Dernière journée Bulgare

29 août 2004

Nous partons le cœur gros de Koprivchtitsa pour la capitale. Ces derniers jours ont été magnifiques malgré un temps un peu pourri. La route est courte sur la carte mais assez longue en pratique puisque notre minibus fait la déserte locale pour les petits villages et « sort » donc a intervalles réguliers de la grande route pour des crochets de quelques kilomètres dans la campagne. Il n’y a pas l’air d’avoir une vie débordante dans les villages que nous traversons. Arrivée à Sofia. Impression rassurante de se sentir en terrain « connu » et de tristesse car nous savons ce que cela signifie : retour en France et au travail. Après un peu de négociations, nous trouvons une auberge de jeunesse « improvisée » chez une habitante. Nous partons très vite nous promener dans les rues pour profiter de nos derniers sous et du soleil revenu.

Sofia

Sofia

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Pause devant le théâtre Ivan Vazov.

Sofia

Sofia

Sofia

Soirée « nostalgie » ; nous allons manger au « ugo » où nous avions été il a maintenant presque 1 mois. Pour finir nos derniers lev, incursion dans un Casino au pied de chez nous. Ambiance très étrange qui laisse un doute sur le côté « honnête » de l'affaire, surtout quand on voit le nombre de ces établissements et la population « mafiesque » de certaines rues. Rencontre avec 2 Français qui vont prendre le même bus que nous le lendemain.

30 août 2004

Retour en France

La désorganisation est totale le matin du départ pour la France. Tous les Bulgares vivant en France se sont donnés le mot pour rentrer le même jour que nous. Les bus tardent à arriver. Nous montons, avec plusieurs heures de retard dans le bus.pour s'arrêter à peine la frontière passée pour changer de bus : il vient de rendre l'âme ! Ce que nous soupçonnions depuis un moment vient de se réaliser : le chauffeur qui ouvre le tableau de bord à tous les arrêts, l'embrayage qui hurle et le retard au départ sans explication.autant d'indices qui indiquaient que le bus n'était pas bien en point. Aller retour entre plusieurs bus avec ou sans nos bagages. La route est un peu stressante mais les discussions avec de jeunes Bulgares vont bon train et occupent intelligemment le temps. Intéressant et plus instructif que beaucoup de guides sur un pays qui se bat pour se reconstruire et sortir d'une pauvreté ou les communistes et la mafia l'ont trop longtemps maintenu. Un élan d'espoir m'emporte face à ces jeunes aussi résolu et lucides pour faire changer tout ça !

Nuit dans le bus et réveil Italien.
Choc de retrouver des magasins (sur les autoroutes) aussi remplis, propres mais surtout cher ! Deux haltes sur les autoroutes et c'est 4 jours Bulgares nourris - logés qui partent en fumée !! Pause repas avant de passer le Fréjus. La montagne est très belle et propice à la réflexion solitaire. Déjà nostalgique de la Bulgarie. Il y a beaucoup à écrire sur les Bulgares, le pays en lui-même et sur ce qu'on peut ressentir en tant qu'occidental (même si je n'apprécie guère le mot) et j'espère en avoir donné une idée au cours de ces pages. L'essentiel n'est pourtant pas là. Assis sur un muret, face aux montagnes avec une légère brise sur le visage, j'imagine ce qui restera comme souvenirs: des images, des odeurs, des paysages, des saveurs, des sourires. et surtout une ambiance si particulière et irrésistible que je conseille à tous de goûter et sans tarder car l'uniformisation des cultures guette.