Communauté d'écotourisme de Raivavae - Archip. des Australes

[raivavae]

Suite au voyage de 22 enfants de Raivavae (archipel des Australes en Polynésie française) à Genève en juin 2009, la population de l’île se mobilise et crée la communauté d’écotourisme de Raivavae.
http://internet-web-office.net/wordpress1/?p=279
Une association loi 1901 se constitue et propose de prendre en charge à Genève un groupe de 20 seniors, pas plus, tous les mois (lSi pas senior, accepté quand même). Ce sont même 2 jeunes polynésiens originaire de l'île qui prendront en charge le groupe d'écotouristes. Une charte d'écotourisme a été mise en plus par l'association et il faudra devenir membre de l'association pour bénéficier de ces voyages à destination de cette île paradisiaque, intacte, authentique et 100% polynésienne. (La cotisation de membre étant incluse dans le package)
Les voyages débuteront cette année en octobre et novembre et se poursuivront au cours des années suivantes.
Démarche jugée innovante par la Directrice de la délégation de la Polynésie à Paris, Maeva Salmon http://www.polynesie-paris.com/communique.php?id=262 qui encourage fortement ce projet franco-suisse-polynésien.
Pour plus d'information concernant cette initiative, vous pouvez consulter le site internet de l'association "Te ui tama no ragnivavae" à http://www.te-ui-tama-no-ragnivavae.org

Bonne lecture !

Jean-Luc

 

[J.M.]

Il faut arrêter de parler d'écotourisme pour tout et n'importe quoi.
Comment peut-on parler d'écotourisme quand on doit faire au minimum 40 heures d'avion AR pour aller sur place ?

Ces séjours sont peut-être très intéressants mais certainement pas écologiques !

 

[raivavae]

Objet de l'association d'écotourisme de Raivavae

Par le terme «écotourisme», il faut entendre tourisme respectueux de la nature, des populations locales, dans un cadre de développement durable. L’écotourisme doit satisfaire à plusieurs critères, en particulier tels que:

* Minimiser les impacts négatifs sur la nature.
* Respecter la diversité culturelle et ses liens à l’environnement.
* Les revenus et autres bénéfices tirés de l’écotourisme doivent directement bénéficier aux populations locales.
* La pression de l’écotourisme doit toujours rester inférieure aux limites naturelles et aux changements acceptables pour la population locale.
* Les principes et critères généraux du développement durable doivent être respectés par l’écotourisme.

Aspects spécifiques à Raivavae

* Les bénéfices de ce développement touristique durable doivent pouvoir profiter au plus grand nombre des habitants de Raivavae qui s’impliquent par des micro-entreprises. Ainsi lors de la création d’une nouvelle micro-activité, on favorisera de préférence (à propositions égales et comparables) un nouveau prestataire au détriment de la concentration d’activités d’un autre prestataire déjà existant.
* La volonté de faire la promotion des produits et productions locales voire polynésiennes en proposant en particulier l’utilisation de produits de substitution locaux aux produits d’importation.

Certes l'avion n'est pas du tout écologique, mais comme pour pérou la Bolivie ou le Mali, il est difficile d'y aller en pirogue.
Par contre, les micro activités engendrées par le bénéfice de cette forme de voyage responsable, devrait fixer quelques jeunes sur l'île qui en temps normal se serait entassés à Papeete où là, il n'est plus question de parler d'écologie, sauf dans le cas du tri des déchets et de quelques autres exemples.

Jean-Luc

 

[J.M.]

Que l'organisation sur place soit très bien pensée je ne le mets pas en doute.
Mais quand vous dîtes que l'écotourisme c'est " Minimiser les impacts négatifs sur la nature" là je souris ! Un aller retour Europe / Polynésie en bilan carbone c'est à peu près ce que produit une voiture pendant 2 ans !

Il faut arrêter de se voiler la face. Le seul véritable écotourisme c'est celui qui utilise les pieds ou la bicyclette pour se déplacer. A partir du moment où l'on prend l'avion pour aller à l'autre bout du monde, parfois pour une activité que l'on pourrait pratiquer à côté de chez soi, on est à cent lieues de l'écotourisme.
La notion d'écotourisme est une escroquerie intellectuelle. Il peut y avoir du tourisme davantage respectueux des populations locales, du tourisme qui permet une meilleure redistribution des bénéfices, du tourisme intelligent, mais de l'écotourisme non ! Sauf à camper sur sa pelouse...

Si nous sommes sur ce forum c'est parce vous, moi et les autres aimons voyager. Et nous ne sommes probablement pas prêts à renoncer à ce plaisir. Alors peut-être faut-il faire preuve d'une certaine frugalité durant nos périodes de sédentarité pour compenser les excés de notre vie nomade...

 

[sabine06]

ia orana

Appelons-ça comme vous voudrez, tout ce qui peut faire revenir les touristes en Polynésie, relancer l'économie locale et permettre aux jeunes de trouver une activité valorisante dans leurs îles, pour moi c'est plutôt une bonne idée !

île paradisiaque, intacte, authentique et 100% polynésienne

:?
Raivavae (que je ne connais pas) est une très belle île réputée pour son lagon, par contre je suis un peu gênée par le terme "île 100% polynésienne" cela sous-entendrait-il que les autres îles (Société, Tuamotu, Marquises) ne le sont pas ?
Qu'entendez-vous par là ?

Nana
Sabine

 

[sabine06]

ia orana

Je viens de modifier votre sondage en sujet simple car les questions posées sont ouvertes et ne permettent pas de répondre sous forme de sondage. J'ai inclus les questions dans votre message.

Sabine

 

[Vercingétorix]

Il faut arrêter de se voiler la face. Le seul véritable écotourisme c'est celui qui utilise les pieds ou la bicyclette pour se déplacer.

Pas vraiment. Meme en marchant ou faisant du vélo, on produit du CO2. :wink:
Il faut surtout arreter de manger, car le plus grand émetteur de CO2 est, de loin, l'agriculture. :wink:

Je pense qu'il faut arreter cette manie de calculer le CO2 émis pour tout, meme s'il n'y a pas d'alternative. Ca serait déja bien de ramasser ses ordures sur l'air de pique-nique ou bien ne pas jeter les mégots sur le trottoir/de la voiture, ce qui n'est pas, étonnamment, toujours une évidence pour tout le monde.

 

[J.M.]

Appelons-ça comme vous voudrez, tout ce qui peut faire revenir les touristes en Polynésie, relancer l'économie locale et permettre aux jeunes de trouver une activité valorisante dans leurs îles

D'un point de vue strictement économique si la Polynésie veut voir arriver les touristes il faudrait qu'elle revoit ses tarifs à la baisse. Un peu plus de sourires de la part des professionnels de ce secteur ne serait pas aussi superflus, car hélas ce n'est pas la région du monde où l'on se sent le mieux accueilli...

 

[bibiche93]

ce n'est pas la région du monde où l'on se sent le mieux accueilli...

Bonjour,
où est ce qu'on se sent le mieux accueilli alors?
Je pose la question sérieusement, moi qui n'ai pas beaucoup voyagé...

A plus

 

[Vercingétorix]

D'un point de vue strictement économique si la Polynésie veut voir arriver les touristes il faudrait qu'elle revoit ses tarifs à la baisse. Un peu plus de sourires de la part des professionnels de ce secteur ne serait pas aussi superflus, car hélas ce n'est pas la région du monde où l'on se sent le mieux accueilli...

Tout a fait d'accord avec la premiere partie. Quant a la deuxieme ... :?
Je crois que la PF est réputée précisément pour son accueil chaleureux. Moi, personnellement, je ne me plains pas du tout. :wink:
J'espere slmt que ce sera aussi le cas pour notre 2nde (ou 2eme :ange2: ) voyage.

Sinon, certains pays d'Asie, p.ex., sont aussi réputés pour leur accueil.

 

[J.M.]

Ma remarque vaut uniquement pour le tourisme très structuré, c'est-à-dire celui des hôtels et des agences.

Au cours de mes voyages personnels, en dehors de toute structure touristique, je n'ai eu qu'à me louer de l'accueil des Polynésiens.
Par contre j'ai organisé plusieurs voyages à titre professionnel, et là ce n'était pas exactement la même chose. La tendance était assez souvent au service minimum et l'amabilité n'était pas la règle générale.

Cette remarque rejoint peut-être celle que je faisais sur les prix. Dès le départ la Polynésie a fait le choix du tourisme de luxe avec une clientèle particulièrement aisée. Dans les établissements qui reçoivent ce type de touristes en général le service est orienté vers quelque chose de très professionnel, donc souvent très froid et impersonnel. Ce n'est pas dans un 4**** que peut s'exprimer la chaleur des rapports humains !

Parallèlement à ce type de tourisme la Polynésie a intérêt à développer un tourisme plus convivial, dans des structures plus petites, voire familiale, du type gîte ou B & B. Elle a commencé à le faire, et il me semble que sur cette voie qu'elle doit s'engager plus à fond.

Reste le problème de l'aérien. A cause de la distance et de l'absence de concurrence les prix sont toujours élevés. Et le transit obligatoire par les USA pour les Européens rebute nombre de candidats potentiels.


Mais évidemment entre un séjour à 800 euros en République Dominicaine et un autre à 3000 en Polynésie le choix est vite fait pour la majorité des touristes. Surtout ceux qui partent uniquement pour la plage et la bière!

 

[raivavae]

Raivavae (que je ne connais pas) est une très belle île réputée pour son lagon, par contre je suis un peu gênée par le terme "île 100% polynésienne" cela sous-entendrait-il que les autres îles (Société, Tuamotu, Marquises) ne le sont pas ?
Qu'entendez-vous par là ?

Je voulais dire qu'à Raivavae les habitants sont pratiquement 100 % polynésiens, il n'y a qu'un français (légionnaire à la retraite) qui réside sur l'île, d'autre part, les pensions de famille sont tenues par des polynésiens originaires de l'île, ainsi, les écotouristes qui vont être accueillis à Raivavae vont l'être de façon la plus authentique et traditionnelle qu'il soit.Cela ne veut pas dire bien entendu que les autres îles et archipels ne le sont pas, au contraire toutes ont leur beauté, leurs spécificités et particularités bien à elles qui fait de la Polynésie une destination de rêve.

Jean-Luc