C
BONJOUR.
Nous voilà de retour après un séjour sur l'île de 87 jours. Nous étions partis non pour faire du tourisme T.O. mais pour voir les conditions de vie de la population, avoir le plus de contact avec les gens. Dans ce but nous avons évité les lieux "touristiques" tels que TULEAR, NOSY BE et STE MARIE. Pour le premier nous avons rencontré des personnes qui ne sont restées que le temps d'une nuit en raison du climat social qui régnait, des articles sur la presse locale: escorte des convois de taxi-brousse par la gendarmerie la nuit, prêts d'armes de la Gendarmerie ou l'armée pendant la nuit dix-it le Président dans un article paru dans la presse, etc...
Mon premier sentiment est que la chasse est ouverte à MADAGASCAR du 1er Janvier au 31 Décembre et que le principal gibier est le pigeon blanc. Le peuple vit dans une misère noire alors que j'ai vu dans TANANARIVE et autres grandes villes du pays des voitures 4X4 plus belles que celles de bobos parisiens, des villas entourées de hauts-murs avec au sommet des barbelés ou des tessons de bouteilles, des tiges de fer pointues, avec gardiens armés à l'intérieur. Je ne vous parle pas du regard des enfants dans les gares entre FIANARANTSOA et MANAKARA, ni de ceux dans les rues de TANA.
Après nous être faits arnaqués à ANTSIRABE par des "guides de l'ANRAP"
avec présentation de certificats et de factures au nom de cet organisme qui nous ont même fait le coup de la panne d'essence, nous avons scrupuleusement évité ces gens là d'autant plus que lors de discutions avec d'autres touristes je n'ai entendu aucun éloge sur cette organisation dont la seule préoccupation est de soutirer le plus d'argent possible aux touristes.. Si nous n'avions pas été en Chambre d'Hôte chez Olga dont le père achéologue à la retraite à TANA nous a servi de guide nous n'aurions pas vu le seul Rova digne d'être vu (sur la colline bleue).
Ce sont là mes impressions et je comprends que tout le monde ne les partage pas. Je ne veux pas engager de discutions stériles sur le bien fondé de mes observations. Je ne fais que dire ce que j'avais sur l'estomac après ce voyage et sur ce que j'ai vu . Je ne veux pas m'étendre non plus sur l'utilisation des fonds des ONG, ni sur la revente des médicaments et autres fripes données, ni sur la pratique du "prix VAZA", je comprends également la nécessité des gens à vouloir manger d'où les brulis qui dans la région de MORONDAVA ont sacrifiés quelques baobabs, et la déforestation jusque dans les "forêts primaires". Le voyage de TAMATAVE à MORAMANGA par le train est édifiant.
Voilà j'ai dit ce que j'avais sur le coeur aprés mon séjour.
Il faut aussi narrer le mécontentement des utilisateurs du guide du routard
tout au long de notre périple. De grâce si vous apportez des stylos ou des cahiers, ne les distribuez pas lors de votre voyage par le CFE. Donnez aux institutrices dans les villages de pêcheurs ou de "brousse" isolés ils auront moins de chance de se retrouver en vente sur les marchés locaux.
Nous voilà de retour après un séjour sur l'île de 87 jours. Nous étions partis non pour faire du tourisme T.O. mais pour voir les conditions de vie de la population, avoir le plus de contact avec les gens. Dans ce but nous avons évité les lieux "touristiques" tels que TULEAR, NOSY BE et STE MARIE. Pour le premier nous avons rencontré des personnes qui ne sont restées que le temps d'une nuit en raison du climat social qui régnait, des articles sur la presse locale: escorte des convois de taxi-brousse par la gendarmerie la nuit, prêts d'armes de la Gendarmerie ou l'armée pendant la nuit dix-it le Président dans un article paru dans la presse, etc...
Mon premier sentiment est que la chasse est ouverte à MADAGASCAR du 1er Janvier au 31 Décembre et que le principal gibier est le pigeon blanc. Le peuple vit dans une misère noire alors que j'ai vu dans TANANARIVE et autres grandes villes du pays des voitures 4X4 plus belles que celles de bobos parisiens, des villas entourées de hauts-murs avec au sommet des barbelés ou des tessons de bouteilles, des tiges de fer pointues, avec gardiens armés à l'intérieur. Je ne vous parle pas du regard des enfants dans les gares entre FIANARANTSOA et MANAKARA, ni de ceux dans les rues de TANA.
Après nous être faits arnaqués à ANTSIRABE par des "guides de l'ANRAP"
avec présentation de certificats et de factures au nom de cet organisme qui nous ont même fait le coup de la panne d'essence, nous avons scrupuleusement évité ces gens là d'autant plus que lors de discutions avec d'autres touristes je n'ai entendu aucun éloge sur cette organisation dont la seule préoccupation est de soutirer le plus d'argent possible aux touristes.. Si nous n'avions pas été en Chambre d'Hôte chez Olga dont le père achéologue à la retraite à TANA nous a servi de guide nous n'aurions pas vu le seul Rova digne d'être vu (sur la colline bleue).
Ce sont là mes impressions et je comprends que tout le monde ne les partage pas. Je ne veux pas engager de discutions stériles sur le bien fondé de mes observations. Je ne fais que dire ce que j'avais sur l'estomac après ce voyage et sur ce que j'ai vu . Je ne veux pas m'étendre non plus sur l'utilisation des fonds des ONG, ni sur la revente des médicaments et autres fripes données, ni sur la pratique du "prix VAZA", je comprends également la nécessité des gens à vouloir manger d'où les brulis qui dans la région de MORONDAVA ont sacrifiés quelques baobabs, et la déforestation jusque dans les "forêts primaires". Le voyage de TAMATAVE à MORAMANGA par le train est édifiant.
Voilà j'ai dit ce que j'avais sur le coeur aprés mon séjour.
Il faut aussi narrer le mécontentement des utilisateurs du guide du routard
tout au long de notre périple. De grâce si vous apportez des stylos ou des cahiers, ne les distribuez pas lors de votre voyage par le CFE. Donnez aux institutrices dans les villages de pêcheurs ou de "brousse" isolés ils auront moins de chance de se retrouver en vente sur les marchés locaux.