Myanmar

Jour 4 - Mandalay - Bagan

Aujourd'hui, journée La croisière s'amuse. Nous rejoignons Bagan en bateau. Une croisière sur l'Irawady, 8 heures de bateau. Une visite du pays à un rythme lent. Des petits bateaux de pécheur croisent régulièrement notre route, sur les berges défilent des villages sur pilotis.

barque sur l'Irawady

Le seul petit point noir est lors des escales, où certains touristes se comportent assez mal avec les Birmans qui essayent de vendre des marchandises. Même si les vendeurs birmans sont un peu 'agressifs' en cherchant absolument à vendre leur marchandise, suite à la désertion des touristes depuis les évènements de l'automne.
Milieu d'après-midi, arrivée à Bagan, depuis le bateau, il est possible d'apercevoir des pagodes construites sur les falaises qui surplombent le fleuve.

Panorama en arrivant sur Baganpanorama sur le site de Bagan

Notre hôtel sur le site est plutôt classe, petits bungalows autour de la piscine, le tout situé sur le site archéologique. Première promenade sur le site, un mot me vient: impressionnant. Il y a des pagodes partout, il en reste quelques 2000 sur les 5000 ou 6000 présentes à l'âge d'or de la cité, ancienne capitale du royaume aux alentours de l'an mille, presque un demi-million de personne vivait sur le site.
Le coucher de soleil depuis la pagode Shwesandaw, une des plus célèbres du site, nous offre un magnifique panorama du site. Partout, le rouge ou le blanc des briques des pagodes tranche avec le vert de la végétation.
Le coucher de soleil permet de faire des photos cartes postales.

derniers rayons de soleil sur les pagodes de Baganpagode non identifiée de nuit

Après le repas, malgré la nuit, un petit tour dans le village de Old Bagan s'impose, d'autant qu'il est encore tôt. Chrystel, Jocelyne et Michel et moi, nous nous arrêtons pour prendre des photos des pagodes illuminées.
Sur le chemin du retour, des bruits attirent notre attention, nous découvrons des ouvriers qui sculptent des grands panneaux de bois.

Sculpture

Les ouvriers nous montrent gentiment leur travail. On nous guide alors vers le reste de l'atelier, caché derrière les maisons et la végétation. Il s'agit d'un grand chantier, les ouvriers travaillent sur les boiseries et sur le trône qui seront installés dans le musée palais royal. Le travail est manuel, chacun sa spécialité, certain sculptent les rosaces, d'autres les fleurs, etc. Le chef du chantier, malgré sa gentillesse nous indique poliment de ne pas trop gêner le travail, il a des délais à respecter, malgré les trois huit des employés ou plutôt les deux douze.