O
Lors de mon tour du monde en 2008-2009, j'ai fait étape en Thaïlande.
Voici, pour ceux que cela intéresse, le carnet de voyage que j'y ai consacré :
La ville qui ne dort jamais
25 Jan 2009 - Bangkok
M'y voilà donc dans cette fameuse métropole du Sud-est asiatique. Mais est-elle aussi frénétique que ce que l'on en dit partout ? Après quatre jours, je réponds sans hésitation : oui ! Et comment pourrait-il en être autrement, avec ses presque 8 millions d'habitants, sans cesse affairés. On dirait qu'ici, l'agitation ne cesse jamais : les commerçants commercent, les transporteurs transportent (tuk-tuk, bus, voitures, motos, ferries...), les restaurants restaurent, les mendiants mendient ; et moi, je marche, ou plutôt, je tente de me frayer un passage dans Chinatown (en plein Nouvel An chinois, je vous prie de croire que ce n'est pas gagné !). Et bien sûr, comme on est sous les tropiques, il fait chaud, très chaud. Et encore le trafic, et toujours la pollution, et le bruit, et je me fatigue assez rapidement de ce rythme effréné (ah, que Sydney me manque !). Finalement, c'est d'abord sur l'eau que je trouve mon salut. Parcourir en bateau la Mae Nam Chao Phraya depuis Banglamphu jusqu'à Tha Sathon permet d'échapper pour un temps à la folie urbaine et d'admirer les temples situés sur les deux rives, tout en goûtant à une fraîcheur relative mais salutaire. Et puis, en me promenant dans Ko Karanakosin à la recherche du Wat Phra Kaew et du Wat Pho (deux temples parmi les plus célèbres de Bangkok), l'imprévu (c'est souvent comme ça) vient à ma rencontre sous la forme de trois novices bouddhistes qui m'accostent (enfin, surtout un, c'est le seul qui « parle » un peu anglais). Ils veulent que je les prennent en photo, et puisque le plaisir est partagé, allons-y. Ils me font ensuite visiter le joli Wat Arun et m'invitent même dans leur monastère. Décidément, c'est ça que j'aime en voyage : ces rencontres simples et sincères, juste parler, échanger, communiquer, mieux se connaître pour mieux se comprendre et se respecter. Quelle meilleure façon pour apprendre la tolérance, ce qui nous manque tant en Europe. En parlant de tolérance, j'ai aussi profité de mon séjour à BKK pour demander mon visa de 4 semaines pour la Birmanie ! En deux jours, et pour 18 euros (directement dans la poche de la junte au pouvoir là-bas), c'est bouclé. Malgré l'oppression de l'autre côté de la frontière, peut-être que j'y rencontrerai aussi des gens heureux ?...
Voici, pour ceux que cela intéresse, le carnet de voyage que j'y ai consacré :
La ville qui ne dort jamais
25 Jan 2009 - Bangkok
M'y voilà donc dans cette fameuse métropole du Sud-est asiatique. Mais est-elle aussi frénétique que ce que l'on en dit partout ? Après quatre jours, je réponds sans hésitation : oui ! Et comment pourrait-il en être autrement, avec ses presque 8 millions d'habitants, sans cesse affairés. On dirait qu'ici, l'agitation ne cesse jamais : les commerçants commercent, les transporteurs transportent (tuk-tuk, bus, voitures, motos, ferries...), les restaurants restaurent, les mendiants mendient ; et moi, je marche, ou plutôt, je tente de me frayer un passage dans Chinatown (en plein Nouvel An chinois, je vous prie de croire que ce n'est pas gagné !). Et bien sûr, comme on est sous les tropiques, il fait chaud, très chaud. Et encore le trafic, et toujours la pollution, et le bruit, et je me fatigue assez rapidement de ce rythme effréné (ah, que Sydney me manque !). Finalement, c'est d'abord sur l'eau que je trouve mon salut. Parcourir en bateau la Mae Nam Chao Phraya depuis Banglamphu jusqu'à Tha Sathon permet d'échapper pour un temps à la folie urbaine et d'admirer les temples situés sur les deux rives, tout en goûtant à une fraîcheur relative mais salutaire. Et puis, en me promenant dans Ko Karanakosin à la recherche du Wat Phra Kaew et du Wat Pho (deux temples parmi les plus célèbres de Bangkok), l'imprévu (c'est souvent comme ça) vient à ma rencontre sous la forme de trois novices bouddhistes qui m'accostent (enfin, surtout un, c'est le seul qui « parle » un peu anglais). Ils veulent que je les prennent en photo, et puisque le plaisir est partagé, allons-y. Ils me font ensuite visiter le joli Wat Arun et m'invitent même dans leur monastère. Décidément, c'est ça que j'aime en voyage : ces rencontres simples et sincères, juste parler, échanger, communiquer, mieux se connaître pour mieux se comprendre et se respecter. Quelle meilleure façon pour apprendre la tolérance, ce qui nous manque tant en Europe. En parlant de tolérance, j'ai aussi profité de mon séjour à BKK pour demander mon visa de 4 semaines pour la Birmanie ! En deux jours, et pour 18 euros (directement dans la poche de la junte au pouvoir là-bas), c'est bouclé. Malgré l'oppression de l'autre côté de la frontière, peut-être que j'y rencontrerai aussi des gens heureux ?...