location de voiture
Je viens de retrouver un commentaire :
Nos transports. Beaucoup de choses à dire ! Nous avions initialement réservé une voiture chez Hertz, mais l'avion ayant du retard et le temps de récupérer nos bagages, l'agent local a daigné nous attendre à l'aéroport, contrairement à d'autres loueurs encore présents après 22H ! Enragés, nous avons donc contacté une petite agence conseillée par un hôtelier. La Nissan Sentra climatisée et automatique avait 87.000 km, mais rien à voir avec certaines poubelles qui circulaient on ne sait comment. Elle consommait beaucoup par contre, mais l'essence n'était pas chère (environ 0,54 euros / litre, après conversions gallon et devise). Bien qu'on tentait de nous rassurer en disant que les dominicains n'ont aucune assurance, la franchise était très importante (1750$ contre 900$ pour Hertz), si bien que nous avons craint un accident pendant tout le trajet. Il fallait donc redoubler de prudence, car la conduite dans le pays est difficile. Les routes secondaires sont souvent en mauvais état : trous énormes (un rencontré aussi sur l'autoroute), ralentisseurs élevés, profonds caniveaux transversaux, le tout pas toujours signalés. Le pire, c'était les 2 heures pour parcourir les 75 km entre Vicente Noble et La Descubierta, alors que la route au sud du lac Enriquillo est excellente (sans doute refaite peu avant notre passage). Le chemin le plus court n'est pas toujours le plus rapide ! Si possible, se renseigner auprès de l'hôtelier ou d'autres touristes sur l'état d'une route, qui peut changer à tout moment. Par ailleurs, les conducteurs doublent aussi bien à droite qu'à gauche, sans visibilité, même en ligne continue ! Ils roulent, de même que les motos, très près en ville, mais pratiquement aucun klaxon. La vitesse est plutôt respectée, sauf sur les bonnes routes à 80 km/h, qui sont dépassés de 10 à 20 km/h. A vrai dire, les autres axes ne permettent tout simplement pas de rouler vite ! A la campagne, la circulation est nettement moins dense, mais attention aux traversées d'animaux, et désolé pour la poule suicidaire que nous avons écrasée à Boca de Yuma. Malgré un excellent sens de l'orientation, nous nous sommes trompés plusieurs fois de route. Nous étions souvent obligés de demander la confirmation de notre chemin, surtout à la sortie des villes, car la signalisation fait défaut. Par exemple, le périphérique de San Pedro de Macoris aboutissait à un pont inachevé, sans aucune indication ! Avec tout cela, nous avons évité de rouler la nuit. Autant dire que nous étions très soulagés de rendre le véhicule intact à la fin du séjour, après quand même 2.200 km parcourus !