc on a une niche pour nous tout seul.
C’est donc ici que hibernent les rentiers anglais et allemands. Là aussi il n’y a que des têtes grises. Il y a à part les anglais et les allemands aussi un finlandais, un autrichien, un suédois, un norvégien et 3 suisses (nous y compris).
Malheureusement je n’ai pas les données pour le GPS, mais c’est facile à trouver. Sortie no 15 direction La Manga (www.caravaning.es)

A chaque coin où 4 parcelles se touchent il y a un point d’eau où on peut se ravitailler d’eau potable. C’est bien joli, mais sous le robinet il y a un récipient pour l’eau pour éviter que cela coule sur la parcelle. L’eau dans ce récipient est pourrie et pue et il y a des bestioles bizarres qui y vivent. On pourrait croire des petites limasses avec une queue. Beurk. Dégue.
Nous allons à la plage, il y a un café. Bonne idée, allons boire un café. Ah bien tiens, il y a un point Internet, c’est une bonne idée. Il faut acheter une carte avec un code, donc c’est ce que nous allons faire.

Ensuite nous nous installons devant un ordinateur et allons voir nos e-mails et allons faire un petit tour au forum. Il y a des petites moustiques qui me piquent partout. Elles sont toutes petites. Je me dis que ce sont des « Kribbelmücken ».
Sur nos vélos nous retournons à notre place et j’explique à Mike que ces bêtes m’ont bouffé, mais aulieu de dire « Kribbelmücken » je n’arrives à sortir que « Miggelkrücken ». C’est le grand rire et nous avons de la peine de rouler droit à force de rire. Et partout nous utilisons ce mot. Les gens ici ? Ce sont des Miggelkrücken. Tout est Miggelkrücken.
De retours au CC nous regardons un film, Mike a pris son portable avec et sur le disque dur externe il y a pas mal de films.
 
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Je 9.11.2006
Nous la laissons couler dousse. Ne rien faire, descendre au café à la plage, boire un café.


Un visiteur inattendu

Ve 10.11.2006
La route continue pour nous, direction Cartagena – Lorca.
Ici à Lorca on se croirait dans un film de cowboy.



Il n’y a que les indiens qui manquent ou un cowboy perdu. Il y a quelques touffes d’herbe, sinon rien, que de le terre sèche, des collines par ci par là un arbuste.



À 100km d’Almeria il y a un bouchon. Ils refont la route et ont enlevé une couche de coudrons. La route est très mauvaise, ils ont laissé des « marches » et on ne peut que rouler très lentement.
Peu avant Almeria la mar de plastica commence et je comprends ce que mon collègue m’a raconté. Il disait qu’il ne fallait plus acheter des fraises provenant d’Almeria. Et il s’est très énervé en me racontant cela. Il disait que les gens qui doivent travailler ici sont très pauvres. Les Espagnols vont les chercher en Afrique du nord et les font vivre dans des baraques au bord des plantations qui se trouvent tous sous des plastiques. C’est un peu comme de l’esclavage.
C’est terrible de voir cette mer de plastique. Tu peux regarder jusqu’à l’horizon et il y a quoi ? La mer de plastique et de temps à autre une baraque ou quelques maisons au milieu. L’horreur pure.



D’horizon à horizon, du plastique et l’autoroute en plein milieu. Pauvreté où on regarde, des maisons tristes qui ne méritent même plus le nom de maison. C’est si terrible que j’oublie même de faire des photos. Mike me pousse à en faire, c’est vraie, il faut bien documenter cet endroit horrible.
Et pour mettre encore un par-dessus, je vois des baraques de plastique déchirés, des tuyaux rouillés.
C’est la déprime. J’appelle cela la Dépression-de-mar-de-plastica.



Une station Essence, nous n’avons pas besoin de faire le plein, mais manger quelque chose serait pas mal. Mike se gare derrière la station, mais l’endroit me déplait. Il y a un travailleur pauvre qui tourne autours de nous. Je demande à Mike de garer le CC devant, où pleins de gens passent, cela me parait plus sûre.
Dans le restaurant il y a des Macarones alla Bolognese. C’est ok nous les prenons.



Vite mangé, vite repartis. Mike nous trouve une superbe place, bien derrière Almeria, là nous pouvons passer la nuit. Il n’y a que quelques maisons au bord de la mer et une place avec 2 bâteaux et une chapelle. Mais comment y accèder ? Pas facile, c’est si étroit, mais Mike y arrive bien.
C’est l’endroit idéal pour nous reposer de notre dépression-Almerienne.
La mer est devant notre porte, les vagues jolies et si près, le soleil descend vers l’horizon. Super.



Je suis assise sur l’escalier du CC, Mike est sur le lit et lis. C’est si paisible.
Michel me téléphone. Je lui ai demandé de me dire quand il part avec son ami Toshi pour Berlin. Il me dit qu’ils vont partir vers 23h environ. Je lui demande de me téléphone quand ils arrivent à Berlin. Il le promets. Je lui souhaite bonne route et lui redemande (oui je sais c’est superflu) de faire attention sur la route et de s’arrêter quand ils sont fatigués.
Notre place pour cette nuit : La Mamola 36°45.11N 03°15.93W

Une femme est assise au bord de la mer et fait du crochet. Mike dit qu’il faut que j’ailles lui demander si nous pouvons rester ici pour la nuit.
Donc j’y vais. Je ne sais pas trop comment lui demander, car je ne parles que quelques mots en espagnol. Il semble que j’ai trouvé les mots justes, la dame me comprend. Elle réfléchi un peu puis elle me dit que cela doit être ok pour la nuit, elle discute avec une autre dame. Elles se demandent si c’est un endroit sûr pour passer la nuit et finalement elles me disent que cela devrait aller. Elles sont préoccupées pour notre sécurité.



Plus tard les femmes nettoyent la chapelle, mettent des fleurs. La lumière dans la chapelle est alumée toute la nuit. Mike me dit que cela doit être une chapelle pour les marins, les pêcheurs. Il y a une statue de Marie dans une barque. Certainement que autrefois les femmes y priaient pour que leurs hommes les pêcheurs y retournent sains et saufs.
A présent il n’y a plus de pêcheurs.
 
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Sa 11.11.2006
Une nuit tranquille, mais la mer était brouillant.
Derrière nous un VW-Bus s’est garé durant la nuit. Nous ne l’avons pas entendu.
J’attends toujours l’appel de Michel, mais comme leur route est longue (1000km) cela peut durer encore un peu.
Le jour se lève doucement, c’est génial. Nous roulons sur la route en dessus des falaises qui retombent vers la mer. Le ciel à l’est commence à virer en orange.
La côte me semble sans fin. Quelque part un panneau indiquant les Cueva de Nerija (des cavernes). Comme c’est sur notre route, nous nous y rendons.
C’est simple à trouver et nous nous parquons sur la place. Mais où sont ces cavernes ? En suisse nous sommes habitués qu’il faut en général monter à pied, mais ici ? rien. A la fin de la place de parc il y a une maison et un café. Nous nous y rendons et tiens, la petite maison est l’entrée aux cavernes. Euh ? Quoi, il ne faut pas monter mais descendre ? Ah bon? Depuis la maison il y a des escaliers qui descendent dans le ventre de la terre.



Ce qui nous attend sous la terre est incroyable. La beauté de cet endroit. Ce n’est pas une caverne comme nous connaissons, celle-ci est totalement sèche. Il y a des très gros stalactites et stalagmites, mais plus d’eau. Peut-être qu’au printemps il y a de l’eau. La caverne est gigantesque et quelque part une pièce comme dans une cathédrale. Cette pièce est nommée la salle de bal. Il y a des rangs de sièges et je suppose que de temps à autre il y a des manifestations. Cela doit être incroyable devant cette coulisse de stalactites-stalagmites.
Finalement nous sommes soulagés de pouvoir ressortir à l’air frais, car respirer dans cette caverne n’est pas facile. En Suisse il fait frais et humide sous la terre, ici chaud et humide. Ce n’est pas à conseiller aux personnes souffrant d’asthme ou autres maladies de poumon.



Mais pour tous les autres, il ne faut pas rater ces cavernes. Elles sont magnifiques. Il y a pas mal de cavernes en Espagne.
Malheureusement nous n’avons pas eu le temps d’en visiter d’autres.

Notre route continue direction Malaga. Comme nous devons encore faire des achats nous demandons à Blondinette si elle connaît un Carrefour dans les parages. Eh oui, tout près de Malaga elle nous indique un. Bon on y va. Nous faisons de gros achats, pas envie de chercher tous les jours un supermarché. Comme nous mettons justement la marchandise dans le CC mon téléphone sonne. C’est Michel. Il dit qu’ils sont assis dans le train pour retourner en Suisse. Bon plus besoin de se faire des soucis à présent. Ils ont pris un train où ils doivent changer de train seulement à Berne. Ah c’est super ! 1000km sans changer de train, c’est pas mal.

Nous quittons Malaga et nous rendons à Marbella. Là nous cherchons un camping. Blondinette le connaît même et nous lui demandons de nous y conduire. Ce n’est pas si simple que cela. Il faut traverser Marbella sur une espèce d’autoroute, on ne peut pas quitter où on veut ni virer à gauche. Donc nous devons faire un grand détour pour pourvoir sortir de notre voie, reprendre la voie de gauche et retourner un bon bout.



Donc nous passons devant le camping, après 2-3 kilomètres nous pouvons prendre l’autre voie et retourner ces 2-3 kilomètres pour voir ensuite que le camping n’est plus existant. Argh…..
Bon, nous avons vu tout à l’heure un autre camping, mais … malheurs il est de l’autre côté de la route. Donc il faut faire encore quelques kilomètres dans le faux sens. On commence à en avoir un peu marre.
Là, une place de parc devant quelques magasins, il doit bien y avoir un resto. Eh oui, et en plus un resto chinois. Nous allons en premier manger, puis on verra bien.

Ensuite il faut retourner sur cette autoroute. Mais ce n’est pas facile. Il n’y a pas de voie d’accélération, on y arrive directement sur l’autoroute où les voitures ne font pas de place et roulent à tout allure. Je m’imagine ça pendant l’été, quand il y a beaucoup de circulation.
Nous cherchons une sortie et après un bon bout de route trouvons.
Nous quittons l’autoroute et pouvons enfin nous rendre de l’autre côté. Mais pas d’accès à l’autoroute, juste un petit chemin à côté qui nous mène quelques km plus tard à nouveau sur l’autoroute. Enfin nous voyons un camping, nous nous y rendons. Il est ouvert toute l’année. Ouff. Nous payons pour 2 nuits et on nous dit d’aller choisir une place.

36°29.33N 04°44.65W le camping n’est pas mal du tout, mais il faut niveler le CC ou la caravane. Nous n’avons rien pour le faire, donc nous devons parquer un peu penché.



Pas facile dans le CC en pente. Après 5 minutes nous changeons de place mais la prochaine n’est pas mieux. Depuis dehors on a l’impression d’être droit mais dedans c’est pénible. Mais bon pour 2 jours cela ira. De toute façon nous sommes pratiquement tout le temps dehors par ce beau temps.
Nous sortons le store et installons la petite table et les chaises. Ensuite nous allons nous promener pour visiter le camping. Nous avons pris une place juste en face d’un restaurant. Il y a quelques personnes sur la terrasse qui boivent une bière, de la limonade, un café. Des enfants jouent. On ne va pas s’ennuyer ici.
Les toilettes sont à l’autre bout de la rangée mais ce n’est pas grave. Pour la nuit en cas de besoin nous avons toujours encore notre toilette chimique.
Un beau camping. Il y a même 2 piscines, une ouverte et une couverte. En cette saison que la couverte est utilisable, l’autre est fermée. Il y a pleins de bungalows dont certains sont à vendre.
Il fait beau et bon. Nous écrivons encore quelques cartes.


Chez nous se sont des plantes d’appartement, ici des gigantesques arbres
 
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Di 12.11.2006
Après une bonne douche nous téléphonons à la maison. Faut bien s’assurer que tout est en ordres. Nous faisons une journée peinarde, on n’en a bien besoin.
Nous pourrons faire un tour en vélo, voir la mer, mais nous n’avons pas envie.
Avant de partir je demande à la réception à quelle distance se trouve la mer. On m’explique qu’il faut traverser l’autoroute par le pont pour piétons et ensuite la mer est à 5-10 minutes à pied.

Lu 13.11.2006
Je fais du café, nous mangeons quelques biscuits, pas envie de faire un grand repas, la route nous appelle à nouveau. Direction sud.



En vue de Gibraltar nous réfléchissons si nous voulons visiter cette ville, mais Mike se demande si on y roule à gauche ou à droite et finalement nous n’avons pas trop envie d’y aller, donc nous continuons, nous sommes presque arrivés au but : la pointe extrême sud d’Europe d’où on peut voir l’Afrique.

Après Gibraltar la route monte vers un col, vers l’intérieur du pays, loin de la côte. Le paysage change à nouveau son visage. Du coup nous nous retrouvons dans une région montagneuse qui ressemble un peu les cols très hauts de Suisse.
Il y a des parcs d’air (énergie éolienne) aussi loin que tu regardes. Comme j’ai toujours l’appareil photo en main je fais des photos.
En haut dans le ciel je vois des rapaces qui tournent. Je dis : oh regarde, des aigles comme dans un film farwest ! Et j’ai raison. Malheurs, j’ai le petit objectif dessus au lieu du télé.

Un peu plus loin il n’ y a plus de maisons. La solitude pure, que quelques arbustes par-ci par-là. Nous nous arrêtons en bord de route, il faut que je sorte, faire des photos de la région et du parc d’air.



Je dois traverser une barrière à vache pour arriver au pieds d’une éolienne. J’entends le bruit de l’éolienne. Je regarde vers le haut et j’ai le vertige. Je retourne au CC et c’est Mike qui se va faire des photos.



La route descent de l’autre côté de la montagne, nous retournons à la côte. Devant nous Tarifa.

 
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La route nous fait passer à côté de la ville de Tarifa, le long d’un paysage magnifique. Non loin de Tarifa un camping vient en vue. Il a l’air ouvert, nous nous y rendons. Il s’agit du Camping Rio Jara et il est ouvert. L’entrée au camping est très accueillant, très ouvert, pleins d’espace et vue sur la plage. Tout autours du Camping il y a des murs pour protéger. Nous nous sentons tout de suite bien ici et nous rendons à la réception. Nous prenons une place pour 3 nuits. On nous dit ici aussi, que nous pouvons choisir la place que nous voulons. Nous trouvons une très bonne au bord, avec vue sur la plage (à gauche), et sur un petit fleuve, et en face de nous une petite forêt de pins. Très pittoresque et paisible. Je suppose que par temps de grosse pluie le mur sert aussi un peu à protéger le camping des eaux qui pourraient éventuellement déborder. En regardant cette forêt de pins il me semble d’avoir atterrit en plein milieu d’un jeux Myst.



Nous mettons tout en place, le store, la table, les chaises puis nous partons visiter les leux. De notre place je peux voir au loin la plage et la mer, et à l’horizon des nuages blancs. Là-bas doit être l’Afrique. Je m’imagine comment cela doit être par temps claire. Est-ce qu’on y voit beaucoup? Est-ce qu’on peut voir la côte comme sur les cartes postale ? J’ai bien l’impression qu’ils exagèrent pas mal sur ces cartes. On verra bien. C’est grandiose pour moi, d’être si près d’un autre continent. Moi qui n’ait jamais encore quitté notre bon vieux continent.
Nous traversons le camping et arrivons à l’autre bout, il y a un portail et derrière un chemin qui mène vers la plage. Ensuit il faut encore traverser un petit pont en béton et nous voilà sur le sable. Mais elle est bizarre cette plage. Incroyablement immense, et depuis ici la mer est encoire bien loin. On pourrait se croire quelque part au désert, loin à l’horizon la mer (à environ 200m), mais… est-ce réellement la mer ou est-ce un mirage ?
Non, c’est bien la mer. C’est l’atlantique. Il y a des vagues, mais j’aurais pensé qu’elles sont bien plus grandes.
Quoique plus grandes que sur l’adriatique.
Sans doutes c’est parce qu’ici la mer n’est pas très large, il n’y a que 15 km d’eau entre Tarifa et l’Afrique.
Nous nous asseyons au bord de la mer dans le sable et regardons au large. Nous regardons les vagues qui viennent mouiller le sable sur la plage.



De retours au CC Mike me monte un fil pour le linge et moi je vais laver notre linge. Bien oui, faut aussi.
Vers le soir les nuages blancs s’en vont petit à petit et je peux voir la côte marocaine. C’est aussi intéressant qu’un bon film policier ! Sans arrêt je dois aller voir si je peux déjà voir un peu plus. Le Maroc, seulement à 15 kilomètres de nous. Incroyable pour moi.
A la tombée de la nuit on peut voir les lumières. Il y a quelques villages et des villes. Il y a aussi des bateaux sur la mer. Pour un je suis certaine que cela doit être un bateau de croisière, car il est plein de lumières, on pourrait croire que c’est un gigantesque sapin de noël illuminé, couché dans l’eau. Euh, qu’ai-je dit là, noël ? Euh ? Hein? Pas possible, dans quelques semaines il sera noël? Pas croyable, je nous croyais en plein été. Il fait beau et agréable, nous sommes toujours encore en short et T-Shirt, les arbres sont toujours verts ici, donc impossible que dans peu de temps ce sera noël. Choc !

 
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Ma 14.11.2006
Et voilà encore une journée paisible, nous la laissons couler douce. Il fait beau et agréable, comme les autres jours aussi. Magnifique. J’aimerais rester ici, pendant très très longtemps. Passer l’hiver ici.



Le CC qui s’était trouvé 2 parcelles plus loin est parti ce matin, de même les gens dans la tente en face de nous. Sans doutes ils sont partis pour prendre le ferry à Tarifa pour aller au Maroc. Nous avons bien envie d’y aller aussi mais n’avons pas nos passeports avec nous (je n’ai même pas de passeport du tout, uniquement une carte d’identité), mais en tant que Suisse il faut obligatoirement avoir le passeport pour visiter le Maroc.



Nous sommes seuls dans ce coin du camping.
Plus tard dans l’après-midi il y a un nouveau CC qui s’installe 2 parcelles plus loin, sur la même place qu’était parqué l’autre CC qui est parti le matin.
Le CC est habité par un homme seul. A l’arrière il a un véhicule étrange, Mike doit savoir de quoi il s’agit et il passe demander au Monsieur. Celui-ci, un allemand, lui explique qu’il s’agit là d’une bicyclette avec moteur. (Un peu comme un vélo solex, mais juste un peu). Il dit qu’avec cela il n’a pas besoin de port de casque puisque cela passe comme vélo.
J’ai cru comprendre qu’il allait sur les campings et de là allait faire des grand tours avec ce vélo étrange.

Plus tard, nous passons à nouveau par là pour nous rendre à notre CC, nous voyons que l’allemand est en train de regarder la TV et Mike va lui demander s’il a une bonne liaison satellite. Bien justement non, répond celui-ci. Il dit qu’il a traficoté et n’arrive plus à voir quoi que ce soit et si Mike pourrait l’aider car il en a ras le bol. Mike essaye donc de remettre tout en état de marche. Le pauvre allemand a changé de langue et comme il ne comprend pas un mot d’anglais, il est bien perdu. Donc en premier Mike lui remet le tout en allemand et règle le tout ensuite.
Pendent ce temps là je me rends à notre CC et je téléphone avec Michel. Du coup, en plein milieu de la conversation je cire : Un bateau à container !
Je me hâte à prendre ce truc en photo. Pour moi c’est sensationnel, car je peux même voir les containers divers dessus ! Pour moi c’est absolument incroyable.



Le soleil descend doucement et le ciel se colorie de plus en plus. Je prends à nouveau la caméra et fais de tonnes de photos. Puis je vois un « trou » dans la forêt en face de moi. Je me dis que tôt ou tard le soleil passera justement par ce trou et je m’imagine déjà les photos que cela doit donner. Ah oui que c’est une bonne idée. Donc je change de position jusqu’à ce que c’est parfait, puis il ne reste plus qu’à attendre que le soleil baisse encore. Et enfin, le soleil est dans la bonne position. C’est génial.



Mike vient vers moi et fait lui aussi quelques photos et me dit ensuite que je dois aussi aller vers l’allemand. Donc j’y vais.
Son CC est très grand et il y a beaucoup de place pour une personne seule. Il nous raconte un peu de soi. Depuis 4 semaines seulement il a son CC et est depuis « on the road ». En premier il a commencé avec l’Italie, à présent c’est l’Espagne et ensuite il va partir vers le Portugal. Puis il ne sait pas encore. On verra bien, dit-il.
Il nous raconte que sa femme l’a quitté après près de 27 ans de mariage. Comme il est rentier, et n’a pas de famille, il s’est dit qu’il pourrait très bien partir. Donc il a vendu sa maison et a acheté le CC et est parti. Comme ça. Je trouve super. C’est ça la vie. Lui au moins il sait profiter. Il dit que rien ne peut le stresser à présent. S’il est dans un embouteillage, bien qu’est-ce que cela peut bien faire? Il a tout le temps qu’il veut. Nous par contre devons lentement préparer notre retour à la maison. Je ne veux même pas y penser.
 
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Me 15.11.2006
La nuit est très agitée. Il y a beaucoup de vent. Autant que je ne peux pas dormir, le store fait tellement de bruit. Vers 3h Mike se réveille et rentre le store. Là enfin la paix, je peux enfin dormir. J’ai l’impression d’être dans un bateau sur l’eau, car le vent souffle par moment contre le CC et nous berce. Manque plus que le mal de mer chez moi.
Le matin nous nous décidons d’aller visiter Tarifa. Nous allons demander à la réception comment y aller, et on nous dit qu’en été il y a un bus, mais que là il va falloir prendre un taxi. Donc je lui demande de nous en commander un. Nous attendons 20 minutes puis notre taxi arrive. Tarifa n’est pas loin, cela coûte 8 Euros.
Tarifa est situé directement au bord de la mer. C’est une ville très pittoresque, très ancienne et on pourrait se croire quelque part à l’orient. On peut y voir l’influence arabe.
Le murmure que nous entendons et ne comprenons pas nous fait une fois de plus penser que nous nous trouvons dans une ville orientale. La vieille ville est un labyrinthe sans issue.



C’est génial de marcher dans ces ruelles étroites. Voilà que nous nous trouvons devant une église. Nous rentrons dedans pour la visiter. Il y a pleins de statues, d’images de saints, comme dans toutes les églises. Mais ici, il y a une statue de Jésus, mais il est noir. (Toutefois sans traits africains, mais il a la peau très foncée, presque noire).
Je vois qu’on peut allumer des bougies et je vais prendre 2. Je les allume. C’est ainsi que je fais à chaque fois que je vais visiter une église. Une bougie pour les miens qui sont décédés, et une pour ceux à Mike.
A nouveau sur la rue, le chemin nous fait monter une colline puis de l’autre côté nous redescendons et arrivons au port. Nous passons à côté et arrivons sur un passage qui nous mène sur une île. Je reconnais l’endroit, il y a quelques semaines j’avais vu cet endroit sur Google Earth. C’est incroyable, je vois encore la vue aérienne Google et là j’y suis réellement.

A droite de nous, l’atlantique qui est calme, et à gauche la méditerranée agitée. Ah tiens, j’aurais parié que c’est le contraire, mais non, c’est bien la méditerranée qui est agitée. Le vent souffle fort de là, direction Atlantique d’ailleurs, il porte le sable et forme des petites dunes même sur le chemin.
Pas possible de visiter l’île, comme j’avais déjà vu par Google Earth, c’est clôturé.


A gauche la méditerranée agitée


A droite l’atlantique calme

Les petites dunes partout



Incroyable, nous voilà au but de notre voyage, le point extrême sud d’Europe, la ville la plus au sud, devant nous le passage étroit de Gibraltar et de l’autre côté le Maroc, L’Afrique, un autre continent. Incroyable pour moi, qui n’ai jamais quitté l’Europe.
C’est beau à couper le souffle.
 
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Mike aimerait bien visiter l’ìle et il ne me croit pas que j’ai vu sur Google Earth que ce n’est pas possible. En plus on voit bien qu’il y a un mur tout autour et une porte bien fermée. De temps à autre il y a une voiture de police qui sort ou qui rentre.
Côté méditerranée il y a des pierres pour éviter que les vagues fortes abîment le chemin menant à l’ìle. Entre ces pierres Mike découvre un chat avec des petits. Oh que c’est joli. Nous restons un moment là à regarder. Le vent souffle fort donc nous n’entendons rien ce qui se passe autours de nous. Du coup un chien (un de ces chiens de combats) file à toute alure à côté de nous directement vers la chatte. Surpris et inquiets nous nous levons et quittons les lieux car le détendeur du chien ne fait pas l’aire de vouloir dresser son chien. Inadmissible ce comportement, on ne peut pas laisser courir son chien comme ça s’il y a des gens.
Fâchés car il a osé détruire notre moment de calme, nous nous en allons. La chatte ne craint rien, elle a de bonnes griffes et les fait sentir au chien.

Nous retournons vers le la « terre ferme ». Là il y a une colline avec un château dessus. Il est petit mais très joli. Nous nous imaginons d’avoir la chance d’y habiter. Ah oui ça alors ce serait chouette. D’un côté la méditerranée, de l’autre l’atlantique et l’Afrique devant, pas mal comme vue.



Nous continuons notre route vers le port. Un bateau arrive, c’est un catamaran, un ferry. Mike se demande où peuvent se trouver les voitures et comment ils font pour les faire monter/sortir. Je suppose que derrière il y a une « porte » qu’on peut ouvrir comme une rampe. Nous allons plus près et voyons que j’ai eu raison. Il y a pas mal de voitures dans ce ferry. Incroyable, mais la file ne s’arrête pas. Il y a même des camionnettes, donc il y aurait aussi de la place pour un campingcar sans doutes. Il y a pas mal de personnes qui descendent du bateau. A pied avec de lourdes valises, faisant des signes pour saluer les leurs qui les attendent derrière le treillis comme nous. (sauf que nous n’attendons pas, nous regardons seulement).

Après un moment nous avons vu assez et retournons en vieille ville. Nous prenons place dans un café sur la rue. Nous attendons et regardons les gens et les voitures passer, en attendant qu’on vienne prendre notre commande. Enfin une sommelière arrive. Elle n’a pas l’air de bonne humeur et je sors mon meilleur espagnol et lui commande 2 cafés au lait et lui demande si on peut avoir la carte. Elle, toujours de mauvaise humeur, me dit que cela allait arriver tout de suite. (et je jure qu’elle a bien compris que je voulais la carte car là aussi elle a dit oui).

C’est long… nous attendons toujours notre café. Je me demande s’ils ont dû en premier récolter les grains de café…. Enfin notre sommelière sort, mais les mains vides et elle part (elle porte toujours le tablier) avec une autre jeune femme. Ah et notre commande ? Coucou ? allo… Niet.
Faut encore attendre. Finalement un sommelier sort et nous porte notre café, la carte n’y est pas, mais en attendant nous n’avons plus envie d’y manger car premier : c’est pas sympa et secundo : il y a les prix indiqués sur un panneau sur le mur et à voir ces prix, la faim passe très vite.



Nous buvons notre café et regardons la vie autours de nous. Ensuite, après avoir payé, nous repartons. Du coup nous nous retrouvons devant une halle qui autrefois devait être le marché aux poissons. Sans doutes le bâtiment devait être plein à craquer, autrefois. A présent il ne reste que 2 stands qui vendent du poisson. Au milieu une grande place vide.



Nous pouvons nous imaginer comme cela devait être autrefois, la halle pleine de stands, pleine d’acheteurs, pleine de murmures de tas de gens. Nous pouvons même les voir et entendre.
Bon là on ne peut pas continuer, la route s’arrête ici. Faut faire demi tour et nous prenons une autre rue. Non ce n’est pas possible, nous revoilà au marché de poissons ! Ah non !
Bon, nous prenons encore une autre route et nous devons nous rendre compte que encore, nous avons marché en cercle et ressortons au même endroit. Ah non c’est trop ! Pourtant nous avons bien pris d’autres routes.
Bon Mike, je t’ai suivi, là laisse moi faire à présent. Je vois l’église là-bas, je sais comment y sortir. Il ne me croit pas.
Regarde : tout à l’heure nous nous sommes retrouvé devant cette église. Pour arriver au port nous avons tourné à droite. Là nous allons tourner à gauche et remonter la colline et je suis certaine que nous arrivons en haut au nouveau quartier où se trouvent les stands de taxi, là où notre taxi nous a déposé ce matin.
Mike n’y croit toujours pas mais il se dit que cela ne coûtait rien de me suivre. Et… voulez que je vous dise ? J’avais raison.
Mais le stand de taxis est vide. Nous nous promenons encore sur la rue et nous posons la question si oui ou non nous voulons encore aller manger. Mais là les resto’s ne font pas envie et les prix non plus. A la fin de la rue nous voyons un restaurant chinois. Ah oui, là on ne peut pas dire non.
 
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Nous nous installons dans le resto. L’Espagne est bourrée de restaurants chinois. On y mange bien et beaucoup et à de très bons prix, c’est très bon marché et de plus ils sont soignés.
Bonne atmosphère, un brin de lux.
Cette fois nous nous permettons même un dessert. C’est si bon. Une coupe de glace avec des fruits des bois dessus. Mjam que c’est bon ! Même que les fruits sont congelés et que c’est une coupe pré-préparée, mais cela ne fait rien, c’est si bon.
Nous repartons pour le stand de taxi qui est toujours encore vide. En attendant nous nous asseyons sur un banc et quelques minutes plus tard une taxi arrive, nous montons. Je lui dis que nous voulons retourner au Camping Rio Jara et il nous y conduit.



Pendant notre visite de Tarifa des nuages montent. Là de retours au camping le ciel est couvert, le soleil s’est caché et il fait plus frais.
Notre voisin l’allemand n’est plus là, il est en route vers le Portugal.
Ce soir nous voulions aller à la plage, voir le coucher de soleil encore une fois avant de repartir, mais là pas de soleil en vue. Nous allons quand même vers la plage, mais n’allons que jusqu’au pont. Nous regardons encore une fois au large. La Mer, les vagues, le sable. Il fait frisquet.
Su la plage un homme avec deux chiens. Mike me dit que ce sont des chiens de combat. Une femme arrive depuis le camping et crie quelque chose. Nous ne comprenons rien. Elle ne crie pas envers nous mais c’est destiné à cet homme. Elle lui fait des signes mais il ne semble rien comprendre ou ne pas la voir. Sur la plage il y a deux chevaux qui s’approchent. Les chiens les ont vus et courent dans leur direction. La femme crie encore plus fort, et finalement l’homme semble comprendre. Il se déplace, direction de ses chiens, la femme derrière lui.
Heureusement que rien n’est arrivé. Les chevaux n’ont pas eu peur.
Nous retournons au camping. Sur la droite je vois un bâtiment à peine visible et je dis à Mike : « Regarde, on dirait un bunker ».
« C’est un bunker » dit-il.
Ah bon ?
Et là il faut qu’il aille voir de près. Il va à travers champs et je dois le suivre. Je refuse, car c’est assez marécageux, même que assez desséché il reste assez pour se salir les chaussures. Comme je ne porte que des sandalettes je n’ai pas envie de me salir totalement. Je retourne sur terre ferme et vois un chemin sec un peu plus loin. Il mène directement au bunker. Je raconte à Mike ma découverte et il fait demi-tour lui aussi, non pas sans grognant quelque chose dans sa barbe. « Faut toujours qu’elle ait raison » ou dans ce genre. Hihi je n’en peux rien, je regarde mieux que toi Mike, c’est tout.
Le bunker a vu de meilleurs jours. D’un côté ils ont clôturé un bout du prés et ont mis des poules dedans. Tout autours des cactus portant des figues de cactus. Mike me dit qu’on peut les manger. Oui je sais bien, mais ceux-ci sont encore tout verts. Bien entendu qu’il faut que Mike en pique une. Mais ce n’est pas lui qui peut la piquer, c’est la figue qui le pique. Aïïïe saloperie de piquants.
Résultat : le fruit reste sur la plante et Mike a des épines dans les doigts.
Nous contournons le bunker et Mike voit un cheval sur le pâturage. Il veut aller le saluer. La jument vient tout près. (moi je tiens mes distances). Mike la caresse sur le front. Un moment ça va, mais ensuite la jument en a marre et mords Mike dans la poitrine. Aïïïe méchant cheval.
Ce n’était pas si grave, cela n’a même pas donné de bleus. Ca va donc. Rien de grave. Faut Mike pour lui arriver des turcs pareils.



Dommage que nous n’avons pas pris l’appareil photo avec, nous aurions volontiers fait quelques photos de ce bunker pour Michel. Il aime bien ce genre de truc.
Je propose de retourner demain matin pendant que Mike fait le plein d’eau etc. En plus j’aimerais bien venir prendre un peu de sable sur la plage et quelques bricoles que j’y trouve. Des coquillages etc.
Nous retournons à notre maison sur 4 roues et restons tranquilles le reste de la soirée.

Cette nuit nous sommes contents que le store ne soit plus dehors, car le vent est encore un peu plus fort et de plus il pleut.
Nous sommes au chaud et au sec et pensons au pauvres qui sont 1 rue plus loin dans leur tente. Je peux m’imaginer qu’il ne fait pas trop bon camper ainsi à présent.
Le lendemain je vois la dame se déplacer à toute allure, grelottant, vers les toilettes.
 
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Trikermaus

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Je 16.11.2006
Il est temps de prendre le chemin du retours. En premier visiter Séville ? Bonne idée. Nous partons sur la côte, direction Cadiz.
Il pleut, le ciel est couvert (ben normal s’il pleut), mais cela ne nous dérange pas.



Entre Tarifa et Cadiz le pays est assez plat, sur le côté des routes les ravins obligatoires.
Eh bien ce qu’on y trouve….
A un endroit il y a deux voitures, accidentées. L’un est cabossé à l’avant, l’autre couché sur le côté. Je n’ai pas l’impression qu’ils sont là depuis quelques heures seulement, mais depuis quelques semaines au moins.
Personne ne semble s’en occuper, et cela ne dérange personne. (déjà vu plusieurs fois durant ce voyage).
Un peu plus tard je vois un pare choque avant avec plaque minéralogique et quelques petits pièces de voiture.
Pendant notre voyage en Espagne nous avons vu des tonnes de couronnes et croix au bord de la route. J’ai tendance à supposer que les Espagnols ne savent pas rouler, qu’ils sont un danger.
Quelque part un camion blanc, pas l’air en bon état, et parqué en V, encore un véhicule accidenté !



Il pleut toujours et le vent est assez fort par endroit. Je suis contente que ce soit Mike qui conduit, j’aurais tout de même mes problèmes avec le CC, comme c’est un véhicule quand même assez grand avec pas mal de surface pour l’attaque du vent.

Un peu plus loin je vois un chien mort sous la glissière de sécurité du milieu, et il y a quelques jours j’ai vu une chèvre morte au bord de la route.
Nous voyons un supermarché et nous y rendons. Il faut faire des provisions.
Chargés par les achats nous sortons du supermarché. Ohlà il pleut encore plus fort qu’avant. Les Espagnols attendent dans le hall d’entrée, sans doutes ils espèrent que la pluie cesse. Nous attendons un moment avec eux, à l’abri de la pluie. Mais il pleut toujours aussi fort.
Je propose à Mike d’aller au CC lui chercher un parapluie. Il me fait une autre proposition, il veut aller chercher le CC et le conduire jusque devant l’entrée du supermarché pour que je ne me mouille pas. Mais non voyons Mike, pas besoin, je ne suis pas en sucre. Je lui dis que nous allons les deux. Là.
La pluie a formé des petits lacs sur le parking. Par endroit ils sont assez grands. Impossible de les traverser pieds secs avec des sandalettes. Mais j’ai la solution. J’enlève mes chaussures et chaussettes et traverse les flaques d’eau à pieds nus.
Je ris, car la situation est assez bizarre et drôle. Il faut voir la tête que font les Espagnols en me voyant avec ma solution « pieds nus ».
Par endroits l’eau me monte jusqu’aux chevilles. Je dois rire en pensant aux autres bobets qui attendent toujours à l’abri de la pluie et qui n’osent pas s’aventurer dehors. Mais moi, je m’amuse très bien.

Andalousie large paysage, nous faisons connaissance de son autre côté, le côté plat et parsemé par quelques petites collines.
Comme il pleut toujours aussi fort nous décidons de ne pas visiter Séville, mais de prendre cap sur Granada. Peut-être que là-bas le temps sera meilleur.



Peu avant El Palmar de Troya nous voyons un bâtiment étrange. Selon la carte il s’agit d’un bâtiment religieux. Nous pouvons voir des petites tours, comme des Minarets islamiques. Plus nous ne voyons malheureusement pas, car il y a un mur très haut tout autours et une porte en métal massif, fermée bien entendu.
Dommage, j’aurais bien aimé visiter ce lieu.



Santa Fe, (peu avant Granada), nous nous arrêtons. Un camion de Bärtschi AG, canton d’Argovie, Suisse, est parqué sur cette place. Tiens, un Suisse ! Le chauffeur nous salue et vient vers nous. Je me dis encore qu’il a un étrange accent et me rends compte qu’il n’est pas Suisse mais Allemand, il a un accent du côté de Sachsen, ex-Allemagne de l’est.
Nous bavardons un moment et il nous raconte qu’il a été cambriolé déjà 3 fois en France du sud. Une fois même ils ont essayé d’ouvrir les serrures pendant qu’il dormait dans la cabine ! Il nous raconte aussi qu’il est bloqué en Espagne pour le week-end, car c’est seulement lundi qu’il doit prendre la cargaison à Alicante.
Alors là je me dis que nous sommes chanceux d’avoir les vacances et d’être libres de partir quand nous voulons où nous voulons.

Nous continuons notre route direction Granada et espérons de trouver un camping. Mais nous n’en trouvons pas. De plus il fait nuit et nous n’avons pas envie de traverser la grande ville. Nous restons donc sur l’autoroute. Comme il semble vouloir pleuvoir aussi le lendemain, nous nous disons que Granada peut attendre, on visitera une autre fois. Allons plutôt voir si sur la côte Est il fait meilleur.
La route nous fait gagner en altitude et nous avons une superbe vue sur Granada, les lumières de la ville.

Un peu plus loin nous voyons une station essence et une grande place de parc. Tiens, nous pourrons aller manger au resto. Mais ils ne servent pas à manger au restaurant, sans doutes que pendant l’été. Nous buvons juste un café et retournons au campingcar.
Tiens, c’est qui qui parque non loin de nous ? Tu le reconnais? C’est le camion Bärtschi AG! Il s’est déjà installé pour la nuit, nous ne voulons pas le déranger.

Nous faisons à manger et allons nous coucher ensuite.
La nuit est froide et nous sommes heureux d’avoir un bon chauffage.
 
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Ve 17.11.2006
Environ 8 heures, Mike se lève. Il va dehors pour fumer et me crie que je dois sortir et porter la caméra avec, que je ne vais pas croire mes yeux.
Ah bon ? Hein ? Quoi? Je sors, équipée de la caméra. Il fait froid et un peu sombre. De l’autre côté de la place de parc je vois Mike et il montre au large. A moitié endormie encore je vais chez lui et regarde dans la direction dans laquelle il montre. Oulà, c’est quoi ce truc ? Je peux voir sur la Sierra Nevada, il y a de la neige. (il y a des 3000mètres parmi ces montagnes)
Pas pour rien qu’il fait si froid. Qui l’aurait cru? Il y a 2 jours, nous étions en plein été et là c’est l’hiver qui nous rattrape.
Il fait très froid, nous faisons quelques photos (faut bien avoir des preuves), puis nous retournons au CC agréablement chaud et buvons un café.
Mais dis voir, nous nous trouvons à quelle altitude finalement ? Hein ? Mike regarde sur le GPS qui nous dit que nous sommes à 1208m, 37°19.08N 03°19.45W



Nous continuons notre route vers l’est. La route descend heureusement et il fait plus chaud. Faut faire le plein. Voilà une station BP, c’est bien. Mike fait le plein et ensuite je vais dans le shop pour payer. Je sors et Mike me dit qu’il a un passager clandestin. Ah oui ? Mike s’accroupie à côté du CC et attrape ce passager. Il s’agit d’un petit chat. Il a aussi froid et voulait se réchauffer dans notre moteur. Mike a pu l’attraper avant qu’il ne puisse y grimper.
Il le tient sur son bras et le caresse. Assez loin de notre véhicule il le met parterre et l’employé de la station essence ouvre la porte du shop pour laisser rentrer ce pauvre petit chat.





Nous voulons aller à la côte est. Peut-être que là-bas il fait plus chaud. Allons à Javea !Je me demande si le Monsieur Please y est toujours ?
Plus nous nous approchons de la côte, plus les nuages disparaissent. Notre morale commence à remonter.
Vers Lorca j’aperçois que quelque chose ne joue pas. En effet à l’arrière la bouche d’aération sur le doit s’est à nouveau ouverte sans que nous y touchions. Je vais derrière et essaye de la fixer, mais pas moyen. La fermeture doit être sans doutes défectueuse. Nous devons fixer le tout avec une corde.

Voilà un aire de repos, il y a un restaurant, nous voulons aller manger. Il est encore trop tôt, le restaurant ouvre que dans 30 minutes. Nous attendons donc un peu et allons ensuite manger. La caissière n’est pas très sympa, pourtant je me donne bien la peine de lui parler en espagnol, je dis svp et merci.
Elle ne me regarde même pas et quand je lui tends l’argent elle trouve même pas nécessaire de le prendre ou de me regarder. Donc je laisse tomber les sous avec du bruit sur l’assiette à sous. Elle me lance le rendu sur cette même assiette, toujours sans me regarder. Antipathique cette nana.



Le soleil est de retour et il fait agréablement chaud. Ainsi nous atteignons Javea vers la fin de l’après-midi et nous garons au même endroit que la dernière fois. Pas de Monsieur Please en vue, cette fois nous avons l’impression de nous trouver dans une colonie anglaise. Il y a pleins d’anglais et les enfants portent même l’uniforme de l’école.
Nous allons voir un peu les vitrines, les magasins ont encore ouvert. Tout autours de nous on parle anglais.
Comme la dernière fois, nous allons manger au restaurant chinois. Nous sommes les seuls, pas d’autres personnes en vue. Le sommelier n’a pas beaucoup à faire. Il semble nous reconnaître et nous sourie.


Sur la route direction javea
 
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Sa 18.11.2006
Cette nuit n’était pas très calme, les petits anglais ont pu rester dehors toute la nuit, il me semble. Même à 4h du matin on peut les entendre et nous pouvons entendre les bruits de la discothèque.
Cette nuit est plus fraîche, nous devons mettre en marche deux fois le chauffage.
6h45 je me réveille et attends que Mike se lève, il nous faudrait quitter les lieux. Peu après il se réveille aussi et nous pouvons partir.


Sur la route direction javea

Pas facile de rouler à Javea, malgré notre blondinette nous nous perdons. Notre journée commence mal. Il y a pleins de rues et ruelles, des sens uniques et des travaux, finalement nous nous retrouvons à sens inverse dans un sens unique et par-dessus le marché nous voyons qu’une voiture veut emprunter cette route. Mauvais, très mauvais ! Comment faire ? Il y aurait assez de place pour tourner, mais comme ils y vont des travaux, tout est clôturé, juste un passage étroit nous reste. Et m…. Mike voit une petite rue, il essaye de tourner la voiture en reculant dans cette ruelle. Mais étrange, ça ne va pas. Je sors pour voir ce qui se trouve derrière et je vois qu’il ne s’agit que d’un » gendarme couché ». Bon pas grave, tu peux y aller Mike.
Ensuite nous laissons passer la voiture et essayons de ressortir de cette ruelle étroite. Faut dire que dans la ruelle dans laquelle nous devons nous engager il y a des voitures parquées des deux côtés et c’est très étroit, j’ai bien peur que nous n’y sortons plus. Mais Mike sauve la situation et y parvient. Ouf…
Finalement nous arrivons à sortir de ce labyrinthe et nous retrouvons sur la route principale. Enfin, voilà la route qui nous mène sur l’autoroute.



Route plate et tout droite, devant nous un accident. Rien de bien grave, juste quelques bosses. Ambulance et police sont déjà là. Un peu plus loin il y a encore 1 grosse voiture de police et 2 voitures de police qui roulent à toute allure pour aller au lieu de l’accident. Eh bien dis donc, tout ça juste pour une petite bosse ? Quand même un peu exagéré non ?

Le péage pour l’autoroute est très haut, mais c’est égal. Nous n’avons pas envie de nous reperdre dans les villes sur le passage. Nous prenons donc l’autoroute vers le nord. J’écris un SMS à Michel que nous pensons être à la maison dans 2-4 jours. Pour l’instant nous n’avons encore pas de plans pour la suite.



Vers midi nous mangeons et Mike fait une sieste. A nouveau sur la route je mets le CD de Michel et lui téléphone. « Ecoute voir ça » je lui dis. Il est content que le CD nous plait. Il ne se rends pas compte que nous sommes sur le chemin du retour. J’avais pensé que s’il entend cette musique quand je l’appelle il devinera que nous sommes en route pour la maison. Mais comme il ne le devine pas je ne dis rien.
Nous sommes ä 15 kilomètres de la frontière Française.



Vers 22h, 594km de la maison, nous nous arrêtons sur un aire de repos et dormons. C’était une bien longue journée, nous sommes de bonne humeur, demains nous allons arriver à la maison, en coup de surprise pour la famille.
 
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Di 19.11.2006
6h30 nous nous réveillons. Vite le petit déjeuner et en route.


Un beau matin près de Montpellier

Lyon, sur la route de dépassement il y a un français qui roule tranquillement, peinard, pas pressé. Nous derrière pour dépasser un véhicule encore plus lent. Sur notre droite nous dépasse une voiture avec plaques vaudoises à toute allure et se place derrière la voiture française. Il lui fait des appels de phare et le chasse sur la voie droite. Ensuite il continue de rouler à vitesse surélevée. Je ne peux que secouer la tête sur cet individu pas très malin.
Plus nous approchons la Suisse, plus il fait frais et plus il y a du vent. Plus tard il se met même à pleuvoir.

Tôt dans l’après-midi nous arrivons à la maison. Heureux et contents d’avoir passés de bonnes vacances, mais aussi heureux d’être à la maison à nouveau. Il fait bon de rentrer, de revoir sa famille.


Soleil levant sur Montpellier




voilà la fin de notre voyage. J'éspère que vous avez pu vous amuser un moment avec Mike et moi, pu rire un peu avec nous et voir les beaux paysages.

Rita