Notre-Dame de Paris

Monument le plus visité de France, chef-d'oeuvre d'architecture gothique… La cathédrale Notre-Dame de Paris est à visiter absolument, que l'on soit pèlerin ou touriste curieux.

Notre-Dame de Paris : Un objet d'Art et d'Histoire

La cathédrale et les arts

Statue Notre-Dame de Paris
Statue
« Notre-Dame de Paris »

La peinture
A voir : les grands « Mays » de Notre-Dame, dont 13 sont présentés au public dans la chapelle de la nef. Il est également possible d'en voir certains au Louvre ou au Musée des Beaux-Arts d'Arras. Les grands « Mays » sont une série de tableau d'environ 3 mètre de haut, offerts chaque année depuis 1630 par la Corporation des orfèvres parisiens, et représentant pour la plupart des scènes de l'Ancien Testament se rapportant à la vie de la Vierge Marie.
Vous pouvez également y voir un tableau de Saint Thomas d'Aquin, identifié par son titre de « docteur angélique » réalisé par Antoine Nicolas. Aux pieds du personnage, une « Fontaine de Sagesse » souligne l'importance de Saint Thomas d'Aquin sur l'église de Dieu.

La statuaire
Dans le sanctuaire se dresse une Vierge à l'enfant, appelée « Notre-Dame de Paris » à l'endroit où, dès le XIIe siècle, un autel dédié à la Vierge avait été disposé ; c'est là la plus célèbre des 37 représentations de la Vierge dans la cathédrale. C'est auprès de cette Vierge que Paul Claudel se convertit en 1886.
Adossé au mur oriental de la chapelle Saint-Guillaume, s'élève le mausolée du comte Claude-Henry d'Harcourt (lieutenant-général des armées du Roi) réalisé tout en marbre par le sculpteur Jean-Baptiste Pigalle en 1776.

Vue de la nef
Vue de la nef

Le vitrail
Les trois rosaces de la cathédrale sont des chef-d'oeuvre de l'art chrétien. La Rose Sud (ou Rose du Midi), offerte par Saint Louis, consacre ses 84 panneaux au Nouveau Testament. La claire-voie, au dessous, représente les 16 prophètes dont les 4 principaux (Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et Daniel) au centre portent les 4 évangiles. Si la Rose Sud ne ressemble quasiment plus à l'ouvrage d'origine (elle subit de nombreuses avaries puis rénovations), elle vaut tout de même le coup d'oeil. Les hautes verrières de la nef, réalisées par Jacques Le Chevallier, témoignent d'un projet original : faire vivre les couleurs, faire en sorte qu'elles se répondent les unes aux autres. Chargé en 1952 par les Monuments historiques de remplacer les vitraux en gardant les mêmes sujets mais en modifiant les couleurs et la taille des personnages, Jacques Le Chevallier réussit à créer une atmosphère fidèle à l'esthétique gothique de la cathédrale.
Au coeur de la sacristie, restaurée entre 1845 et 1850 dans le style néo-gothique, les verrières du cloître représentent la Légende de Sainte-Geneviève (la Sainte patronne de Paris). Seules les 6 dernières scènes sont malheureusement accessibles au public (dans le couloir du Trésor).

Vue extérieure de la cathédrale
Vue extérieure de la cathédrale

Les orgues
La cathédrale possède 3 orgues, éléments majeurs de sa vie liturgique et musicale. Le grand orgue, avec ses 5 claviers et ses 8 000 tuyaux, est le plus imposant de France – et certainement le plus connu au monde. L'orgue de choeur est utilisé pour les offices quotidiens en semaine et partage son rôle avec le grand orgue durant le week-end et lors des cérémonies exceptionnelles. Le dernier orgue de Notre-Dame est un orgue positif, mobile, d'un clavier et 5 jeux.

L'architecture
L'un des éléments architecturaux les plus célèbres de la cathédrale est sans doute sa flèche, qui s'élève à 93m au-dessus du sol. Ce n'est pas là la flèche initiale (qui fut démontée de 1786 à 1792) mais une seconde flèche dont la mise en place fut décidée par Viollet-le-Duc au moment des travaux de restauration. En 1860, la nouvelle flèche n'est plus un clocher et n'a plus grand chose en commun avec sa prédecesseuse : elle est construite sur le modèle à deux étages imaginé à Orléans en 1852. A la base de la flèche, les 12 apôtres sont représentés pas des statues de cuivre vert-de-gris.
Petite anecdote : Viollet-le-Duc y apparaît sous les traits de Saint Thomas, contemplant son oeuvre. Tout en haut de la fèche, un coq domine la ville de Paris. Ce coq pourrait paraître insignifiant... s'il n'abritait pas une parcelle de la Sainte Couronne d’épines, une relique de saint Denis et une de sainte Geneviève. Sorte de « paratonnerre spirituel », le volatile est censé protéger les fidèles.

Alexandra Caussard
Publié le 02/03/2011

Crédit photo : © GODONG

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