Colonies de vacances
Normes d’encadrement
Des animateurs spécialisés encadrent les enfants
Avant d’envoyer votre enfant en colonie, vérifiez que le centre d’accueil a bien été déclaré auprès de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports (DDJS).
Ses séjours sont régulièrement inspectés et permettent, en plus, de profiter d’aides sociales par l’intermédiaire de la CAF.
Au niveau de l’encadrement, le responsable doit être muni d’un BAFD (Brevet d’Aptitude à la Fonction de Directeur). Quant aux animateurs, au nombre de un pour dix enfants, ils sont obligatoirement dotés du BAFA (Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur) et chaque sport se verra encadré par un animateur spécialisé.
À noter qu’une licence de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) permet d’obtenir par équivalence, le BAFA. ### Pour la petite histoire …
L’idée de faire voir du pays aux enfants pendant les vacances, n’est pas récente.
Et ce sont les religieux, par l’intermédiaire de l’école qui s’attelèrent à la tâche. Une façon d’inculquer certaines valeurs qui leurs sont chères lors de séjours bien plus stricts qu’actuellement.
En France, ce serait le pasteur Lorriaux qui en 1882 envoie des enfants parisiens passer quelques jours à la campagne dans des familles de l’Oise.
Alors que les congés payés de 1936 n’ont pas encore vu le jour, c’est durant l’entre deux-guerres que le concept prend réellement forme, notamment avec les scouts.
En 1945, la tendance est lancée grâce à des financements de l’Etat, de particuliers, d’entreprises ou d’associations religieuses ou laïques.
Qu’on se le dise, les colonies, c’est aussi l’occasion pour les adultes de prendre des vacances et de déléguer quelques instants leurs obligations parentales, pour les reprendre de plus belle, les batteries rechargées. Et alors que la demande croît en matière de colonie, l'offre s'épaissie. Chacun devrait donc y trouver son compte. Et puis comme le dit la chanson « merci papa, merci maman », alors soyez rassurés, ils vous le rendront bien !
Valérie Gautier
Publié le 08/04/10