Information générale
1. Pourquoi partir ?
Etudier à l’étranger revêt plusieurs aspects particulièrement enrichissants pour votre CV, mais aussi pour vous-même. Libre et indépendant dans un pays a priori inconnu, il ne tient qu’à vous de faire le nécessaire pour passer un bon séjour. Mais l’autonomie a du bon. Découverte d’une culture, adaptation à un système scolaire différent, rencontres mémorables : autant de souvenirs qui feront de vous quelqu’un de plus confiant et plus autonome.
Professionnellement parlant, les études à l’étranger sont une véritable carte de visite. Au-delà du paramètre linguistique, un employeur présumera que vous êtes quelqu’un de déterminé et que vous vous adaptez facilement à l’inconnu.
Si les progrès en langue sont l’objectif avoué des études à l’étranger, et que les Etats-Unis ou l’Australie attirent beaucoup, pensez à élargir votre champ de recherche. En effet, de plus en plus de pays proposent un enseignement anglophone. Les nouveaux pays de l’UE, ou encore l’Asie vous permettent ainsi d’améliorer votre anglais…et de découvrir une culture souvent méconnue.
2. Quand ?
Il faut savoir que les universités étrangères battent souvent des records quant aux frais de scolarité. D’où la mise en place de système d’échange d’étudiants entre universités, comme Erasmus, le plus populaire, qui vous permettent de ne payer que les frais demandés par votre propre université.
Licence 2, Licence 3 et Master 1 sont les années d’étude durant lesquelles il est recommandé de partir à l’aventure dans une université étrangère. Partir au sortir du bac serait prématuré puisque vous ne connaissez pas encore le système universitaire français, et, à partir de Bac+4, mieux vaut se consacrer à son mémoire et autres stages vous contraignant à rester en France. Votre séjour peut aller de trois mois à un an, la plus longue période étant bien sûr à privilégier.
3. Comment ?
Pour l’Europe, l’Islande et la Norvège, c’est au programme Erasmus qu’il faut s’en remettre. Les candidats sont nombreux et les places limitées dans chaque université d’accueil. Pour constituer un bon dossier, n’hésitez pas à mettre en avant votre projet professionnel et la pertinence de ce voyage pour le réaliser. C’est auprès de votre Université qu’il convient de candidater, et c’est elle qui sélectionne les étudiants. Pour d’autres destinations, il existe également des programmes d’échanges internationaux, que le responsable des Relations Internationales de votre fac saura vous renseigner. Quel que soit le programme d’échange, retenez que ces dispositifs sont la garantie :
- De la reconnaissance du diplôme que vous ramènerez de l’étranger.
- D’une bourse de mobilité.
4. Bon à savoir
Pour candidater aux programmes d’échange internationaux, vous devrez avoir passé des tests attestant de votre niveau d’anglais.
- Le TOEFL pour la majorité des pays anglophones
- L'IELTS pour l’Australie ou la Nouvelle-Zélande
Avant de partir, il convient d’évaluer vos besoins financiers pour réaliser ce séjour. Billets d’avion, transports sur place, logement, nourriture, assurances complémentaires et sorties, ajoutés les uns aux autres, finissent par peser lourd ! Renseignez-vous auprès du Conseil régional et du Conseil Général : les collectivités territoriales soutiennent la mobilité des jeunes et font le nécessaire pour que vous puissiez prendre votre envol sans trop de tracas financiers !
Claire Wehrung
Publié le 15/01/09